Les États européens se désintègrent
23 octobre 2012 15:23, par neribuLe but recherché n’est-il pas la disparition de l’état-nation ?
n’est-il pas plus facile de mettre à genoux une région, quelque soit sa puissance économique qu’une nation ?
comme l’a écrit Pierre Hillard dans son ouvrage " la décomposition des nations européennes de l’union euro-atlantique à l’état mondial" édition : F.X.de Guibert : *la nation, c’est la famille des familles"
discours lors de la réception en 2000 du prix Charlemagne de Clinton :
"l’unité de l’Europe est en train d’engendrer quelque chose de véritablement neuf sous le soleil : des institutions communes plus vastes que l’état nation parallèlement à la délégation de l’autorité démocratique aux échelons inférieurs.
L’Ecosse et le pays de Galles ont leurs propres parlements. L’Irlande du Nord dont ma famille tire son origine, a retrouvé son gouvernement.
L’Europe est pleine de vie et résonne à nouveau des noms d’anciennes régions dont on reparle : la Catalogne, le Piémont, la Lombardie, la Silésie, la Transylvanie etc... non pas au nom d’un quelconque séparatisme (?) mais dans un élan de saine fierté et de respect de la tradition (? ?).
La souveraineté nationale est enrichie des voix régionales pleines de vie qui font de l’Europe un lieu garantissant mieux l’existence de la diversité". (poils au pied).
On peut comprendre que le transfert de l’autorité politique de l’état se fasse au profit des régions car elles traitent, et ce depuis un certain nombre d’années directement avec les autorités supranationales de Bruxelles et des lobbyes qui n’ont pas grand-chose d’européens.
Pierre Hillard affirme : " si un président des Etats-unis a exprimé une telle satisfaction à l’égard du processus d’unification de l’Europe, cela signifie que les élites politiques américaines doivent y trouver un intérêt qui n’est sûrement pas celui des nations souveraines".
Lorsque l’on voit que ce président parlent d’anciennes provinces européennes alors que la plupart des américains ne savent même pas où se trouve la France, les Pays-bas ou l’Italie cela fait doucement rigoler...
Effectivement on peut craindre le pire... mais si cela arrive se sera avec le total consentement des imbéciles qui peuplent ces nations.