Dans le dernier film du réalisateur britannique Christopher Nolan, Dunkerque, les Français sont oubliés, relégués au troisième plan de l’histoire de cette opération d’embarquement exceptionnelle. Et pourtant, ce sont bien eux qui, entre autres, ont tenu le dernier carré, résisté jusqu’à leur capture, afin de permettre aux 400 000 Anglais de prendre le large. Un aspect dont le film ne fait pas mention. Doit-on s’en étonner ? S’émouvoir ? Se scandaliser ?... Ou raconter nous-mêmes notre propre histoire dans nos propres films ?