Référendum en Écosse : David Cameron lance une mise en garde
16 septembre 2013 05:30, par ApocrypheEt les Anglais, on ne leur demande pas leur avis ?
Qu’est-ce qui se passera si une majorité des Ecossais dit oui, mais qu’une majorité des Anglais est contre la séparation ?
C’est difficile de récupérer un état sécessionniste, mais pas impossible, on l’a bien vu avec Lincoln aux Etats-Unis. Ca fait juste quelques millions de morts.
Alors, guerre de Sécession Britannique en vue ?
Ca se passera avant ou après la guerre de Sécession Espagnole ? Au point où on en est, on peut tout imaginer, car depuis que la boite de Pandore du Kosovo a été ouverte (par nous-mêmes), mettant fin officiellement au principe de l’intangibilité des frontières, tout devient possible.
Après tout, le destin qu’on a fait subir à d’autres nations (Yougoslavie, Irak, Libye, Syrie), c’est-à-dire destruction de l’unité de ces pays, c’est peut-être le destin que le sort nous réserve aussi.
Comme disait l’autre, on ne fait pas d’omelettes sans casser des oeufs. La destruction des nations, c’est un passage obligés pour établir leur foutu gouvernement mondial.
Le point positif dans tout ça se sera peut-être un sursaut nationaliste des Anglais, ce serait étonnant de voir le peuple anglais basculer du côté de la résistance à cause de l’Ecosse.
Personellement en tant que Français je suis mitigé sur cette question de l’indépendance de l’Ecosse. Autant je peux comprendre que les Ecossais puissent désirer retrouver leur indépendance, autant je peux comprendre que les Anglais n’en veulent pas du tout, car pour eux cela signifierait un affaiblissement.
C’est comme si la Bretagne voulait reprendre son indépendance de la France, la majorité des autres français seraient contre, en tout cas pour ce qui est des patriotes.
Nous autres Français avons bien déclanché la Grande Guerre pour l’Alsace-Moselle. En général une nation supporte très mal qu’on l’ampute, surtout lorsqu’il s’agit d’une grande nation. Demandez-donc à Hitler.
D’ailleurs ceux qui sont à la manoeuvre derrière tous ces mouvements séparatistes ou régionalistes en Europe, ce sont des minorités agissantes très actives (comme souvent), mais pas celles auxquelles ont est habitué. Cette minorité agissante en l’occurence c’est celle des descendants des 12 millions de déplacés allemands de la fin de la guerre (Sudètes, Silésie, Poméranie, Prusse) qui par le biais du lobbying régionaliste au sein de l’UE veulent retrouver leurs territoires perdus, mais par des voies légales cette fois-ci. Comme une quenelle de 45 aux vainqueurs d’hier.