Egalité et Réconciliation
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Discours d’introduction à l’Université 2008

Chers amis, chers camarades,



Merci tout d’abord à vous tous de votre présence ici, nombreux, puisque nous avons d’ores et déjà enregistré plus d’inscriptions que le total des visiteurs de l’année dernière, alors que nombre de sympathisants ou d’adhérents d’ER doivent encore arriver directement, tout au long du week-end.

Merci aussi à toute l’équipe du domaine de Grand’maisons, à Pascal, à Emmanuelle, Bertrand, ainsi bien sur qu’au maître des lieux, Luc de Saint-Seine, qui nous a fait l’amitié de nous recevoir gracieusement et avec un grand professionnalisme, pour la seconde année consécutive.


On peut dire qu’Egalité et Réconciliation est née ici, à Villepreux, en 2007. Un petit groupe de lecteurs d’Alain Soral, s’était rassemblé,  quelques mois auparavant, avec l’intuition que les idées développées par Alain dans ses différents ouvrages, avaient un rôle majeur à jouer dans le débat public. C’est la même conviction qui avait décidé Alain, alors que se profilait l’élection présidentielle de 2007, à franchir le pas de l’engagement politique, en apportant officiellement son soutien à Jean-Marie Le Pen.

Deux idées clés étaient à mon sens à l’origine de cette volonté d’engagement, commune aux lecteurs et à l’auteur : premièrement l’idéologie droitdelhommiste est la morale au nom de laquelle l’amoralisme absolu qu’est le libéralisme se met en place -ainsi par exemple de la nouvelle traite des noirs justifiée désormais par le droit universel aux papiers français-,

Deuxièmement la Nation est la dernière structure qui s’oppose ou qui peut s’opposer au pouvoir absolu et destructeur des marchands, dont l’UE et son idéologie euro-mondialiste sont en France, et en Europe, le bras armé. 

Le constat courageux de Soral de ce que le combat patriotique et social ne saurait se mener contre le Front national, seule force patriotique constituée électoralement significative ne devait cependant pas se traduire par une dissolution de sa pensée propre au sein d’une grande formation politique, par définition oecuménique.

La solution qui nous est apparue la plus cohérente et la plus appropriée pour concilier l’efficacité de l’engagement et l’affirmation de nos convictions spécifiques nous est apparue presque naturellement. La création ex nihilo d’une association politique, un club politique comme il en existe autour du PS ou de l’UMP, qui aurait vocation à influencer l’ensemble des organisations patriotiques de résistance à l’euro mondialisme marchand, mais sans gêner ou concurrencer la principale, et de loin, d’entre elles : le Front national.

Ne pas gêner, et même aider le FN à devenir si possible, ce qui est sa vocation originelle, à savoir le rassemblement des patriotes Français, d’où qu’ils viennent.

Depuis, ER discute quand c’est possible, avec toutes les organisations qui défendent la Nation, qu’elle soient de gauche ou de droite, de Solidarité et Progrès de Jacques Cheminade, qui interviendra cet après midi sur la crise financière mondiale, au Parti ouvrier indépendant de Gluckstein qui nous fournit régulièrement des militants formés, en passant par le Comité Valmy de Beaulieu ou Debout La République de Dupont-Aignant. 

Même lorsque le dialogue n’est pas possible, nous relayons les initiatives ou analyses de ces organisations, dès lors qu’elles nous paraissent utiles.

Et de fait, au-delà même des forces strictement patriotiques, ER s’est toujours également attachée à dialoguer ou relayer les positions d’organisations avec lesquelles nous pouvons avoir des convergences sur tel ou tel point, sans a priori. 

Cette singularité n’est pas seulement due au fait que les analyses de notre Président ont une dimension « transcourant » dont on peut retrouver telle ou telle partie ou influence dans des organisations diverses voire opposées. Elle correspond également à un refus des interdits du système qui fait tout ce qu’il peut pour que ses opposants ne se parlent pas, n’échangent pas, si possible même ne se rencontrent pas, ou mieux, se combattent, afin qu’ils restent isolés et limités, humainement, organisationnellement et doctrinalement.

De ce point de vue, entre autres, ER est une organisation révolutionnaire. Ce n’est pas seulement notre pensée, qui est iconoclaste, mais aussi notre attitude vis-à-vis des autres.

Regardez l’affaire « Charlie Hebdo » ou « affaire Siné » qui a récemment défrayé la chronique ! Philippe Val, l’ancien comparse de Patrick Font, si vous voyez ce que je veux dire, vire un vieux dessinateur de 80 ans de son journal parce que celui-ci avait évoqué dans une chronique l’éventuelle conversion du fils du Président, à la faveur d’un mariage annoncé avec une riche héritière. Comme, et vous l’aviez deviné, il ne s’agissait pas d’une conversion au bouddhisme, monsieur Val, directeur du journal libertaire Charlie Hebdo, licencie sur le champ l’hérétique, afin nous dit-on d’éviter l’infâmante accusation d’antisémitisme. Siné devenu paria mobilise dès lors tous ses soutiens, en appelle à la liberté d’expression, parle de calomnies, de paranoïa obsessionnelle, lance même son propre journal. On serait presque touchés ! On l’est d’ailleurs puisque par principe, on prend la défense du vieux gauchiste. Mais interrogé par les médias, Siné précise : si lui n’est pas un vrai antisémite et s’il est une vraie victime, ce n’est évidemment pas le cas de Soral, Dieudonné ou Le Pen, qui eux sont évidemment de vrais antisémites mais de fausses victimes.

Cette attitude détestable et qui fait de Siné un Val honteux, autrement dit un complice honteux du système, ER la refuse et continuera de le faire : c’est à chacun de dire qui il est, pas au système et ni à ses représentants médiatiques.

Jacques Cheminade, que je tiens à remercier chaleureusement pour sa présence, et à féliciter pour la prescience dont il a fait preuve concernant la crise financière, prélude à la crise économique à venir, a eu aussi à subir cette diabolisation des opposants. Alors qu’il était parvenu, véritable exploit, à collecter les fameux 500 parrainages qui lui ont permis de se présenter à la présidentielle de 95, il a subi des attaques insensées et infondées, avant d’être persécuté fiscalement à la faveur du rejet scandaleux de ses comptes de campagne.

Ceux qui pensent pouvoir s’opposer au système en se faisant les complices passifs ou actifs de ces opérations de dénigrement ou de diabolisation ne font que le servir. Ils ne servent pas la cause qu’ils prétendent défendre. C’est je crois l’une des fonctions essentielles d’ER que d’œuvrer à au dialogue et même à l’alliance des opposants sérieux à la mondialisation marchande et favoriser ainsi l’émergence d’une synthèse politique de cette opposition, afin qu’elle devienne une alternative crédible.

L’université de 2007, vous le savez, nous avait valu un certain nombre d’attaques d’une partie de l’extrême droite, qui s’était émue de ce que l’on puisse considérer comme d’authentiques Français, voire comme des patriotes, des français d’origine extra-européenne.

Curieusement, ou naturellement, l’extrême droite en question est aujourd’hui en pointe dans le dénigrement de la France, qu’elle considère appartenir au passé. C’est ainsi qu’au nom de l’identité, on pourrait –on devrait même, participer du démantèlement de la nation, en favorisant l’émergence de communautés ethno régionales, par le rattachement par exemple du Comté de Nice à la Padanie, je n’invente rien, ou encore par la création d’une entité juridique flamande, incluant la Flandre Française, dans un cadre européen.

Il y a une grande hypocrisie dans ce discours, évidemment. L’identité a bon dos, et c’est en réalité à l’émergence d’enclaves blanches, prélude à une guerre ethnique, ou guerre des civilisations, que travaillent, consciemment ou non, les tenants de ces positions. Notons que ceux qui préconisent cette politique n’assument pas leurs positions, et pour cause. Si on ne peut pas être Français sans être blanc, ou européen sans être blanc, c’est qu’il faut envisager le rapatriement de 10 millions au bas mot de nos compatriotes en Afrique, et de plusieurs dizaines de millions de citoyens européens.

Ces positions sont celles d’une infime minorité de Français, en dehors du fait qu’elles sont totalement irréalistes.

Sommes nous pourtant comme on l’entend, des immigrationnistes, ou mieux des islamophiles ?

Cette université va nous donner l’occasion de préciser nos positions puisque parmi les huit ateliers que nous vous proposons, l’un est consacré à l’identité, mais je voudrais d’ores et déjà faire litière d’un certain nombre de bobards et rétablir quelques vérités nous concernant.


Primo ER est contre l’immigration de masse, contre la poursuite de la politique d’immigration. Nous considérons que l’immigration doit être totalement stoppée car elle a largement dépassé les seuils raisonnables. Mais nous ne considérons pas que les humains soient des marchandises, que l’on pourrait comme au bon vieux temps, brinquebaler à travers les mers, dans un sens ou dans l’autre, en fonction des intérêts du grand patronat.

ER est une organisation patriotique, qui croit en la France et qui assume toute l’histoire de France, y compris donc son histoire coloniale. Le fait que 300 millions d’hommes et de femme dans le monde parlent le Français ne doit rien au hasard, et si cela peut constituer une menace dans le cadre de l’Euromondialisme, cela peut aussi constituer un atout dans le cadre d’un retour de la civilisation au sens noble du terme, et en en premier lieu de la civilisation française. A commencer d’ailleurs par un retour de la civilisation Française en France, chez les souchiens comme dirait Ouria, d’où elle s’efface chaque jour un peu plus.

Comme Vergès, nous ne sommes pas des adeptes du métissage organisé, du métissage obligatoire, mais pour être très clairs, nous ne sommes pas racistes.

Pour ce qui est de la religion, nous considérons qu’elle appartient à la sphère privée, et qu’il n’est donc pas du rôle de l’Etat de statuer sur la valeur intrinsèque de telle ou telle religion. Tant que celle-ci ne prend pas la forme d’une entité politique constituée, qui entendrait faire valoir ses intérêts propres, ou l’idée qu’elle s’en fait, contre les intérêts français. La question de l’Islam en France, c’est d’abord la question de l’immigration, et donc, la question du capitalisme mondialisé. C’est sous cet angle, et seulement sous cet angle que la question de l’islamisation peut être posée, si l’on se veut respectueux des intérêts supérieurs de la France, qui ne passent pas la guerre civile.

Alain et moi-même revenons d’une fort intéressante visite politique en Serbie, ce qui inclut le Kosovo, et nous aurons - Il aura surtout, - l’occasion ce soir de nous dire quels enseignements il en a tiré, et vous verrez que nos observations viennent largement valider nos analyses.

Je ne vois qu’une manière d’empêcher une dérive communautariste de ce type : favoriser l’émergence d’une conscience patriotique, doublée d’une conscience de classe. Le sentiment national, et la justice sociale.

Je vais laisser notre brillant théoricien de la conscience et de la lutte des classes, Sébastien, qui animera un passionnant atelier « Marx et la Nation » aller plus loin sur ce sujet complexe puisque je ne connais Marx qu’à travers Soral, ce qui n’est déjà pas mal mais peut-être pas suffisant.

Mais je voudrais m’arrêter un instant sur ce fameux sentiment national, dont l’actualité nous montre tous les jours hélas, à quel point il est en régression dans certaines catégories sociales, et qui a carrément laissé la place à la haine de la France, chez certaines populations, à commencer bien sur par les jeunes issus de l’immigration récente, d’Afrique noire ou du Maghreb, mais pas seulement.

Tout récemment, les Français ont assisté consternés à un nouvel épisode censé illustrer cette haine : les sifflets de jeunes Français d’origine tunisienne pendant la Marseillaise, lesquels font suite aux sifflets des jeunes d’origine algérienne, et marocaine. 

S’il est bien évident qu’il faut interpréter ce type de manifestation avec prudence, l’amour et l’intelligence n’étant pas ce qu’il y a de plus partagé dans les stades de football, ces comportements sont malgré tout révélateurs. De quoi ?
Je vais laisser répondre une ancienne figure de l’antiracisme officiel, l’humoriste et homme libre Dieudonné, récemment interrogé sur ces évènements :
« C’est le résultat de 20 ans d’SOS racisme, de Mrap, de LICRA. Ils ont poussé tous les jeunes d’origine africaine à haïr la France, à se sentir les victimes du FN, des Français. Ils ont réussi à fabriquer une génération de gens qui haïssent les Français. On nous a appris à haïr les français, dès l’enfance. Il fallait qu’on haïsse ce petit français. Le résultat c’est ça. »

Le résultat c’est ça, en effet, mais grâce à Dieu, et à Soral, c’est aussi Dieudonné. Il y a donc de l’espoir.

Ce véritable cancer que constitue le sentiment anti-français, n’est effectivement pas le fruit du hasard. Il s’agit de l’une des armes utilisées par le système pour parvenir à ses fins, à savoir le démantèlement des nations, à commencer par la nation Française.

Le rôle d’ER, sa fonction même, c’est d’empêcher ce démantèlement en décryptant et en expliquant les mensonges qui y concourent et en les rendant ainsi inopérants. C’est donc de démultiplier, par la force que donne une organisation, l’impact du travail entrepris par Soral en tant qu’intellectuel.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que dans le domaine de la repentance et du dénigrement de la France et de son histoire, nous avons du pain sur la planche.

Pour être très direct et au risque de choquer certains de nos amis je dirais que l’histoire officielle de la colonisation française et de la décolonisation française sort tout droit des manuels du FLN. C’est l’histoire de France racontée aux enfants par le FLN. Et cette histoire de la colonisation et de la décolonisation algérienne est devenue l’histoire officielle de toute la colonisation française.

On pourrait bien sur par anti-colonialisme, et je ne suis pas colonialiste, considérer que cela n’est pas un problème et qu’il nous faut passer à autre chose. Mais ce serait une grave erreur. Tant que des millions de gamins penseront que notre histoire coloniale, voire notre histoire tout court, se résume à du pillage et des persécutions sadiques, tant qu’ils penseront que leur sort est le résultat de cette politique, il sera très difficile de leur faire aimer la France.

Un exemple. Je lisais il y a quelques jours une interview de Rama Yade dans un grand quotidien national. Cette jeune fille s’enthousiasmait pour les Etats-Unis, pays merveilleux ou un noir peut être candidat à la présidence avec de réelles chances d’être élu, quand la France serait au contraire le pays de tous les clichés et de toutes les discriminations. Pour elle, le pays de la ségrégation raciale, c’est la France !

Madame Yade ne sait apparemment pas que dès 1947, un noir, Gaston Monnerville, petit fils d’esclave est élu Président du Conseil de la République, ancêtre du Sénat, qu’il sera ensuite élu président du Sénat en 58, qu’il a donc présidé la haute assemblée pendant 21 ans. Elle ne sait pas non plus qu’il fût à l’origine d’un incident diplomatique entre la France et les Etats-Unis, ces derniers rechignant à recevoir avec les honneurs officiels un nègre, à l’heure de la ségrégation raciale.

Qui sait d’ailleurs aujourd’hui que la France de l’époque avait des ministres noirs, que le deuxième personnage de l’Etat était noir ? Qui sait qu’Alexandre Dumas était noir ? Pourquoi fait-on mine de découvrir la lune parce que le nouveau lecteur de prompteur de TF1 est noir ?

La différence entre les élites noires de l’époque et celles d’aujourd’hui tient à ce que les premières ne devaient pas leur poste à la discrimination positive sur fond de repentance et de culpabilisation, mais à leur compétence et à leur patriotisme, fruit de la méritocratie républicaine.

N’est-il pas curieux qu’à l’heure où on nous explique que la discrimination positive chère à Sarkozy est nécessaire car elle va permettre à nos petits rappeurs victimes de se sentir rassurés par la présence de leurs semblables à la télé, à l’assemblée ou au gouvernement, les grandes figures noires ou maghrébine de notre histoire aient disparu de notre histoire officielle ?

Ne serait-ce pourtant pas un excellent moyen de réconcilier avec la France certains de ces jeunes, ceux qui ne sont pas encore totalement décérébrés, en mettant ces figures de notre histoire en exergue ? Et de montrer aussi d’ailleurs à nos compatriotes les plus défavorisés, qui ont quelques raisons d’en douter parce qu’ils subissent la racaille au quotidien, qu’un noir ou un maghrébin n’est pas nécessairement un type agressif et impoli avec une capuche, qui parle un improbable sabir ?

L’anticolonialisme officiel est de même nature que l’antifascisme officiel : c’est un leurre au service de la nouvelle
Bourgeoisie mondialisée et c’est notre boulot que de le dénoncer comme tel, car notre boulot, c’est de défendre les intérêts du peuple et de la France.

Je résume : si une certaine extrême droite nous taxe contre toute évidence d’immigrationnisme islamophile, c’est en réalité parce que nous ne partageons pas son aversion, souvent d’origine sociale d’ailleurs, du nègre et du bougnoule, comme ils disent. Et de la même manière, si certaines élites nous traitent contre toute évidence de fascistes, c’est en réalité parce que nous ne partageons pas, et plus encore n’acceptons pas, leur aversion de la France et des Français.

Nombre des sujets que j’ai abordé ici de manière très directe et un peu provocatrice j’en conviens, feront l’objet de débats que j’espère animés dans nos différents ateliers aujourd’hui et demain. Mais avant de passer la parole à mon ami Franck Timmermans, du Parti Populiste, qui va nous parler de la nécessaire union des patriotes et de ce que doivent être selon lui ses bases, je voudrais vous dire quelques mots d’ER en tant qu’organisation.

En un an, notre organisation est passée de 0 à 500 adhérents. Certains d’entre eux, je pense à Sébastien Rouen, Michel Drac ou Alain Houisse ou Stéphane ou Didier, sont devenus ou sont en passe de devenir des cadres dirigeants de notre association.

Progressivement, il intègrent le cercle des historiques, Julien, Victor, James, ou Amaru et prennent leur place. Certains font même usage de leur droit de veto ! D’autres encore occupent des fonctions importantes et réalisent un gros travail dans les sections régionales,  par les vidéos comme Romain, ou Nicolas. Ou veillent sur les forums comme Anne ou Aurélien.

Une cellule informatique a commencé à travailler, autour de Stéphane et David.

D’autres camarades nous aident, soit financièrement, soit par leurs réseaux. De musiciens Russes, par exemple.

Certains écrivent ou nous font profiter de leur expérience militante, comme Félix.

Mais nous devons tous avoir à l’esprit que pour ne pas végéter et s’atrophier rapidement une organisation doit se structurer pour permettre l’accueil et la prise en charge des nouveaux membres, assurer leur formation, le cas échéant.

Il nous faut donc identifier les adhérents et les sympathisants qui ont des compétences spécifiques, techniques ou politiques, et qui souhaitent s’investir. Et pour se faire, les rencontres physiques sont primordiales.

Je vous invite donc tous à vous manifester sur le stand d’ER, pour identifier les militants ou les cadres qui vous sont géographiquement proches ou pour nous informer sur vos envies ou compétences ou expériences. Une université cela sert aussi, et peut-être même surtout, à cela.

Je vous invite aussi, cadres et militants, à avoir bien conscience de la grande diversité de nos profils, ce qui est un atout et une faiblesse, et à l’accepter.

Les parcours qui peuvent conduire un individu à s’engager à ER sont multiples. Le militant ultra formé et structuré pourra avoir du mal à communiquer avec celui à qui le ciel est tombé sur la tête en visitant un site sur le 11 septembre et qui éberlué et curieux découvrira une vidéo de Soral sur Youtube. Et réciproquement. Le marxiste et le Maurassien, l’amateur de médecines douces en lutte contre le lobbie des laboratoires, le gaulliste et l’antigaulliste. On a même des tenants du matriarcat révolutionnaire !

Il est très important d’avoir à l’esprit que les circonstances qui peuvent amener un individu à entrer en rébellion intelligente contre le système sont multiples et sont toutes respectables. Ce qui importe c’est ce que l’on fait de sa révolte.

Pour faire face à ces difficultés que rencontrent toutes les organisations, et particulièrement les organisations récentes, nous avons un atout rare pour une petite organisation : nous avons un leader. Je veux dire, un vrai leader. Nous avons un leader supérieurement intelligent, charismatique, connu et qui a produit une œuvre relativement accessible et redoutablement efficace. Un type pas bête sans aucune conscience politique peut acquérir une vision politique cohérente en s’appuyant uniquement sur les bouquins d’Alain. Peut-être même, en se contentant des interviews.

Je vous invite donc tous à profiter pleinement de ces deux journées privilégiées loin de notre monde médiocre, non pas comme des consommateurs, mais comme des citoyens : en nous demandant ce que nous pouvons faire pour nous même, pour ER, pour le peuple, pour la France et partant pour l’humanité .

Bonne université, Merci à vous.

Marc George
Secrétaire général d’Egalité & Réconciliation