Depuis le début lundi de ce nouveau conflit entre l’État hébreu et les groupes palestiniens armés de Gaza, 174 personnes, en grande majorité des Palestiniens, ont été tuées.
L’escalade continue. L’armée israélienne a bombardé ce dimanche la maison du chef du Hamas pour la bande de Gaza, franchissant un nouveau palier dans ses attaques contre le mouvement islamiste palestinien, quelques heures avant une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.
On ignore dans l’immédiat le sort de ce haut dirigeant - Yahya Sinouar - du mouvement contrôlant l’enclave palestinienne, un territoire pauvre de deux millions d’habitants sous blocus israélien depuis plus de dix ans. La frappe est intervenue au lendemain de bombardements à Gaza ayant fauché la vie d’enfants et pulvérisé les locaux de médias internationaux, et de tirs de salves de roquettes vers Israël.
Plus de 170 personnes tuées depuis lundi
Depuis le début lundi de ce nouveau conflit entre l’Etat hébreu et les groupes palestiniens armés de Gaza, 174 personnes, en grande majorité des Palestiniens, ont été tuées. Les forces israéliennes ont « attaqué le domicile de Yahya Sinouar et de son frère, un militant terroriste », a écrit l’armée sur Twitter, en publiant une vidéo montrant une maison pulvérisée dans un nuage de poussière. Des sources de sécurité palestiniennes ont confirmé une frappe sur le domicile de Yahya Sinouar, réélu en mars à la tête du bureau politique du Hamas à Gaza.
Samedi, dix Palestiniens, parmi lesquels huit enfants d’une même famille, ont péri dans une frappe israélienne sur un camp de réfugiés dans l’enclave palestinienne. Un Israélien de 50 ans, au volant de sa voiture, a ensuite été tué dans la banlieue de Tel-Aviv dans l’explosion de roquettes tirées par le Hamas pour « venger », selon ce mouvement, la frappe « contre des femmes et des enfants » dans le territoire. Dimanche, dix-sept Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes sur la bande de Gaza, a rapporté le ministère local de la Santé. D’après ce dernier bilan, 47 enfants figurent parmi les morts. De même source, 1 200 Palestiniens ont été blessés depuis le déclenchement de ce nouveau cycle de violences.