Bientôt les F16 vont arriver en Ukraine , sitôt que les pistes d ’envol en train d ’ être construites seront achevées ; ces pistes sont préparées sur le sol ukrainien mais tout proche de la frontière polonaise permettant ainsi une protection anti missile des pistes depuis la Pologne ( sensée déclarativement ne défendre que le sol polonais mais l ’ implication de l ’Otan monte encore d ’un degré s ’il était possible ) . Les russes ont averti qu ’ils détruiront ces pistes ; mais la situation peut entraîner que des missiles russes finissent malencontreusement leur course en Pologne ou pire les dirigeants russes peuvent décider de frapper les batterie de l ’Otan sur le sol de la Pologne .Cela n ’entrainerait pas l ’Otan et donc les Etats -Unis dans l ’affrontement avec la Russie car ils ne veulent pas de cet affrontement direct mais lui pourrait donner un motif ( escompté ) à l ’entrée de troupes polonaises ou françaises ou autre proxys sur le sol ukrainien . Tout cela arrivera très probablement puisqu ’il suffit qu ’on veuille que cela arrive : " il n ’y pas de lignes rouges " a t on fait dire à Macron ; à quoi Poutine répond "pour nous non plus " ; mais comme le dit Madame Galactéros on feint de ne pas croire Poutine : il ne pressera jamais le bouton ! et d ’ailleurs Attali l ’a redit , après d ’autres : " l ’arme nucléaire est une arme de non emploi " . Donc poussons Poutine le plus loin possible et un moment ou un autre forcément il abdiquera , renoncera , se couchera . Voilà la tactique depuis le début d ’ailleurs dans le but que Poutine ne prenne pas trop d ’Ukraine ( les 20 % au plus qu ’il a conquis pas plus , là ça va , on a limité la casse , on garde l ’essentiel ) à l ’Otan car l ’ Ukraine n ’existe plus , occupée , confisquée , colonisée depuis le Maidan et même avant . Poutine lui continue imperturbable de gagner du terrain à l ’Otan , et il répondra raidement aux provocations car la dissuasion nucléaire russe a de quoi le rassurer et l ’assurer que l ’adversaire sera le premier à quitter la table de poker . A moins bien sûr que l ’ état profond dans sa folie de fuite en avant ne décide de friser les extrêmes ( contre la Russie ou l ’Iran ) par sa peur qu ’ à attendre il n ’ait encore plus à perdre , encore plus faible face à des ennemis encore plus forts . On dirait que l ’état profond est comme coincé et en situation d ’ échec mais en conséquence donc encore plus dangereux et fou .