L’antisionisme ayant pris depuis les années 1980 un tournant clairement anti-occidental, tiers-mondiste, puis wokiste, donc anti-français en France (cf. LFI), il ne faut pas s’étonner qu’il déclenche ce type de propos par réaction. En Occident, la répartition des camps se fait selon un clivage entre conservateurs et progressistes, les seconds étant capables d’associer le LGBT au Hamas, voir Judith Butler :
« Judith Butler expliquait en 2006 qu’"il est extrêmement important de considérer le Hamas et le Hezbollah comme des mouvements sociaux progressistes, qui se situent à gauche et font partie d’une gauche mondiale". Ils feraient même partie de la cause révolutionnaire internationale, comme l’assuraient dès 2000 Hardt et Negri : "La postmodernité du fondamentalisme se reconnaît à son refus de la modernité comme arme de l’hégémonie euro-américaine – à cet égard, le fondamentalisme islamique représente bien un exemple paradigmatique". »
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