(@ l’intelligent Robespierre, concernant votre commentaire du 09/08/2013 au sujet de Canguilhem :
plait-il ?
je ne garantis pas de l’entièreté de son oeuvre (et encore moins de son entourage !), mais on y trouve cette perle qui permet de faire de la science sans scientisme, sans réductionnisme :
il ne le dit pas comme ça, mais les physiciens appelent ça "l’émergence", quand la complexification d’un système fait émerger de nouveaux comportements, de nouvelles lois et un nouveau niveau de causalité.
cad qu’on peut étudier un niveau de la matière à ce niveau même (étudier la biologie cellulaire par le comportement des cellules, étudier la psychologie par sa propre réaction ontologique) et envisager des causalités multiples (problème psy= ?bio(génétique/environmt) ?psychologique(névrose/psychose) ?sociologique ?)
certains parlent "d’émergence inverse" pour dire qu’un niveau supérieur peut être causal dans un phénomène de niveau inférieur (le sociologique sur le psy par ex. ; Clouscard pensait que les pb psycho-somatique nouveaux venaient de la sociologie post-68. je ne sais si c’est vrai, mais ça n’exclut pas d’enquêter du côté sanitaire : additifs, pesticides...)
mais ce concept est déjà contenu dans celui d’émergence et en découle directement.

l’âme humaine est plus qu’une culture de neurones en boite de Pétri, mais les pierres ne pensent pas.
le point ultime échappe à la connaissance humaine
Dieu est-il l’ultime et unique niveau d’existence ? qui "rétro-agit" depuis le début ?
transcendance de l’immanence
ou comment réconcilier Giordano Bruno avec le Pape.
à méditer)