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Deliveroo, Foodora ou Uber Eat... les livreurs à vélo en grève

Le quotidien, "c’est marche ou crève"

Se faire livrer une pizza ou des sushis devant les demi-finales de la Coupe du monde pourrait être compliqué cette semaine. À partir de dimanche et pendant une semaine, les livreurs à vélo des plateformes Deliveroo, Foodora ou encore Uber Eat sont appelés à la grève.

 

 

Aucun salaire garanti. Ils dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail. Certains estiment qu’ils sont ce que l’uberisation a fait de pire car les livreurs travaillent sous le statut d’auto-entrepreneur : ils n’ont donc aucun salaire garanti. Leurs journées durent également entre 9 et 10 heures mais ne rapportent qu’entre 50 à 60 euros de chiffre d’affaires.

 

« On vous remplace tout de suite »

Pour Hadrien, du collectif des livreurs parisiens, qui appelle à la grève, les applications comme Deliveroo, Uber Eats et autres Foodora profitent du nombre pléthorique de coursiers à vélo qui sont plus de 10.000 à Paris.

« Si vous n’êtes pas contents, vous prenez la porte et on vous remplace tout de suite. On a déjà les effectifs pour vous remplacer », constate-t-il. « C’est marche ou crève sur tous les aspects. Vous êtes en livraison, vous avez un accident, ce n’est pas grave, vous êtes immédiatement remplacé, vous n’êtes même pas payé sur la livraison que vous étiez en train d’effectuer. C’est pour ça que l’on essaye de faire un grand mouvement pour renverser le rapport de force, que l’on ait enfin notre mot à dire dans cette politique là », insiste le livreur.

Lire l’article entier sur europe1.fr

 

 

L’ultralibéralisme, son profit privé, ses pertes sociales,
à lire sur Kontre Kulture :

 

Le spectre de l’uberisation généralisée, sur E&R :

 






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51 Commentaires

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  • #2002583
    Le 10 juillet 2018 à 15:10 par Sylvain
    Deliveroo, Foodora ou Uber Eat... les livreurs à vélo en grève

    Cela dépend qui tu es. Si tu es coureur cycliste, si tu aimes les circuits courts en ville, si tu peux rouler à plus de 40 km/h, si tu es le + endurant, si tu as le jump sur les trottoirs, ce job, c’est le salaire et l’entrainement pour les compétitions en même temps, même plus besoin d’aller rouler après le boulot. En plus, tu es calé sur le matos. Si tu as la classe en sport, c’est 2000/3000/4000 euros le mois, sans compter les primes de compétition et les mensuels fixe des équipes

     

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    • #2002664
      Le Juillet 2018 à 18:40 par Pastounak
      Deliveroo, Foodora ou Uber Eat... les livreurs à vélo en grève

      En respirant 5 jours par semaine et plus les diesel, certains sont hospitalisés pour des malaises.

      "Livreur à vélo : un métier à risques" (FranceTVInfo, 07/09/2017)

       
    • #2002883

      Je suis désolé mais tu te trompes, jamais tu ne te feras plus de 3000€ ( pour peut être 60h pour une semaine ), j’ai fais ce metier pendant un an et pourtant j’étais bon cycliste, sportif, endurant avec du bon matos, je sais sauter des trottoir...etc
      Après un an de courses et une extrême prudence+hygiène, une tendinite, la clavicule et un pouce fracturé.
      Ce job ne rapporte par beaucoup d’argent d’autant plus quand on sait qu’un smic c’est à peut prêt 3000€ (ref : conférence gesticulé sur le travail)

       
  • #2002588
    Le 10 juillet 2018 à 15:22 par Dr. Celticus
    Deliveroo, Foodora ou Uber Eat... les livreurs à vélo en grève

    C’est le rêve américain !
    Ils le vivent enfin et ils crachent dans la soupe ces malpropres.

     

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  • #2002611

    Pour nous en sortir, il faudra réinventer les corporations de métier !
    En nous passant de l’avis de tous les syndicats et en forçant le gouvernement par notre nombre .
    Personne ne pourra travailler pour Uber ou truc sans etre membre de la corporation !
    _

     

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  • #2002625
    Le 10 juillet 2018 à 17:17 par vigile
    Deliveroo, Foodora ou Uber Eat... les livreurs à vélo en grève

    Les maquereaux - souvent étrangers - de ces entreprises paient les coursiers "à la course" comme au XIXème siècle on était payé "aux pièces" . Le bébé-Rothschild débourre sur le Code du Travail . Il est vrai qu’il n’a jamais travaillé . Régression sociale pire qu’avant le Front Populaire et ses 40 heures . Les écolos au pouvoir se frottent les mains : les poumons des livreurs servent de filtres à particules . Des dizaines de milliers de cancers du poumon dans 10 ans - seront-ils seulement reconnus comme maladies professionnelles ? Maître Damien Viguier doit savoir qu’ils violent le Droit .

     

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    • #2002937

      Une heure de vélo à Paris en roulant pépère ce n’est sans doute pas dangereux . Mais 8 heures par jour à fond la caisse c’est très dangereux pour la santé et la sioniste Buzyn devrait faire voter une loi pour l’ INTERDIRE, ce qu’elle ne fera pas pour ne pas pénaliser ses coreligionnaires propriétaires des "plates formes" .

       
  • #2002635

    Quelqu’un pour m’expliquer en quoi c’est de l’esclavage ?
    Ca a l’air évident pour tout le monde mais moi j’y vois un travail fait contre rémunération. Ok c’est du freelance, mais ca change quoi au juste ?

    Si les livreurs le font a priori c’est qu’ils y trouvent leur compte non ?

     

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    • #2002666
      Le Juillet 2018 à 18:42 par michel amm
      Deliveroo, Foodora ou Uber Eat... les livreurs à vélo en grève

      Expliquez-nous pourquoi "Vous" n’y trouvez pas votre compte et qu’eux y trouvent leur compte ?

      Parce que je ne doute pas un instant que jamais vous ne ferez ce qu’ils font pour le prix qu’ils sont payés.

      Le libéralisme c’est la liberté pour tous : vive la liberté dites vous.

      Le lion a la liberté de manger le lapin ET le lapin à la liberté de manger le lion.

      Le lapin y trouve son compte, bien sur !

      A mon avis vous vivez pas chez les lapins et vous vous faites livrer vos pizzas.

      Évidemment, si on commence à réfléchir, le goût des pizzas livrées n’est plus le même.

       
    • #2003018

      Employer le terme esclavage, c’est symbolique en fait !

      C’en est (et je rejoins les autres camarades), car en regardant l’évolution de la société numérique de services tertiaires ( la "start-up nation"), que constate-t-on ?

      Pléthores de jobs faits par des gens pas trop éduqués, pas trop issus de milieux favorisés, destinés uniquement à faciliter la vie d’une autre classe, ce qu’on pourrait appeler le bobo urbain surmené, évoluant dans le tertiaire !

      Leur apporter leur bouffe, leur livrer leurs colis, venir les chercher en bagnole lç où ils se trouvent, quand ils sifflent via le smartphone, faire le ménage des "executive women", parce que lorsque elles rentrent du taff, elles sont trop épuisées...il suffit de regarder l’articulation des pubs ( quand parfois j’allume la télé le soir....), toute la société semble prendre une direction unique : il existe une sorte de nouvelle "aristocratie", tellement valorisée, tellement mise au devant de la scène (ce que faitr la macronie depuis Mai 2017), qu’il semble impératif que le reste de la société et ses membres, n’aient que pour objectif principal, de servir (et le faire bien, car les aristocrates donnent des notes, via le sacro-saint smartphone...) cette nouvelle aristocratie !

      Bref, on en revient à une sorte de Moyen-Âge 2.0 ( je fais dans le facile, Claire Colombi et ses travaux nous ont bien expliqué que ce qu’on désigne par le Moyen Âge, n’avait pas grand chose à voir avec les mensonges des livres d’histoires, écrits par les vainqueurs de 1789 et leurs fidèles scribouillards....), où on présente les choses simplement :il y a une petite classe qui "tire" le système ( en Macron, "les premiers de cordées"), et....les autres...( en Macron, "ceux qui ne sont rien", en Hollandouille, "les sans-dents".....) et la seule manière pour les seconds de s’en sortir, est de devenir des serviteurs fidèles, zélés et attentionnés, au service des premiers.

      Et vous savez qu’en langue française, de serviteur à esclave, eh bien, la limite est vite franchie.

      Adishatz

      H/

       
    • #2003181

      Je comprends tout ça. Je suis moi même dévelopeur dans une des startups en question (j’ai même des parts de la boîte).

      Pour être honnête je n’arrive pas a trancher sur cette question, car selon la théorie de la concurrence, si les conditions de travail sont si mauvaises, une autre startup proposant des meilleurs taux horaires devrait voir le jour et racler la mise.

      Sinon je suis d’accord sur l’aspect flemme (on tend a devenir des estomacs sur patte pour reprendre Pierre Hillard).

      De toute façon d’ici quelques années MAX les livraisons seront faites par des robots autonomes (que je programmerai !) donc la question est-elle réglée ?

       
    • #2004538

      @yopx
      Du haut de vôtre magistère, êtes vous certain que ce ne seront pas des ingénieurs informatiques Indiens ou Chinois qui programmerons ces futurs robots ?
      Etes vous sur également que votre profession aussi importante soit elle ne sera pas uberisee également ?
      Vous devez être jeune et entrain de penser printemps.

       
  • #2002684

    Hadrien et ses congénères francais (de souche) ? Si il ne sont pas contents des conditions de travail c est pas grave , il y a dèja plein de migrant branchés sur ce boulot. A Lille il n y a que ça . Par ailleurs, il faut vraiment être un zigoto, ou un fragile servile pour faire ce boulot, allez servir des paillasses devant la télé, je préfère encore perdre mon temps dans les bouchons .

     

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  • #2002765

    Bonjour à tous,

    On crache sur les esclavagistes mais pourtant on continue à commander via ces plates-formes je m’interroge sur la légitimité des critiques faites à UBER.
    On voudrait perdre du poids tout en continuant à se gaver de sucre sans efforts dans l’ensemble mesdames et messieurs on fait rire à écouter.
    La vie en rose sur nos boulevards pour nos jeunes tâcherons sans conventions collectives juste pour le plaisir d’être livré à domicile.
    Putain que le monde est triste à écouter tous ces donneurs de leçons acteurs majeurs de la détérioration de notre société à participer à leur propre chute.
    Réveillons-nous car demain nos enfants n’auront plus rien à espérer de NOS espoirs.

    Amen

     

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  • #2002830
    Le 11 juillet 2018 à 05:43 par Silence Radio
    Deliveroo, Foodora ou Uber Eat... les livreurs à vélo en grève

    Excusez mon ignorance, mais est-ce que ce genre de boulot est obligatoire ? Est-ce que ce sont des postes que Pole-Emploi vous propose et que vous devez accepter ?

     

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  • #2002844

    N’importe quoi ! Personne ne t’a forcé à être entrepreneur. Si tu voulais un salaire et des garanties, fallait être fonctionnaire ou travailler pour une entreprise. Si tu as crée la tienne, c’est que tu pensais pouvoir gérer. L’indépendance, ce n’est pas fait pour tout le monde. Vivre sur le fil, c’est dangereux, il n’y a pas de sécurité. Mais on est libre et on peut gagner beaucoup d’argent.
    Si tu as choisi ce statut, tu n’es pas obligé de faire des courses pour 3 sous, il y a des tas d’autres opportunités. Et si c’est trop dur pour toi, retourne faire des préparations de commande. Ou cherche un endroit où tu seras mieux loti, trouve-toi une bonne planque.

     

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  • #2003087
    Le 11 juillet 2018 à 18:00 par Montcalme
    Deliveroo, Foodora ou Uber Eat... les livreurs à vélo en grève

    L’Inde vient de passer devant la France en terme economique. Pour avoir ete a Bangalore, les chauffeurs et livreurs ne se font pas priés, paiement majoritairement en cash (autorisé dans Uber). Ils fonctionnent avec 2 telephones et 4-5 applications (transports, livraison express, courses)... Semblent tres debrouillard et volontaires.

    La difference ? Le prix du logement, la fiscalité,le cout de la bouffe...
    Le probleme de la France : elle se tier-mondise depuis 50 ans tout en maintenant un cout de la vie et une taxation affolante... la qualite des prestations medicales/scolaire/infrastructures s’est enormement dégradé, mais on a jamais ete autant taxé.
    Bref le soucis c’est le code du travail, c’est aussi notre economie completement réglementée, toutes ces lois a la con qui empechent la concurrence, detruisent l’emploi et l’industrie.
    Notre futur : torcheur de cul en Ephad et livreur de pizza.

     

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    • #2003243
      Le Juillet 2018 à 23:26 par Pascal397
      Deliveroo, Foodora ou Uber Eat... les livreurs à vélo en grève

      Le soucis primordial : c’est qu’une minorité a le pouvoir de créer et de jouer ainsi sur la valeur de ce qui gère nos échanges : la monnaie.
      Tout le reste découle de ce pouvoir.
      Comment solutionner le problème sans soumission ni rébellion ? d’abord comprendre l’origine du problème ( sur l’aspect monnaie, cf Gérard Foucher entre autres ) pour en saisir tous les rouages puis renouer avec la solidarité entre voisins, savoir demander un service et savoir rendre des services... je sais, ce n’est pas facile, mais c’est la seule solution qui évitera qu’on continue de se foutre sur la gueule pour les prétextes fallacieux que les bonimenteurs médiatiques professent depuis des siècles.

       
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