J’ajouterais qu’en plus de ses fonctions politiques et "scientifiques" l’histoire nous permet de trouver nos racines. Et à notre époque, tous est fait pour que les jeunes soient coupés de leurs racines, de leur passé, excepté un certain passé remodelé pour servir la cause d’un certain État du Moyen-Orient... Les BD, les vidéos, ne font qu’inventer des histoires sans lien avec notre histoire culturelle, religieuse, sociale, économique et politique. Résultats, les enfants en savent plus sur l’histoire de tel monstre d’une série télévisée, que sur l’époque de leurs grands-parents.
En présentant l’histoire comme un sujet scientifique, on la détache aussi de l’homme, on lui enlève son rôle d’aliment pour l’âme d’un peuple, d’une religion, d’une culture, d’une civilisation. On la dévitalise et on la rend inintéressante pour les jeunes élèves, parce que devenue trop pédante, trop pointilleuse.
De l’autre côté l’histoire-action s’approprie notre passé et le réécrit avec ses lunettes, pour nous couper de notre passé réel et nous en coller un fictif.
Autrefois, les peuples transmettaient oralement leur propre histoire à leurs descendants. Et les nouvelles générations se sentaient fortifiées par ce passage de témoin.
Actuellement, la plupart des élèves se désintéressent de l’histoire parce qu’il est difficile de s’identifier à de la manipulation ou parce que devenue trop sèche par la terminologie scientifique.
Pourtant un peuple sans racines est un peuple sans avenir !
Merci à E&R et Kontre Kulture de diffuser des livres historiques qui nous sortent de ce carcan !
Merci à Monsieur Peltier pour ses réflexions et ses publications !