Le 14 août, nous revenions sur le harcèlement de Rue89 et de certains de ses collaborateurs par le pseudo-hacker franco-israélien Grégory Chelli. Six semaines plus tard, nous sommes au regret d’annoncer le décès du père de notre journaliste Benoît Le Corre, qui avait fait un infarctus après avoir été victime de deux atroces pièges téléphoniques de celui qui se fait appeler Ulcan.
Le père de Benoît avait été plongé dans un coma artificiel après son infarctus, cinq jours après un premier appel d’Ulcan lui annonçant la mort imaginaire de son fils, puis un second appel à la police provoquant une intervention musclée de la police à 4 heures du matin chez lui, pensant y découvrir les cadavres de sa femme et son enfant.
Il s’est éteint mardi matin à l’hôpital, sans avoir repris connaissance.
Comme nous l’écrivions en août, en raison d’antécédents familiaux et d’une hyperactivité professionnelle, le père de Benoît était une personne à « hauts risques », selon les médecins. Mais il est difficile de ne pas faire le lien avec le stress éprouvé les jours précédant cet infarctus.
Rue89 présente à Benoît et à sa famille ses plus sincères condoléances et se tient à leurs côtés en ce moment douloureux.
Plusieurs plaintes ont été déposées par Rue89, par la famille de Benoît Le Corre, et par moi-même, s’ajoutant à de nombreuses autres de personnes et d’institutions visées par le harceleur franco-israélien. Malgré l’ouverture d’une information judiciaire française et la désignation d’un juge d’instruction, elles sont restées sans suite jusqu’ici en l’absence, semble-t-il, de tout mouvement du coté des autorités israéliennes.