Déjà, en 2015, Ariane était menacée par SpaceX sur le marché des lanceurs :
Le constructeur des fusées Ariane s’apprête à supprimer 600 postes en France et en Allemagne d’ici à la fin 2022 pour regagner en compétitivité, notamment face à la concurrence de l’américain SpaceX, a-t-on appris auprès de la direction et des syndicats.
« Nous avons effectivement annoncé un plan d’adaptation des effectifs d’un maximum de 600 personnes qui concerne la France et l’Allemagne », a déclaré à l’AFP la directrice des ressources humaines de l’entreprise, Florence Gallois.
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« Tous les postes de travail sont concernés, sauf les personnels en atelier », a précisé une source syndicale. Les suppressions de postes envisagées touchent en effet les « fonctions liées à la structure de l’entreprise », comme la gestion de projets ou les fonctions support, selon Mme Gallois.
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Dévoilé par l’hebdomadaire Challenges, ce plan vise à redonner de la compétitivité et réduire les coûts du fabricant des fusées Ariane face à la féroce concurrence de l’américain SpaceX et ses lanceurs réutilisables.
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Viabilité économique d’Ariane 6
Un accord franco-allemand conclu en juillet prévoit que l’Agence spatiale européenne (ESA), dont les deux pays sont les principaux contributeurs, apporte un financement supplémentaire de 140 millions d’euros par an pour assurer la viabilité économique d’Ariane 6.
L’accord franco-allemand comprend également le transfert de la production de Vinci, le moteur réallumable de l’étage supérieur du lanceur, de Vernon (Eure) vers le site d’Arianegroup à Ottobrunn, en Allemagne.
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Mais Philippe Gery dit craindre qu’il en appelle d’autres. Comme celui du moteur Prometheus, fer de lance de la stratégie européenne pour rester dans la course à l’espace face à la compétition internationale. Moins coûteux, polyvalent et réutilisable, ce futur moteur fabriqué à 70 % en impression 3D est développé à Vernon.
Le transfert de Vinci « pourrait signer la fin de l’usine de Vernon à plus long terme », estime Philippe Gery. Cette dernière employait 952 CDI fin décembre 2020.
« Rien ne nous fait croire que le plan de 2500 effectifs en moins d’ici 2025 n’est plus d’actualité », a réagi Benoit Dalgalarrondo, délégué syndical CGT, même si la direction refuse de se projeter au-delà de 2022.
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