Conférence de Michel Drac à Toulouse
11 novembre 2011 05:36, par BabaoRhumSur la question centrale de la fin à venir du pétrole, pivot de la réflexion de Michel Drac (avec la fin plus lointaine des sources de minerais), il explique avoir pris l’avis de techniciens et ingénieurs et ne reconnait pas comme probable l’émergence de nouvelles sources énergétiques, liées à un bouquet d’innovation technologique (il évoque la fusion).
Et bien, à la réflexion, ça m’étonne très très fort, une telle position.
Nicolas Tesla n’avait-il pas proposé un moyen de production d’énergie électrique sur la base des financements de JP Morgan (de mémoire), qui lui ont valu qu’on lui coupa les financements, au titre que sa source d’énergie était telle qu’elle ne pourrait être taxée ? On sait que les travaux de Tesla n’ont pas connu le retentissement mérité. Il parlait plus d’une dizaine de langue et a déposé des centaines de brevets. L’oligarchie est bien consciente de cela, n’est-ce pas ?
Ensuite, n’y a-t-il pas eu d’autres chercheurs dans le domaine de l’énergie qui ont eu des problèmes ? C’est facile d’enterrer la voiture à eau de Stanley Meyer, mais était-il véritablement un imposteur comme je l’ai entendu de gens qui prétendent en connaître suffisament sur le dossier en lisant Wikipédia ?
Enfin, cette histoire d’énergie du point zéro, on parle aussi d’énergie du vide. Cette affaire d’énergie surnuméraire (plus d’énergie en sortie du système qu’en entrée)... N’y a-t-il rien de sérieux la-dedans ?
Qu’il me soit permis de rappeler le principe physique de "Casimir" qui énonce que dans une enceinte sous vide, deux plaques parallèlement disposées, séparées par la distance de Plank (c’est le nom donné à une distance spécifique), sont plaquées l’une contre l’autre par une force née des "fluctuations quantiques du champ électro-magnétique" (en l’absence d’une source externe, il y a des fluctuations perpetuelles) apparaissant autour des deux plaques, mais pas entre elles, du fait de l’espace trop réduit (effet comparable en cela à celui de la pression atmosphérique autour des plaques s’il y avait le vide uniquement entre les deux plaques). Cet effet Casimir implique qu’il y a apparition d’une force ET déplacement (donc travail d’une force sur une distance) donc énergie, sans source externe au système décrit. Pour moi, la simple existence de ce principe admis par toute la communauté scientifique DÉMONTRE la validité de la réflexion sur l’énergie du vide !
Merci de m’avoir lu. Je serais ravi de lire vos réactions.