Hausse des défaillances d’entreprises en France en juin
10 août 2013 00:22, par seber
Il faut tout de même préciser certaines informations. Il existe des cycles, parfois subis, parfois voulus de faillites, qui dépendent beaucoup de la conjoncture et de la mode.
Par exemple, dernière en date, l’éclosion de magasins vantant la cigarette électronique qui commence à remplacer la mode des boutiques de téléphones portables. Certaines enseignes et commerces périclitent et préfèrent donc mettre la clé sous la porte pour recréer une autre société en repartant de zéro.
Il y a aussi les enseignes qui changent de nom, celles qui ferment d’un côté de la route pour s’installer en face car on y a créé une zone franche ou plus attractive. Il suffit de regarder autour de soi pour constater qu’une obsolescence rapide due au renouvellement permanent des besoins, des nouveautés technologiques absorbent une partie du chiffre des faillites. Certes, cela n’enlève rien au fait que beaucoup ferment par manque de clientèle, de rentabilité, etc. Et encore, je ne parle que du commerce, mais c’est de loin là qu’on trouve aujourd’hui le plus grand nombre de sociétés, car du côté de la fabrication pure, industrie et agriculture, on ne peut pas dire qu’il y ait beaucoup de créations nettes. Là aussi, les anciens patrons s’adaptent en suivant la conjoncture (agriculture bio, constructeurs de maison bois), ce qui, malgré les bonnes intentions écologiques, restent dépendantes du carcan législatif et économique du même système. Méfiance donc.