Le ministre de l’Intérieur a annoncé ce mercredi 12 octobre qu’il portait plainte, au lendemain de la découverte à l’intérieur du centre Pierre Mendès France l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne de tags hostiles aux forces de l’ordre.
Ces inscriptions sont « constitutives d’apologie de crimes contre des policiers », affirme Bernard Cazeneuve dans un communiqué. « Les auteurs de ces inscriptions seront identifiés et interpellés » et « devront en répondre devant la justice », assure-t-il.
VIOLENCE POLICE @Place_Beauvau porte plainte après la découverte de tags ce matin sur les murs de l'Université de Paris-Tolbiac pic.twitter.com/LGwzes7ICE
— infos140 (@infos140) 12 octobre 2016
Sur son site, le syndicat policier Alliance a publié des photos des quatre tags écrits en noir ou en rouge sur les murs des couloirs de l’université, rue de Tolbiac dans le sud-est de Paris, avec comme slogan « Frapper vite, frapper fort, un bon flic est un flic mort », ou encore « J’ouvre une bouteille à chaque fois qu’ils ferment le cercueil d’un flic ».
Des tags « inacceptables », pour Najat Vallaud-Belkacem
Ces tags ont été partagés sur les réseaux sociaux, où ils suscitaient majoritairement l’indignation. L’université Paris 1, qui les a condamnés tout comme la ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem, a également annoncé qu’elle portait plainte.
"Frapper vite, frapper fort, un bon flic est un flic mort"...
Université Paris I Panthéon-Sorbonne
https://t.co/4aUZdm1vg6 pic.twitter.com/SKKDgMKaQs— jean rossignol (@jrossignol) 12 octobre 2016
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