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Le plan d’action russe contre l’État islamique, lundi devant les Nations Unies

Vladimir Poutine a accordé un entretien à la chaîne de télévision états-unienne CBS, à quelques jours de sa prise de parole devant l’Assemblée générale des Nations unies. Il a réitéré son soutien à Damas et indiqué sa position dans le règlement du conflit syrien :

« Seuls les Syriens sont habilités à décider d’eux-mêmes qui doit gouverner leur pays et de quelle manière. Je suis profondément persuadé que des actions visant à détruire le gouvernement légitime déboucheront sur une situation similaire à celle connue par d’autres pays de la région en question ou d’autres régions comme la Libye, où les institutions publiques sont détruites. Il n’y a pas d’autre solution à la crise syrienne que de renforcer les institutions d’État en place et de les soutenir dans leur lutte contre le terrorisme tout en les poussant à dialoguer avec la partie saine de l’opposition et à mener des réformes. »

Le président russe devrait renouveler sa proposition de mettre sur pied une large coalition de nations afin de vaincre l’État islamique. L’armée russe a déjà entrepris de muscler son dispositif sur le territoire de son allié syrien, au grand dam de Paris et Londres, qui voient d’un mauvais oeil ce déploiement d’hommes et de matériel. Le ministre des Affaires étrangères britannique, Philip Hammond, a même osé déclarer à ce sujet :

« Le renforcement militaire russe complique la situation. Ce que les Russes cherchent n’est pas encore très clair. Nous en saurons peut-être davantage après le discours du président Vladimir Poutine devant l’Assemblée générale de l’ONU, lundi 28 septembre. Il y a deux défis différents en Syrie. D’abord la poursuite de la guerre civile et le châtiment que Bachar al-Assad inflige à son peuple. Ensuite la présence de l’État islamique. Nous essayons de gérer ces deux défis distincts. Les Russes affirment que le renforcement de leur base aérienne à Lattaquié est destiné à leur permettre de participer à la campagne contre l’Etat islamique. Mais leur présence, inévitablement, renforce Assad, et cela accroît leur responsabilité morale dans les crimes commis par son régime. »

Même inquiétude pour la Maison-Blanche où Barack Obama doit s’entretenir avec Vladimir Poutine, en tête-à-tête, le 27 septembre prochain. Le président russe va tenter de convaincre son homologue états-unien de renoncer à vouloir évincer Bachar al-Assad du pouvoir et de s’appuyer sur l’Armée arabe syrienne pour combattre les combattants d’Abou Bakr al-Baghdadi.

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23 Commentaires

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  • #1277334
    Le 25 septembre 2015 à 19:16 par PER CAPITA ...................
    Le plan d’action russe contre l’État islamique, lundi devant les Nations (...)

    Les choses iraient tellement mieux si la France avait à sa tête un "Poutine" plutôt qu’un pisse-froid comme nous en avons un et qui plus est, entouré d’une "myriade de bon à nib " que ce soit à gauche comme à droite d’ailleurs !..

     

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  • #1277340

    C’est une chose terrible mais Poutine est en train de prouver que le système de l’autocratie de tradition byzantine, poussée à l’absurde par Staline, qu’il incarne un peu, a parfois des bons côtés. Sa politique levantine est impeccable. En tous les cas, à coté des errances européennes à la traîne de l’oncle Sam, il n’y a pas photo. D’ailleurs, il y prend la place de la France traditionnellement protectrice depuis Saint-Louis des chrétiens du levant et ancienne puissance mandataire. "Il faut punir Bachar-el-Assad" a dit Hollande. Quelle pensée ! Quel homme !

    La France ne va pas parachuter des francs-maçons en grands tabliers sur Tobrouk et sur Damas ! Quand il va falloir mourir pour la patrie, on va encore nous demander de le faire à leur place, comme en 14 où ils ont été bien obligés de virer les frérots des postes de commandements qu’ils avaient occupés grâce à la courte échelle mutuelle et où ils s’étaient illustrés par leur lâcheté et leur incompétence et d’appeler des Foch pour sauver la France.

    Que corolairement la "démocratie" est un système qui apparaît à première vue comme nul, les états dits "démocratiques" (là où on fait voter les gens pour faire le contraire de ce qu’ils demandent, ce qui est la démocratie new-look et branchée) sont d’une inconscience et d’une inconsistance totale.

    Gérer un pays est une chose sérieuse, qu’on soit démocrate ou pas. Hollande !

     

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  • #1277341

    Les occidentaux ne reconnaitrons jamais leurs erreurs, ni leur implication dans ce conflit pour mettre la Syrie à genou. Ils trouverons (occidentaux) toujours une sortie honteuse pour leurs crimes.

     

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    • @ beclame
      Visiblement vous n’écoutez pas les déclarations très officielles des uns et des autres qui ressemblent à des "baissages de froc carabinés"... Que vous faut-il de plus que ces réactions de girouettes qui trouvent le Président Assad de plus en plus fréquentable, lui le monstre liquidateur de tout un peuple, parait-il.... ;)

       
    • @ solned
      C’est vrais, je n’ai pas encore écouté, Hollande, Obama, Merkel et Cameron ou même Fabius ! Si tu fais allusion à des parlementaires, sache qu’ils ne représentent pas une voix officielle,. Amicalement.

       
    • @ becalme
      Vous avez oublié de citer Philip Hammond, John Kerry et bien d’autres telle que Merkel qui pèsent bien plus lourd que Flamby et Sang contaminé. Et vous oubliez peut-être que la rencontre Poutine-Obama n’aura comme utilité que de servir de prétexte à Obama pour faire passer la "pilule Assad". "L’équation" Assad est déjà entérinée, "on" y vient à petit pas en ravalant sa salive et c’est ce qui se passe sous nos yeux...

       
  • #1277353

    ils ont vraiment l’air con nos medias & politiques.…la propoagande fait des virages à 180 degrés, "le boucher de Damas " devient en 2 semaines un partenaire pour negocier la paix. on sait pas, il a été touché par la grâce... une révélation entre un raid aérien et un gazage chimique de sa population...

     

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  • #1277425

    J’espère que trop de braves soldats russes ne perdront pas la vie dans cette intervention rendue nécessaire pour nettoyer le merdier dont les responsables restent bien à l’abri sans rien risquer et iront ensuite « voler au secours de la victoire. »

     

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  • #1277701

    Je trouve le Kremlin très téméraire et un peu inconscient d’envoyer Vladimir à New York humilier les Kabalistes Américains déjà acculés et ridiculisés, en pleine Lune de sang (28 septembre 2015). On connaît tous l’importance de l’astrologie Lunaire chez les Kabalistes.
    Les gens éveillés savent tous que ces derniers sont aussi les rois des attentats sous fausse bannière. Ils n’ont pas hésité à massacrer 3000 innocents le 11 septembre 2001 à New York pour amorcer leur projet de création du GRAND ISRAEL sous-jacent au NWO. Projet qui a été mise à mal la rébellion de Vladimir Poutine dès 2013 face au NWO et aujourd’hui, toujours à cause de Vladimir et du Kremlin, le GRAND ISRAEL et le NWO semble totalement désuet car la destruction de DAECH ou Isis semble inéluctable !

    Barack Obama et le Pentagone on également lachés les Kabalistes mais sur le tard (fin 2014). Ils ne sont pas une menace pour Vladimir, au contraire même. Mais ils ne tiennent pas complètement les USA. La plupart des médias américains sont encore tenus par la Kabale et les Kabalistes malthusiens possèdent certainement encore toute une panoplie d’agents dormants prêt à frapper.

    J’espère que mes inquiétudes sont ridicules, en tout cas elles m’empêchent de bien dormir...

     

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  • #1277792

    Cette situation est surtout un tournant dans le plan de l’empire et de son déchainement de violence, particulièrement évident durant cette dernière décennie. Déchainement de violence débuté à la fin des années 90 l’osque que Brzezinski constate que les États-Unis est un empire bel et bien sur le déclin, et qu’un monde multipolaire devient inévitable. Cette volonté de l’empire de vouloir conserver, cette suprématie mondiale explique après coup toutes les mises en scène et les dérogations spéciales qu’il s’accorde pour attaquer les pays du Moyen-Orient dès 2001, afin d’une part d’accélérer l’histoire, mais aussi de tenter de faire plier le monde sous son contrôle au travers de guerres hégémoniques « préventives ».
    La virulence des propos ministre des Affaires étrangères britannique, Philip Hammond, contre la présence russe en Syrie est d’autant plus justifiée qu’ils illustrent à eux seuls (hormis les pertes financières, liées à leurs approvisionnements en armes aux groupes terroristes), toute cette crainte non seulement de la fin de « l’exceptionnalisme américain », mais plus généralement celle de la domination anglo-saxonne sur le monde.

     

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  • #1278353

    La Russie en Syrie, les USA vont pouvoir se consacrer à la poursuite de l’affaiblissement de l’Europe et de ses vieux Etats en s’appuyant notamment sur les migrants qu’ils vont manipuler contre les populations récalcitrantes. Alors à nous d’en chier à notre tour après que nous gouvernants ont participé à la destruction de la Lybie et de la Syrie au nom du peuple français. Une crise politique majeure est probable nécessitant le recours à des mesures d’exception et des poursuites contre les gouvernants et les personnalités françaises impliquées dans le chaos.

     

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  • J’attends d’avoir les preuves d’un véritable engagement russe. Pour l’instant il n’y a rien du tout. Sauf, dixit sputniknew, des armes de précisions fournies à Hassad...
    Oui, et alors ?
    Ces russes sont bien prudents, chaque fois qu’il bougent un cil, le Pentagone hurle le hale bas le combat !
    On va finir par les prendre pour des poule mouillées....Ou des oies, du Capitole.

     

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  • Poutine ne défend que les intérêts russes en Syrie car si réellement DAESH qu’il veut éliminer, il se trouve aussi en Irak et même que son QG y est.

     

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