Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali a annoncé, mercredi 20 juillet, inviter « monsieur Olivier Salgado, porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) à quitter le territoire national dans un délai de 72 heures. »
[…]
Communiqué du MAECI invitant Monsieur @olivier_salgado , Porte-parole de la @UN_MINUSMA à quitter le territoire national dans un délai de 72h, suite à sa série de publications tendancieuses et inacceptables portant atteinte au partenariat du Mali avec la MINUSMA et d’autres pays. pic.twitter.com/SasAXMWbmg
— Ministère des Affaires étrangères du Mali (@MaliMaeci) July 20, 2022
[…]
À New York, le porte-parole de l’ONU Farhan Haq a réagi. L’ONU « regrette profondément » cette décision et tente d’éclaircir la demande des autorités maliennes.
« Nous savons et regrettons profondément la décision des autorités maliennes de demander à un membre de l’équipe de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali de quitter le pays sous 72 heures. Il est important de rappeler que le personnel de l’ONU ne peut pas être déclaré persona non grata – c’est contraire aux obligations de la Charte des Nations unies, y compris celles concernant les privilèges et l’immunité de l’ONU et de ses équipes. La Minusma et le siège sont en train de prendre les mesures adéquates pour un suivi de ce dossier avec les autorités concernées. »
Dans les faits, la junte malienne n’est pas la première à demander ainsi le départ de sept employés de l’ONU. L’Éthiopie l’a fait en octobre 2021. L’ONU a alors rappelé à Addis-Abeba que cette décision était illégale.
Lire l’intégralité de l’article sur rfi.fr