Le 21 janvier 2025, selon la tradition après l’investiture, le nouveau président et ses proches – famille et lieutenants – ont assisté au service national de prière dans la cathédrale de Washington.
Mariann Edgar Budde, une révérende (on ignorait le mot) a fait son sermon, et à la manière de François qui a lavé les pieds de migrants, a défendu les clandestins qui font les sales boulots au USA, par exemple la plonge dans les restos, le nettoyage dans les hôpitaux.
Naturellement, le Don a fait la gueule, la même que quand il était assis à côté de Macron. Quand il méprise, ça se voit. On écoute le résumé du sermon par Le Parisien et on passe à l’analyse.
La Budde a supplié Trump de ne pas s’en prendre aux LGBT et aux migrants. Qu’elle se rassure, les Latinos sans papiers, dont les premiers charters sont déjà partis, et les LGBT ne risquent ni le camp de travail ni la mort. D’ailleurs, lors de la manif traditionnelle des féministes à Washington quand Trump gagne, il y avait dix fois moins de monde qu’en janvier 2017. On sent que la résistance au nazisme faiblit.
Trump, selon son habitude populiste qui consiste à zapper les médias mainstream, a aussitôt réagi sur Truth Social avec quelques remarques, dont une inappropriée sur le physique de la sermonneuse, effectivement assez différente de Melania. Il a demandé à la femme pasteur de s’excuser, elle a refusé, et s’est expliquée sur le Jew York Times.
La Budde, qui se fait passer pour la gentille alors qu’elle est clairement gauchiste tendance mondialiste, nous rejoue le coup von Galen, l’évêque de Münster.
Dans sa lettre pastorale, dès 1933, il avait critiqué vertement le national-socialisme. En 1937, il avait fourni pas mal d’infos sur ce qu’il se passait en Allemagne à Pie XI, qui préparait alors son encyclique. Mais c’est en 1941 qu’il a élevé la voix à propos du programme T4 d’élimination des handicapés. Intouchable, en partie grâce à la presse américaine mais aussi à la résistance religieuse en Allemagne même, l’évêque ne sera ni arrêté ni assassiné.
« Il y a des enfants gays, lesbiennes, transgenres de familles démocrates, républicaines ou indépendantes, dont certains craignent pour leurs vies. »
Quatre-vingts ans plus tard, on sent que la Budde avait cette idée très antinazie en tête, de sorte que Trump passe pour Hitler. Cela n’a pas dû échapper au Président, qui se fait carrément traiter de fasciste en France juste parce qu’il expulse des clandestins. Budde, sûre de son droit, a terminé ainsi dans la presse sa sortie contre Trump et ses troupes (elle se fait légèrement démonter sur les réseaux sociaux, vous savez comment sont les patriotes texans) :
« Vous pouvez être en désaccord avec moi. Vous pouvez être en désaccord avec ce que j’ai dit ou fait. Mais pourrions-nous, en tant qu’Américains et enfants de Dieu, nous parler les uns aux autres avec respect ? »
Le problème, c’est que la gauche mondialiste au pouvoir depuis quatre ans n’a pas montré un grand respect pour la moitié des Américains : elle a traîné dans la boue les patriotes, les a censurés partout où c’était possible, et les a même condamnés durement pour une visite amicale mais chahuteuse au Capitole, qui est quand même la propriété du peuple.
C’est comme si les Gilets jaunes étaient entrés à l’Assemblée, en secouant un peu la sécurité. Mais ce temple démocratique appartient au peuple, qui l’a financé de A à Z, et qui finance les députés et les employés qui y travaillent ! Il ne faut pas s’excuser. Or, c’est bien la démocratie et les médias qui ont été confisqués par l’oligarchie, ce qui énerve au plus haut point les citoyens des deux côtés de l’Atlantique. L’effet Trump aura ses conséquences en France, c’est inévitable.
Budde n’est pas von Galen, elle ne risque rien du tout, et les migrants mexicains d’aujourd’hui ne sont pas les juifs d’hier. Faut pas déconner non plus. La gauche US cherche à tout prix, jusqu’au grotesque, à nazifier Trump. Certes, Musk a fait un geste équivoque, mais c’était pour purger les médias gauchistes, en quelque sorte, qui sont tous tombés dans le piège.