Que mes lecteurs me pardonnent, je vais par le biais de cet article faire de l’autopromotion.
En effet, au cours de l’année universitaire 2019-2020, puisque ma hiérarchie me laisse beaucoup de loisir, je vais en profiter pour donner un cours sur l’énergie, à Bordeaux, dans le cadre du cycle de formations d’Égalité & Réconciliation.
En réalité, cet enseignement sera très proche de celui que je donne déjà depuis de nombreuses années à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour ; je tâcherai simplement, vu le public – que j’espère vaste – moins homogène et plus adulte, de le rendre plus libre, moins scolaire et de l’illustrer par des exemples que l’Université trouverait sans doute « hors-sujet » pour une formation académique même si, de mon point de vue, ils sont au contraire au cœur du sujet. Je pense notamment à l’analyse énergétique des attentats du 11 Septembre, ou encore à de récentes publications médicales sur le rôle central du métabolisme – donc de la transformation de l’énergie – dans la classification, donc la compréhension, des maladies voire de leur nature même.
Le but de cet article est de présenter « l’esprit » de ce cours, à travers la lecture critique d’un article récent du saker francophone, que je relaie abondamment ici car quiconque s’intéresse aux bouleversements de civilisation en cours y trouvera beaucoup de bons articles pour alimenter sa réflexion. Mais sans esprit critique, point de salut ! C’est donc l’occasion pour moi de montrer qu’il ne faut jamais faire une confiance absolue à un titre que l’on « aime bien », car il peut se glisser dans ses articles quelques grosses bêtises qu’il vaut mieux identifier avant qu’elles ne s’incrustent dans sa mémoire. Et inversement, bien sûr, on peut trouver des informations de valeur dans des publications qui, en règle générale, en sont plutôt dépourvues.
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