Dans une séquence diffusée sur Facebook, on peut voir un groupe de manifestants identifier le chef de l’État dans le jardin des Tuileries. Alors qu’ils cherchent à se rapprocher d’Emmanuel Macron, ses gardes du corps font barrage. Mais, alors que la séquence est diffusée en direct sur le réseau social, le président de la République se retourne pour entamer le dialogue.
Les manifestants, réclament l’interdiction des BRAV-M, les brigades de répression de l’action violente motorisées, une unité de la police régulièrement mobilisée au cours des derniers mois, notamment lors du mouvement des Gilets jaunes. Alors qu’Emmanuel Macron précise que « ce n’est pas le président de la République qui fait ça », il incite aussi les militants à garder leur calme.
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"Vous êtes mon employé monsieur le Président !"
Des gilets jaunes ont eu un vif échange avec Emmanuel Macron ce mardi
Ils lui ont demandé de "virer la BRAV" ⤵ pic.twitter.com/atQnQr4iJT
— BFMTV (@BFMTV) July 14, 2020
Balkany, Darmanin et les soignants
La discussion entre le chef de l’État et les manifestants part alors dans plusieurs directions successives. C’est d’abord le nom de Gérald Darmanin, contesté en raison de l’enquête pour viol, qui est évoqué. Comme ces derniers jours, le chef de l’État défend son ministre au nom de la présomption d’innocence : « Vous n’êtes pas juge, moi non plus. »
Les manifestants invoquent alors « l’injustice », citant le cas de Patrick Balkany, l’ancien maire de Levallois qui a été libéré le 12 février après une expertise médicale. Comme le note le manifestant, l’ancien édile dansait pourtant dans les rues de la ville des Hauts-de-Seine à l’occasion de la Fête de la musique.
C’est ensuite la politique même du gouvernement qui revient au centre de l’échange. « On sort à peine du coronavirus et on reparle déjà de la réforme des retraites. Pourquoi vous faites ça ? Le Premier ministre il ne veut pas se calmer ? » interroge ainsi un manifestant.
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Bonus : ce n’était pas la fête du 14 juillet pour Macron
#14juillet
Sur des Champs Elysées barricadés et interdit au public, pendant la Marseillaise, des ballons et une banderole se sont envolés depuis un immeuble. "L'économie nous coûte la vie" et "derrière les hommages Macron asphyxie l'hôpital". #Macron #soignants #GiletsJaunes pic.twitter.com/aA6UUxcgb9— Cerveaux non disponibles (@CerveauxNon) July 14, 2020