Les climatosceptiques sont « stupides » a déclaré en substance hier, lundi 11 septembre, le pape François.
Sur le vol AV150 qui le ramenait de Colombie à Rome, le pontife argentin a lancé une attaque en règle contre les négateurs du réchauffement climatique anthropique :
« Ceux qui nient doivent aller voir les scientifiques et le leur demander. Ils s’expriment très clairement. Le changement climatique se voit dans ses effets et nous avons tous une responsabilité morale pour prendre des décisions. Que chacun demande aux scientifiques et ensuite décide. L’Histoire jugera les décisions ».
« Une phrase tirée de l’Ancien testament me vient à l’esprit : "L’homme est stupide. Quand on ne veut pas voir, on ne voit pas" » a-t-il conclu.
Cet interventionnisme dans le domaine scientifique du pape François laisse pantois. Faudra-t-il ajouter dorénavant à notre Credo un : « Je crois au réchauffement climatique » pour complaire aux croyances mondaines et marxistes auxquelles il adhère et qui imposent cette nouvelle doctrine pour asseoir un gouvernement mondial et faire accepter de force les migrations à travers le monde ?
En quoi les dires de ces savants accrédités par la pensée unique mais dont l’opinion est contrée par bon nombre d’autres chercheurs seraient-ils paroles d’évangile ? Bien des scientifiques nient la réalité de Dieu. Faudra-t-il alors les croire parce qu’ils sont connus et estimés des élites intellectuelles et athées qui financent la recherche scientifique ?
On préférerait de loin que le Pape intervienne pour rappeler au monde la réalité d’un Dieu en Trois personnes et les articles immuables de la foi catholique.
Mais le paradoxe de ce pape relativiste se situe bien là : le même qui prêche, dans la droite ligne de Vatican II, que chacun peut croire ce qu’il veut, selon son sentiment, sa sensibilité, que toutes les religions sont bonnes et louables, ce qui en somme revient à nier une vérité unique, demande à son troupeau en revanche de croire sans se poser de questions en ce qui n’est qu’une simple opinion scientifique.
Manifestement la Rome post-conciliaire remplace les dogmes catholiques qu’elle abandonne avec le temps par les nouveaux dogmes mondains et mondialistes. La nature a horreur du vide...