Tout le monde sait à peu près ce qu’il faut faire pour choper le cancer : fumer comme un pompier et boire comme un Polonais. Mais ça ne concerne que les cancers du poumon et du foie.
Les autres cancers ne préviennent pas, ou ne sont pas prévisibles : cancer du sein, du pancréas, par exemple. D’où l’importance de la prévention, des tests, quand ils ne sont pas eux-mêmes risqués.
[DEBUNK POST ] - ET SI ON ARRÊTAIT DE TORTURER LE VIVANT AU NOM DU DÉPISTAGE ?
"Irradier un tissu blessé et inflammé, c’est de la folie."
— Dr Thomas Lodi
Et pourtant... c’est exactement ce que l’on continue de faire chaque jour dans le monde à des millions de femmes, en… pic.twitter.com/esHXbevOTk
— Vitalholis (@vitalholis) June 2, 2025
Quoique, le cancer du pancréas connaît un deuxième pic depuis les campagnes de vaccination massives et globalement inutiles, sauf pour Big Pharma...
Justement, l’ex-ministre de la Santé, le très pistonné Aurélien Rousseau (marié à la dirlo du CNAM, passé par Bertrand Delanoë et le cabinet Borne) a sorti une information ce 4 juin 2025, une sorte de semi-aveu dans l’émission Les 4 Vérités sur France 2, après avoir évoqué son propre cancer.
« On est sans doute face à une épidémie émergente, avec des gens de plus en plus jeunes. Et ça, il faut qu’on en parle, il faut qu’on le traite et il faut qu’on soit très forts sur ces sujets... »
Nous sommes en présence d’une nouveauté statistique, donc déjà en cours : la multiplication inexplicable des cancers chez les jeunes. Naturellement, tous ceux qui feront le lien avec les millions de moins de 35 ans vaccinés par Pfizer ou Moderna – pour pouvoir sortir au bistrot et au restau – avec la complicité des gouvernements de la Macronie, seront immédiatement dénoncés par les Déconstipateurs. Aurélien a d’ailleurs un mot pour ceux qui menacent la science, qui patine pas mal dans le domaine du cancer :
« Il faut éclairer tout ça à la lumière de la science sinon c’est la bougie vacillante des complotistes qui gagne la partie. »
Le cancer ne se guérit toujours pas complètement, mais des progrès sont notables :
« Les cancers dont on disait il y a quelques années qu’ils ont des pronostics catastrophiques, on est en train de progresser. »
C’est le moment de parler du grand raout mondial de Chicago, un sujet traité par Le Monde.

Une fièvre saisonnière, en cette fin de printemps, troublait la quiétude des berges du lac Michigan, dans le sud de Chicago. Du 30 mai au 3 juin, plus de 30 000 médecins et chercheurs, venus de tous les continents, assistaient à ce rituel printanier : le congrès annuel de la Société américaine d’oncologie clinique, l’ASCO – suivi en ligne, en parallèle, par des milliers d’autres. […]
L’édition 2025 de l’ASCO n’a pas déçu, avec ses 6 508 communications présentées à l’oral ou sous forme de posters – dont 340 ayant un auteur issu d’une institution française. Pas de révolution majeure, sans doute, mais une profusion d’avancées pas à pas. De la dentelle et du sur-mesure, pour une diversité toujours plus grande de cancers. Et des protocoles de prise en charge sans cesse réajustés, améliorés et personnalisés – adaptés à la tumeur de chaque patient.
On résume, pour les paresseux :
30 000 médecins et chercheurs
6 508 communications
9 écrans géants
Et surtout « pas de révolution majeure, sans doute, mais une profusion d’avancées pas à pas ».
Le communiqué de victoire du journal Elle
On peut dire que la science met le paquet, mais qu’il faut considérer que certaines maladies chroniques, comme le cancer, ne sont pas guérissables. Par l’allopathie, précisons-le. On n’en dira pas plus.
Aurélien parle de budgets à maintenir, mais si tout l’argent du monde ne suffit pas, est-ce vraiment une question de moyens, humains et matériels ? Ou alors, comme pour le sida, la recherche pour, pardon, contre le cancer, ne serait-elle pas une manne pour les grands labos ?
On dit ça, on dit rien.