Grâce au journal Le Monde, je suis rassuré : les mères indiennes qui louent leur ventre et vendent leur bébé à de riches occidentales infertiles ou de riches homosexuels infertiles ne souffrent pas. En plus, ce ne sont pas les plus pauvres à qui l’on arrache leur bébé. On a plein d’idées reçues sur la GPA. Le Monde fait bien de nous remettre les idées en place, à quatre jours de la grande manif du 16 octobre contre ce deal organique sordide.
Pour soutenir sa thèse, le journal de BNP (Bergé Niel Pigasse) s’appuie sur une étude menée par la sociologue Virginie Rozée pour l’INED, l’institut national d’études démographiques, qui débouche sur une réalité « plus complexe et ambiguë ».
Déjà, on apprend, soulagés, que les loueuses de ventres ne sont ni pauvres ni analphabètes, et que les 135€ mensuels de la location abdominale dépassent le salaire moyen national. Ces femmes touchent, en tout, entre 2 800 et 7 000 euros, soit entre 20 et 50 salaires mensuels. L’argent permettant à la maman d’envoyer les enfants qu’elle n’a pas revendus dans une école privée, par exemple, ou de constituer une dot pour la fille à marier.
- Adhika (Surabondance, en hindi), se prépare à vendre son bébé à un couple d’homosexuels parisiens des médias
On voit déjà la justification arriver gros comme un éléphant asiatique. Dans le même ordre d’idée, pourquoi ne pas considérer que le vieux pédophile français qui part au Cambodge se taper des mômes permet en réalité aux frères et sœurs de son petit client de bénéficier d’une bonne éducation ? Pédophile brother and sister Aid, allons-y gaiement. En violant le petit frère, j’envoie la grande sœur à l’école…
Ainsi, Virginie Rozée peut écrire que la gestation est, citation, « une expérience relativement positive ». Ça évite aux mères porteuses de s’adonner à de vilaines tâches mal rémunérées. Et l’attachement à l’enfant ? Virginie balaye l’argument d’un revers d’ovaire : « Il n’y a pas d’attachement, elles ne veulent pas de l’enfant. Mais elles veulent savoir s’il va bien et voir à quoi il ressemble. » Va donc retirer un môme à une mère pour voir si y a pas d’attachement !
Tous les couples homos stériles de France qui lisent Le Monde seront donc rassurés, ils peuvent aller acheter leur môme l’esprit tranquille. Quant à la journaliste qui a écrit ce papier, on espère que son ode à la GPA lui vaudra un bon avancement chez BNP, Bergé Niel Pigasse. Sinon, elle peut toujours revendre son propre gosse, puisque c’est pas traumatisant.
- John et Tom s’aiment mais sont obligés de s’acheter des bébés car la nature, cette idiote, n’a pas prévu de « grosset » (grossesse masculine)
On aimerait savoir comment la mère Taubira, qui est accessoirement une mère, considère la GPA et sa promotion dans le prestigieux journal du soir. Tout porte à croire qu’elle a occupé le poste de ministre de la Justice – il suffit de voir sa réforme des prisons – pour faire passer la loi sur la PMA-GPA, en tout cas pour rendre possible ces pratiques. Avec l’alibi humaniste des pauvres couples homosexuels qui ne peuvent – étonnamment – pas avoir d’enfants. Et si Taubira avait été la taupe de Pierre BerGPA, coactionnaire du journal Le Monde, dans le gouvernement ?
En matière de politique, tous les coups pendables sont possibles. On n’est jamais assez tordu quand on cherche les vraies motivations des uns et des autres derrière les discours humanistes de merde. Il faut croire ces menteurs professionnels, sinon, on n’est pas démocrate.
Un qui n’est pas tellement démocrate, c’est le Salah Abdeslam, seul survivant de la soirée cauchemardesque du 13 novembre 2015. Un survivant étonnamment protégé par les autorités. Car Salah ne veut pas parler. Il ne dira rien. Le pékin moyen se dit alors : mais pourquoi on torture pas cette ordure pour le faire parler ? Les simples penseront qu’il a eu des scrupules au dernier moment, et a laissé les autres salopards commettre le massacre. Les tordus penseront que s’il est vivant, c’est bien parce qu’’il avait un rôle très particulier dans l’attentat, qu’il a trahi ou manipulé la bande de tueurs, les engageant dans un jeu de massacre qu’ils ne contrôlaient pas. Pour des commanditaires que nous ne connaissons pas, mais que le pouvoir connaît, puisqu’il protège Abdeslam.
- Dans La Balance (1982), Philippe Léotard, alias Dédé, refuse de balancer
Heureusement, nous ne pensons pas de manière aussi tordue, et nous faisons confiance à la justice de notre pays, celle de Taubira ou d’Urvoas, pour faire toute la lumière sur ce happening oligarchique, pardon, sur cet attentat islamiste. Mais si d’aventure on apprend que des officiels sont compro…, changement de sujet !
Tout à l’heure on parlait de l’Inde, eh bien figurez-vous qu’elle est proche de la France, et pas seulement pour la GPA des pédos.
La France arrive en 2015 en tête des pays qui ont censuré des pages Facebook avec 38 000 contenus supprimés, devant l’Inde et ses 30 000, et la Turquie, qui n’en a zappé que 10 000. Il ne faut pas prendre cette stat à la lettre, puisque la plupart de ces comptes faisaient l’apologie du salafisme, du djihadisme ou du terrorisme. La France reste le pays de la liberté, merde.
- Quand c’est gratuit, c’est toi le produit !
Il reste quand même une sale habitude de Facebook, de supprimer des contenus – textes, photos ou vidéos – qui dérangent… on ne sait qui. Un jour on met un truc en ligne, le soir on est bloqué. Ça peut être une innocente paire de seins, mais aussi une vidéo jugée « complotiste », ou une caricature d’Éva Joly. Facebook, cette usine machiavélique à pomper les données et les goûts perso, vire logiquement au cloaque à dénonciations, un paquet de gens jugeant les contenus des autres « inappropriés ». Donc, ça balance à tout va, et certains pékins, qui n’ont rien d’autre à faire dans leur journée, passent leur temps à dénoncer les individus méprisables qui ne pensent pas pareil, uniquement pour se faire bien voir des autorités. Ces larbins bénévoles de la bien-pensance existeront toujours, c’est inhérent à l’esprit humain, le triptyque bassesse-jalousie-délation.
Conséquence : si un pédophile connu se tient bien, sur Facebook, et dit des choses bien-pensantes, son compte ne sera pas fermé. Elle est pas belle, la vie ?