Non parce que, tenez, regardez par exemple ce qui s’est passé hier à Saint-Étienne-de-Rouvray.
Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais Jacques Hamel, un prêtre de 86 ans, a été sauvagement assassiné, à l’intérieur même de l’église, pendant l’office, par deux jeunes extrémistes. Des musulmans très très beaucoup radicalisés, il faut le répéter, c’est important : pas d’amalgame ! Ces deux terroristes l’ont égorgé au prétexte que, si j’en crois Alfredo Straniéri, les hosties n’étaient pas casher.
Bon, c’est vrai que le prêtre en question, travaillait là seulement par intermittence. Mais morbleu : c’était malgré tout un professionnel ! Sœur Danielle, la religieuse qui a donné l’alerte, a dit, à propos du Père Hamel, qu’il voulait travailler jusqu’à son dernier souffle.
Ah bin ça, de ce côté là, on peut dire qu’il a été exaucé, pépère : son tout dernier acte sur Terre aura été de procéder en personne à la célébration de ses propres obsèques. Plus totale que la sienne, de dévotion, tu meurs. Chapeau l’artiste !
Et « Toute sa vie il a aimé », elle a ajouté, Sœur Danielle. Donc si même un professionnel aguerri, totalement rompu, lui, au « Aimez-vous les uns les autres », il y arrive pas, comment on va faire, nous, les amateurs et les néophytes ? Non, c’est pas possible : on ne va jamais s’en sortir.
Alors c’est vrai aussi que, dès son arrivée sur le lieu du drame, François Hollande a déclaré, je cite, « que tout sera mis en œuvre pour assurer la sécurité de nos églises et de nos lieux de culte ».
Ça fait plaisir, c’est sûr. Si-si : c’est sympa. Cependant, s’il s’agit là des mêmes mesures qu’il a prises, François Hollande, juste après les attentats du 13 novembre, pour assurer la sécurité des citoyens, on peut s’interroger.
Demandez aux Niçois, par exemple. Ah bin, il y en a qui ont des doutes !
Bon, ok : il y en a 84, des Niçois, qui n’en auront plus jamais, des doutes. Mais posez la question aux survivants, à ceux qui ont perdu un proche dans l’attentat ou aux blessés. Soumettez-leur l’idée que les mesures qui ont été prises par François Hollande pour assurer la sécurité des citoyens, ne sont peut-être pas efficaces à 100 pour 100 : ça m’étonnerait qu’ils vous contredisent.
Mais hé : ATTENTION !
N’allez pas en déduire pour autant, que je tiens François Hollande pour seul et unique responsable. Non. Il y a aussi Manuel Valls et Bernard Cazeneuve. Ainsi que tous les gouvernements précédents, qui, tous sans exception, ont œuvré pour amener le terrorisme en France, en rendant impossible l’intégration de ceux des musulmans qui, au contraire de la majorité, l’extrême majorité des citoyens français de confession musulmane, pour qui l’intégration s’est faite naturellement (ou se serait faite si tous nos dirigeants depuis 1981 n’avaient pas officié de concert pour que cela n’intervienne pas), ces musulmans-là, ces faux musulmans-là, les terroristes souffrent eux d’une carence et d’un défaut d’éducation, combinés derechef, la plupart du temps, à une pauvreté intellectuelle apocalyptique et à une précarité économique hostile, qui les rendent moins enclins à vouloir s’intégrer.
« Nettement moins enclins à vouloir s’intégrer », même, si j’en crois cette fois le Père Jacques Hamel, qui vient tout juste d’arriver dans nos studios. Bonjour Monsieur. Oui-oui : c’est ici le purgatoire !
Et force est hélas de constater que ce sont là des paroles d’évangile, concernant ses 2 agresseurs, Adel Kermiche et son complice, un complice dont ici je ne révélerai pas l’identité [1], bien évidemment, afin de ne pas déroger à cette règle constitutionnelle fondamentale qu’est la présomption d’innocence.
Non, parce que, oui. Ah si ! Il l’a dit, François Hollande : « Déroger à nos règles constitutionnelles serait le pire scénario possible. »
Ça c’était hier soir [le 25 juillet 2016], ça, à 20 heures, lors de son intervention télévisée. Ah il en a sorti des bonnes, le père François ! Je vous en ai sélectionnées deux. Vous connaissant, elles devraient vous plaire :
« La démocratie doit être la seule réponse au terrorisme. Elle sera notre bouclier. »
« Et je vous dois aussi cette vérité : cette guerre sera longue. Mais je vous l’assure : nous la gagnerons. »
Néanmoins, la meilleure, ça reste celle que je vous ai citée juste avant :
« Déroger à nos règles constitutionnelles serait le pire scénario possible. »
Bon, d’une certaine façon, il a raison, François Hollande. Je veux dire, si on suit sa logique. En effet, sa logique, c’est qu’à chaque nouvel attentat, ce qu’il décide de faire, François Hollande, ce n’est pas de mener la vie dure aux terroristes. Non. C’est pourrir la vie des honnêtes citoyens, ceux qui bossent, qui votent, qui ferment leurs gueules et qui crèvent : les sans-dents.
Bin si. C’est quoi, les soi-disant « mesures de sécurité » qu’il a mises en place depuis les attentats ? Multiplier les contrôles. Mais les contrôles de qui ? Qui c’est qui se fait fouiller ses affaires désormais à tous les coins de rues ? Et qui subit les fouilles à corps systématiques à chaque fois qu’ils viennent assister à un événement soi-disant « sécurisé » ? Les honnêtes citoyens, ceux qui n’ont rien à voir avec le terrorisme. Les pauvres cons comme vous et moi, quoi. Et encore !
Dorénavant, on est moins contrôlés, fouillés et palpés, nous en prison, que vous qui êtes dehors, soi-disant « en liberté ». Avouez que c’est quand même un comble.
Non zut à la fin !
Alors, oui, sous prétexte, au faux prétexte (puisqu’il les a déjà lourdement et inutilement réduites) qu’il ne veut pas réduire les libertés des citoyens, il préfère, François Hollande, il l’a dit, il préfère accorder en temps de guerre, aux terroristes, les droits qui sont garantis aux citoyens en temps de paix.
Donc si on l’écoute, ce qu’ils ont fait, en 40, les Alliés et les Résistants, pour débarrasser la France des nazis, des SS, c’est mal. Il ne fallait pas leur tirer dessus, les tuer, les exécuter, les pourchasser partout où ils se trouvaient, et les exterminer tous jusqu’au dernier. Non. Ce qu’il aurait fallu faire, toujours d’après François Hollande, c’est leur faire des bisous. C’est ça, histoire de ne pas choquer les Français d’origine allemande. Mais malgré cela, il aurait affirmé que la France serait implacable avec les terroristes. Et comme le Maréchal Pétain l’a fait naguère sur Radio Paris, il a dit ceci, hier, François Hollande, aux Français, au sujet des mesures qu’il a prises pour assurer leur sécurité :
« Le Gouvernement fait preuve d’une détermination absolue. Il appliquera avec une extrême fermeté les lois qui ont été votées pour lutter contre les terroristes. »
Bon, le problème, c’est qu’en 40, les terroristes officiels, c’était les Résistants. Voilà. Et il y avait aussi, ça non plus il ne faut pas l’oublier, il y avait aussi que le gouvernement de Vichy avait fait voter des lois, qui permettaient autant que possible aux nazis, de se sentir comme chez eux, en France.
Ah bin allez savoir : c’est peut-être ça, en fait, le problème qu’on a, aujourd’hui, avec les terroristes ?
Le gouvernement nous dit que nous sommes en guerre contre les terroristes, mais il refuse d’utiliser contre eux, les seules méthodes qui sont véritablement efficaces quand on est en guerre, à savoir,
Règle n° 1 : tue l’ennemi avant qu’il ne te tue.
Règle n° 2 : utilise tous les moyens pouvant permettre d’identifier et localiser les soldats et dirigeants de l’ennemi.
Règle n° 3 : cela fait, extermine-les tous.
Et règle n° 4 : n’accorde aucun droit à l’ennemi, autre que celui d’avoir une mort digne s’il se rend.
En dépit de cela, Hollande et son gouvernement préfèrent accorder aux terroristes revendiqués, l’entièreté des droits fondamentaux que la Constitution garantit à tous les citoyens en temps de paix.
Bon, c’est vrai qu’en théorie, il a raison, François Hollande. Vu que justement c’est le texte de base, la Constitution, normalement elle doit rester immuable. On ne doit pas la modifier, comme ça, là, simplement parce que des citoyens assassinent d’autres citoyens, en masse, et dans le but clairement affiché de renverser la République et de détruire la Nation, pour, au final, imposer au Peuple une nouvelle Constitution, la Charia en l’occurrence.
Cependant, si on y ajoute une virgule ou deux à la Constitution, d’abord il n’y a pas mort d’homme, et ensuite, sans doute que si c’est pour lutter contre les terroristes, l’immense majorité des citoyens n’y seraient pas viscéralement opposés.
Par exemple, si là maintenant on demandait au peuple, par référendum, s’il souhaite qu’on ajoute à l’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit » les mots « sauf les terroristes », ça ne m’étonnerait pas que la réponse qu’il apporte à cette question soit un « oui » massif.
Non parce que, je ne sais pas si c’est la énième rediffusion, sur D8, le lundi qui a précédé le drame, de Don Camillo Monsignor, qui a à ce point exacerbé Adel Kermiche et son complice, qu’ils s’en sont pris au père Hamel dès le lendemain matin, mais je sais une chose.
Il a entièrement raison, Hubert Wulfranc, le Maire de Saint-Étienne-de-Rouvray, quand il dit ceci :
« Nous serons les derniers à être debout face à la barbarie. »
Absolument. Sauf que si on fait comme François Hollande l’a décidé, à savoir qu’en lieu et place de tuer tous les terroristes, c’est-à-dire tant les candidats officiels au djihad que ceux qui le prêchent, et pareil avec leurs simples sympathisants, vu que de « simples sympathisants » à « exécutants », il y a qu’un pas, un pas qui sera franchi inéluctablement : c’est juste une question de temps.
Si on fait comme François Hollande l’a décidé, à savoir qu’en lieu et place de tuer tous les terroristes, on les laisse tuer les citoyens, au faux prétexte que « déroger à nos règles constitutionnelles serait le pire scénario possible », ils ne vont pas se gêner, eux, les terroristes, pour nous tuer tous. Car déroger à nos règles constitutionnelles, les terroristes, eux, ils n’en ont rien à foutre.
Et attendez : c’est même pire que ça. Contrairement à ce que François Hollande a affirmé hier soir dans son allocution télévisée, quand on accorde aux terroristes les droits que la Constitution garantit à tous les citoyens, la démocratie n’est pas le bouclier qui protège les citoyens des terroristes. Non. La démocratie est le bouclier qui protège les terroristes, et qui leur permet de tuer les citoyens.
Voilà. Et dans ce domaine, la palme revient à Didier Guillaume, Président du groupe PS au Sénat. En effet, voici ce qu’il a déclaré, lui c’était cet après-midi, et de mémoire c’était sur BFMTV :
« Nous devons mener cette guerre, mais dans le cadre de la loi, de la démocratie, et dans le respect de l’État de droit, sinon s’en serait fini de l’Esprit des Lumières. »
Ah merde ! Non parce que, je ne sais pas si tu es au courant, Didier Guillaume, mais premièrement, pour les Pères Fondateurs de l’Esprit des Lumières, les Rousseau, les Voltaire et les Montesquieu, (pour ne citer que 3 des Mousquetaires), les droits de l’homme, qui portaient parfaitement leur nom à l’époque, puisque les femmes, elles, n’étaient pas concernées. Les droits de l’homme étaient l’apanage unique de l’homme blanc. Les Arabes et les Noirs, pour ces gugusses-là, c’était des singes :
Montesquieu : « On ne voit pas comment dieu, qui est un être sage, a pu mettre une âme bonne, dans un corps tout noir. »
Rousseau : « Le noir est autant singulier d’esprit que de couleur. »
Et Voltaire : « Mais qui c’est qui m’a collé ce fauteuil à la con ? On se casse le dos, là-dessus, bordel ! »
NOTA : l’une de ces 3 citations est moins connues que les 2 autres. Le premier d’entre vous qui trouve c’est laquelle, gagne un exemplaire original de Mein Kampf dédicacé par Alain Souchon.
Blague à part, excuse-moi Didier Guillaume, mais visiblement tu n’as rien compris au film.
Hé, avec des illuminés pareils, ce n’est pas en allumant 3 ou 4 bougies après chaque attentat, que tu vas leur apporter la lumière. Non.
Les terroristes, il n’y a qu’une façon d’éclairer leur lanterne : il faut leur mettre une balle dans la tête.
Ah promis-juré ! Si tu leur en colles une de 357 Magnum, à bout touchant et en plein milieu du front, avec le trou que ça va leur faire derrière, c’est carrément l’encyclopédie des droits de l’homme, qu’ils vont pouvoir ranger dedans. Et même aussi, tiens : la totalité de notre système juridique.
Et pourtant, crois-moi bien que ça prend de la place, tout ce merdier : j’en ai pour 173 gigas, dans mon ordinateur. Sans compter les films de cul.
Sacré Didier Guillaume, va !
Des fois, je me demande si ce qu’il veut, ça serait pas faire la première partie du prochain spectacle de Dieudonné. Non, sérieux : pour de vrai. Je dis ça, c’est rapport à ces deux autres super vannes qu’il a sorties, toujours ce mardi, et également en ce que, en plus, il est coutumier du fait.
Si-si : c’est un récidiviste. Et donc voilà c’est quoi, selon Didier Guillaume, la solution au terrorisme :
« Il faut davantage de barrages routiers et de fouilles. »
« Et tout terroriste qui a failli à la loi française doit être expulsé. »
Super ! Mais expulsé où ? En Syrie ?
Ah je vous jure : quel abruti !
Au fait... Dans le même style, l’archevêque de Rouen n’est pas mal non plus :
« Il faut que tous ensemble nous prions : c’est la meilleure réponse à apporter au terrorisme. »
Ah bin, si c’est ça la seule et unique solution qu’il a en magasin, le gars, pour protéger ces ouailles du terrorisme, elles ont intérêt à se mettre vite fait à jour question confession, et que Monseigneur leur délivre dès à présent les derniers sacrements. Non parce que si c’est Dieu qui décide de tout, comme c’est marqué dans le bouquin, l’assassinat du père Jacques Hamel, c’est lui le commanditaire.
Donc à mon avis, c’est mal barré. Bin si. Étant donné que c’est Dieu qui régit tout partout sur Terre, c’est Dieu qui a décidé que la France soit frappée par le terrorisme. Du coup Dieu ne va pas exaucer vos prières demandant que la France soit épargnée par le terrorisme. Bin non. Sinon c’est pas logique.
À moins... À moins que vous ne priiez pas le bon bon dieu, je veux dire celui qui est le vrai patron.
Ça je ne sais pas. Parce que qui est le seul et unique véritable dieu, en vérité ?
La réponse après une page de publicité :
Tu as 19 ans. Tu viens de décrocher ton bac pro, mais tu peines à obtenir un emploi stable et gratifiant.
Et en prime tu as un nom à la con. En tout cas un nom qui évoque plus un coupe-jarret de la Forêt de Sherwood, qu’un honnête citoyen de la cité balnéaire d’Aix-les-Bains.
Donc forcément tu te sens rejeté, exclu. Tu stresses.
Et bien rejoins Daesh !
Au sien de l’organisation État Islamique, si tout ce passe bien, et après une période d’essai de seulement quelques heures, tu bénéficieras d’un contrat à durée indéterminée [2] dans une branche qui est en pleine expansion actuellement.
En ce moment Daech propose un apprentissage gratuit en Seine-Maritime qui comporte, outre le forfait décapitation classique, une initiation à la théologie païenne occidentale traditionnelle, et des travaux pratiques sur mécréants qui garantissent l’exclusivité dans tous les médias français et étrangers pendant une semaine minimum.
Et pour chaque curé égorgé, une kalachnikov offerte.
Bon, et bien, non, je suis désolé. J’ai eu beau chercher et chercher pendant toute la durée de la pub, je n’ai pas la réponse à cette question : qui est le seul et unique véritable Dieu ?
Par contre, je sais pourquoi beaucoup de personnes préfèrent le « œil pour œil, dent pour dent », à ce « Si on te frappe sur la joue droite, tends la joue gauche », qui, ce n’est pas mentir de le dire, n’a servi le père Hamel que très modérément, voire funestement.
Voyez-vous, j’ai beau être un farouche partisan de la non-violence, l’expérience m’a appris ceci.
Lorsqu’on joue à ce petit jeu-là avec quelqu’un qui n’est pas totalement dans le délire, d’où d’ailleurs la torgnole originelle (celle qui donne le coup d’envoi du jeu), ce qu’il va faire à coup sûr, le gars, après t’avoir frappé sur la joue droite, si tu lui tends la joue gauche, c’est te frapper à nouveau, sur la joue gauche, donc. Voilà. Du coup, toi, fidèle à la règle que tu t’es toi-même fixé, tu vas lui tendre la joue droite, cette fois, une joue droite qu’il va prendre un malin plaisir à re-frapper.
En conséquence de quoi, eh bien, toi, tu vas lui tendre à nouveau la joue gauche, une joue gauche qu’il va re-frapper, elle aussi, en récidive, puis encore et encore, à l’infini : un coup la joue droite, un coup la joue gauche, étant donné que d’un côté il y a toi, chrétien convaincu qui préfère mourir que de renier sa foi et ses principes, et de l’autre il y a quoi ? Une brute sanguinaire assoiffée de sang, un accroc à l’hémoglobine qui prend son pied en tabassant à mort les culs-bénis soumis.
Alors pardonne-moi, mon frère, d’avoir l’air de me foutre de ta gueule, mais à force, hein, de tendre comme ça, un coup la joue droite, un coup la joue gauche, t’y coupes pas d’un torticolis.
D’ailleurs, au fait, tendre la joue gauche si on te frappe sur la joue droite, dans l’absolu, je veux bien. Néanmoins tu fais comment, si c’est à la gorge, qu’il te frappe, le mec ?
Non parce que la gorge, t’en as qu’une mon copain. Du coup, quand on te la coupe, t’es mal.
Ah si c’est la gorge qu’il te coupe, ton meurtrier, tout ce que tu peux lui tendre, c’est ton testament. Mais bon, il faut l’avoir sur toi. Ou alors, oui, tu peux tenter le bon mot, le mot historique qui tue, comme Louis XVI a fait, et avec succès, grand succès, un très grand succès le jour de son exécution.
Trop fort, le gonze ! Louis XVI ? Non pour moi il n’y a pas photo : c’est le roi de la blague.
Comment : vous ne connaissez pas l’histoire ? Le jour de son exécution, et alors qu’il était allongé sur la guillotine, que d’un instant à l’autre le couperet allait s’abattre, et sa tête tomber dans le panier, un coursier arrive et hurle : « Sire ! Sire ! J’ai ici pour vous une lettre de la plus haute importance ! » Comme la loi stipulait qu’il resterait le roi jusqu’à sa mort quoi qu’il arrive, le coursier fut autorisé à s’approcher. Une fois à sa hauteur, il tendit la lettre à Louis XVI, qui lui dit cela, extraordinaire, fabuleux de courage, de dignité, d’humour, de répartie et d’à-propos :
« Mettez-la dans le panier, mon ami : je la lirai tout à l’heure, à tête reposée. »
Voilà. Donc à ceux qui affirment que le décès du père Hamel est la conséquence malencontreuse d’un banal conflit inter ethnique qui a dégénéré, et qu’on aurait ensuite tenté très maladroitement de faire passer pour une tentative de suicide qui a réussi, je réponds sans hésiter ceci : « Flûte ! »
Quant à ceux – j’en suis scandalisé ! – qui, sous couvert d’un humour noir pour le moins douteux en de telles macabres circonstances, avancent en tant que mobile de l’assassinat du père Hamel, que ses agresseurs ont agi par vengeance, c’est-à-dire en réparation de quelques petites taquineries perpétrées jadis dans leur boite à chocolat, j’entends par là quand ils étaient enfants de cœur, sachez, langues de vipères immondes et sans âme, que je m’inscris en faux contre cet odieux blasphème.
Donc qu’ils aillent tous se faire enculer, les terroristes. Amen.
ET VIVE LA FRANCE !