« Environ huit millions de personnes, soit 60% des retraités, ont vu leur pension amoindrie depuis janvier dernier. Pour certains, comme Guy et Martine, un couple des Yvelines, la hausse de la CSG de 1,7 point a entamé leur pouvoir d’achat, disent-ils, au point de regretter leur vote “Macron”. »
Ainsi commence l’article de francetvinfo sur la perte de revenus des retraités.
« “77 euros par mois, soit 928 euros par an”. Guy Déchamp a fait le calcul. C’est ce que lui et sa femme vont perdre à cause de la hausse de la CSG. Guy est un ancien employé de banque. Martine était technicienne de laboratoire. À eux deux, ils touchent environ 4 000 euros de retraite mensuelle. S’ils refusent de se plaindre, ils voient que leur pouvoir d’achat a baissé. Ce manque à gagner, “c’est l’équivalent de quatre mois de mutuelle”, constate Guy. »
Avec ce couple de retraités, on tient une sacrée synthèse. Celle de la naïveté politique du Français moyen qui croit encore aux beaux discours oligarchiques. Et qui n’a pas saisi le lien fondamental entre le politique et l’économique : la promesse du politique correspond à une ponction économique, point à la ligne.
Un manque de lucidité qui fait mal au portefeuille
Combien faudra-t-il d’échéances électorales pour que les Guy & Martine de ce pays comprennent qu’ils se font séduire, flouer et ratisser par une bande d’escrocs de haut vol (c’est le cas de le dire) qui travaillent pour organisation supranationale qui n’en à rien à foutre de la France et des Français ?
Leur point de vue électoral est édifiant : n’ayant pas encore fait la relation entre libéralisme et extorsion, ils comptent encore voter pour ceux qui leur font les poches car, comme il disent, « ce sont les seuls pro-européens ».
« “Et honnêtement, dans notre entourage, beaucoup ont voté Macron et ça a fait gloups”, poursuit Martine. Déçu pour le moment, Guy se demande déjà comment il réagira dans l’isoloir la prochaine fois, en 2019. “J’ai toujours voté et là, je me pose la question si je ne voterais pas blanc,” dit-il. “Si c’était une élection législative, peut-être que moi aussi, je voterais blanc”, lance Martine à son tour. Mais, comme ce sont les élections européennes, elle pense plutôt pour une liste de la majorité, estimant que ce sont les seuls pro-européens.
Mais elle prévient : “Attention ! Macron prend un risque : les retraités sont des gens qui votent alors si les retraités n’y vont plus...” Selon Martine, cela ne profiterait qu’aux extrêmes, de droite comme de gauche. »
Comme si le Parti des voleurs avait peur de ces naïfs sans pouvoir...
Quant aux partis nationalistes, de droite ou de gauche, qui s’évertuent à crier aux Guy & Martine de faire gaffe, de ce que leur patrimoine personnel et national se barre en sucette ou à l’étranger, ils n’y croient pas, et s’en méfient comme de la peste. Typiquement le genre de petits bourgeois qui ouvrent leur porte à des malfaiteurs encravatés et qui referment la lourde sur le clochard lucide...
« “J’ai voté Macron en me disant qu’il y avait une certaine notion de justice, raconte Martine. Et puis, il était un petit peu moins libéral que ce que j’ai compris après.” Elle a déchanté au fur et à mesure. “C’est un petit peu dur, confie-t-elle encore. Maintenant, je suis un peu déçue.” »
De l’importance des médias, de l’information et de la propagande. C’est ça qui est à la base de tout. C’est la propagande qui transforme l’ennemi en ami, et l’ami en ennemi.
Quand on a l’opinion dans sa poche, on peut tout lui faire, surtout les poches.
Discours visionnaire en 1944 du socialiste canadien Tommy Douglas qui avait prévu le front oligarchique antipopulaire de Macron, après l’alternance chat noir/chat blanc :