Jusqu’au 15 septembre, les pompiers, comme l’ensemble des professionnels de santé concernés, doivent présenter un test covid négatif, s’ils ne sont pas encore vaccinés, pour pouvoir travailler. Une poignée d’entre eux n’ont pas présenté ce test lundi pour leur prise de poste, ce qui a conduit à leur suspension, avait indiqué jeudi matin le quotidien régional le Dauphiné Libéré, citant trois d’entre eux.
« Je me suis présenté à la garde et je me suis fait jeter comme un moins que rien, après 21 ans de service. Mon autotest n’a pas suffi », a raconté l’un d’eux au journal. « Il a fallu faire des exemples et on a été les premiers à en faire les frais. »
Pascal Lorteau, le directeur du SDIS de la Haute-Savoie, a confirmé auprès de l’AFP que « moins d’une dizaine » de sapeurs-pompiers, volontaires ou professionnels, ont été suspendus depuis lundi « car ils n’avaient pas produit de résultat négatif » de test. Il précise que les pompiers cités par le Dauphiné Libéré ont depuis vu leur suspension levée car ils se sont « mis en conformité ».
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Selon l’application progressive de cette obligation – qui concerne les soignants et les salariés des Ephad notamment –, il faut présenter au moins un test négatif jusqu’au 15 septembre, puis au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 jusqu’au 15 octobre pour ne pas être suspendu. Pour les sapeurs-pompiers professionnels, cela entraîne une suspension de salaire.
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