Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) OCHA fait partie du Secrétariat des Nations unies chargé de rassembler les acteurs humanitaires pour assurer une réponse cohérente aux situations d’urgence.

Le bulletin d’information sur la situation humanitaire est publié par OCHA Territoire palestinien occupé trois fois par semaine. La bande de Gaza est couverte les lundis et vendredis, et la Cisjordanie les mercredis.

Ce que relève au quotidien ce bureau de l’ONU chargé de la Palestine est à peine pensable.

La persécution des Palestiniens est inouïe : les colons israéliens, couverts par une administration sadique et des forces d’occupation assassines, sont littéralement atteints de rage destructrice.

Tous ceux qui parlent de haine antisémite chez nous devraient relativiser : la haine est bien israélienne aujourd’hui et s’abat sur une majorité d’innocents.

Il y aura un jour, sans nul doute, un Nuremberg pour les bourreaux israéliens.

Entre le 7 octobre 2023 et le 12 août 2024, 594 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, en plus de deux qui sont morts des suites de blessures reçues avant le 7 octobre. Parmi eux, 577 ont été tués par les forces israéliennes, dix par des colons israéliens et sept dont on ignore encore si les auteurs étaient des forces israéliennes ou des colons. On recense plus de 100 cas où des corps palestiniens ont été retenus par les forces israéliennes. Le nombre d’enfants palestiniens tués par des balles réelles des forces israéliennes a presque triplé (115 contre 39) et le nombre d’enfants palestiniens blessés par des balles réelles des forces israéliennes a plus que doublé depuis le 7 octobre par rapport aux 10 mois précédents (1 411 contre 615). Au cours de la même période, 15 Israéliens, dont neuf membres des forces israéliennes et cinq colons, ont été tués par des Palestiniens en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est. En Israël, les attaques menées par des Palestiniens depuis la Cisjordanie ont fait dix morts parmi les Israéliens et six parmi les Palestiniens.

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Le 6 août, des colons israéliens, vraisemblablement originaires de Havat Ma’on, ont agressé physiquement et blessé deux bergers palestiniens, dont une femme, près de Tuba, à Hébron. Les colons ont tenté de s’emparer du troupeau d’environ 400 moutons et de les emmener vers la colonie. D’autres Palestiniens sont intervenus pour les en empêcher et les ont empêchés d’emmener plus loin les moutons, ce qui a fait deux blessés. Les colons ont fini par quitter la zone et les Palestiniens blessés ont été soignés sur place par le Croissant-Rouge palestinien.

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Le 7 août, des colons israéliens ont jeté des pierres et blessé une Palestinienne sur la route reliant Al Bireh au camp de réfugiés d’Al Jalazun, à Ramallah. Des sources locales ont rapporté que des colons israéliens se sont rassemblés près des tours d’observation militaires israéliennes le long de la barrière de la colonie de Beit El, où ils ont jeté des pierres sur des véhicules palestiniens. Les colons israéliens utilisent fréquemment ces tours pour jeter des pierres sur des véhicules palestiniens. Une Palestinienne conduisait les vitres ouvertes lorsqu’une des pierres l’a touchée et l’a blessée à la tête. La femme a réussi à se rendre jusqu’à l’entrée du camp de réfugiés d’Al Jalazun et a perdu connaissance. Elle a ensuite été transférée à l’hôpital et a reçu des soins médicaux. Au moins deux véhicules ont été endommagés à la suite de l’attaque.

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Le 12 août, des colons israéliens, qui seraient originaires d’une colonie israélienne récemment établie près de Khallet an Nahala, ont agressé et blessé physiquement deux garçons palestiniens de 15 ans près d’Artas, à Bethléem. Les garçons gardaient des moutons dans les environs du village d’Artas lorsqu’ils ont été attaqués par un groupe de colons israéliens armés de couteaux, qu’ils ont placés autour de leur cou et les ont forcés à se rendre dans l’avant-poste voisin. Les colons ont alors agressé les garçons, leur ont cassé les jambes et ont uriné sur eux. Ensuite, les colons ont menotté les garçons, les ont mis dans un véhicule et les ont jetés dans un espace ouvert près d’Artas où un habitant les a remarqués allongés par terre et a appelé une ambulance. Les garçons ont ensuite été emmenés dans un hôpital voisin pour y être soignés.

Entre le 6 et le 12 août, les autorités israéliennes ont démoli ou forcé la démolition de neuf structures appartenant à des Palestiniens, dont une à titre punitif et huit en raison de l’absence de permis de construire délivrés par Israël, qui sont presque impossibles à obtenir. Huit des structures démolies se trouvaient dans la zone C et à Jérusalem-Est. En conséquence, 37 Palestiniens, dont 13 enfants, ont été déplacés et environ 789, dont 520 enfants, ont été touchés par d’autres moyens.

Le 7 août, l’administration civile israélienne et les forces israéliennes ont démantelé et confisqué trois tentes financées par des donateurs dans la communauté pastorale de Birin, dans le gouvernorat d’Hébron. L’incident a eu lieu dans la zone C, faute de permis de construire délivré par Israël. En conséquence, trois familles comprenant 15 personnes, dont 6 enfants, ont été déplacées. Les tentes ont été fournies par l’Autorité palestinienne en réponse à une précédente démolition qui a eu lieu le 4 juillet 2024 dans la même zone.

Lire le rapport hebdomadaire entier traduit en français sur unocha.org