Pour moi cet article reste dans la caricature des rapports de conflit homme-femme.
Or c’est tellement plus complexe.
C’est vraiment au cas par cas. Des hommes souffrent avec leur femme, des femmes souffrent avec leur homme, d’autres parviennent à se comprendre mutuellement et à cheminer.
On ne peut caricaturer ‘l’homme’ comme ‘la femme’. Il y a des hommes et des femmes, et multiples combinaisons des deux.
Il y a la simple drague dans le but de s’amuser, il y a les relations plus profondes et durables, sereines, difficiles, etc.
L’auteur déplore ne plus pouvoir draguer librement (en France on peut draguer, il y a des femmes qui joueront le jeu, d’autres non), et déplore la soumission des hommes à la fidélité, qui fait qu’ils ne sont plus de "vrais hommes". Or on déplore ici souvent la dégradation des moeurs et la sexualité débridée.
Il faudrait savoir.
Je ne suis pas pour le féminisme (les travers des femmes), mais pas non plus pour les travers des hommes prônés comme naturels et louables. On tombe toujours dans les extrêmes quand il s’agit des rapports hommes-femmes.
Tromper quelqu’un qui met sa confiance en vous, que ce soit par une union intéressée, par un adultère ou autre, que l’on soit homme ou femme, peut faire énormément souffrir.
A chacun de choisir son chemin en toute conscience.
Encore une chose : les mariages par intérêt n’ont jamais été l’exclusivité des femmes.
Et n’oublions pas non plus la vieille tradition des mariages arrangés, observée dans bien des pays au cours de l’histoire.