On dirait bien qu’il sera difficile d’étouffer tranquillement l’affaire du réseau pédophile au Parlement anglais. Ces derniers jours, pas mal de gens se sont mis à parler dans les médias, et on en apprend de belles.
Par exemple, un ancien militant du parti conservateur a avoué qu’il fournissait des mineurs pour les partouzes de ces messieurs les amis de Thatcher, un autre, ancien du MI5, nous apprend qu’il a retrouvé plusieurs victimes de politiciens, et qu’il avait tout dit à ses chefs... Pendant ce temps-là, Cameron a lancé deux enquêtes dont on sait déjà qu’elles n’aboutiront à rien.
L’affaire, c’est donc que des dossiers concernant des pédophiles du parlement anglais ont disparu mystérieusement des placards du Home Office, le ministère de l’Intérieur.
On a aussi appris que vers la fin des années 70, début 80, le même Home Office a financé un groupuscule de pédophiles, le Paedophile Information Exchange (PIE), qui réclamait l’abaissement de la majorité sexuelle à 4 ans et s’infiltrait parmi les mouvements LGBT.
Un ancien du Home Office a expliqué que ce financement était destiné à faire chanter les politiciens pédophiles.