Jean-Jacques Urvoas, notre ministre de la justice oligarchique, a eu une idée lumineuse : les 1 300 et quelques islamistes radicalisés de nos prisons vivant et fomentant un peu trop en paquet, ils seront désormais séparés, éparpillés, les plus dangereux à l’isolement.
Le pouvoir les isolera-t-il comme il a isolé les membres d’Action Directe, jusqu’à la maladie ou la folie ? On entend d’ici les militants des droits de l’homme hurler au nazisme, mais tout le monde s’en fout. Encore heureux qu’on ne fusille pas nos futurs assassins. On n’est pas sous Franco, merde, quand même ! Mais on sera peut-être un jour sous Valls…
Donc les islamistes confirmés et en puissance ne partageront plus les mêmes cellules. Ce qui paraît être le B-A-BA, mais qui ne l’est pas. Sans aller trop loin dans les hypothèses romantiques farfelues, si jusqu’à présent les racailles étaient mélangés aux prédicateurs en taule, c’était bien pour fabriquer de l’islamo-racaille prêt à passer à l’acte. Ou alors on est cons comme des dindons. Ce qui s’est passé, concrètement, il n’y a qu’à lire les analyses de Gilles Kepel, selon qui les passeurs à l’acte de ces 10 dernières années (on fait remonter le néoterrorisme français à 2006) viennent tous de la même branche, tous du même étage de Fleury-Mérogis ! Si avec on ne place pas quelques infiltrés, quelques balances, quelques manipulés, c’est à désespérer de notre renseignement ou de notre antiterrorisme.
Sous la pression médiatique et populaire, la fournée pré-terroriste sera donc enfermée à double tour. On jugera aux résultats.
Une menace plus dangereuse plane sur la France : Taubira revient ! Elle veut se présenter en 2017 ! Le pire, c’est que l’indépendantiste guyanaise antifrançaise peut ramasser 2% de voix communautaires ou de gauche, et donc refaire son petit chantage de 2002… Misère de nos politiques, qui candidatent pour ces petits calculs mesquins, un maroquin, un poste, du cash… C’est toujours la IVe République, mais honteuse. On se met des coups... hors caméra. Par rapport à ce sport, le MMA paraît presque moral.
Le Journal Officiel du 23 octobe 2016 ne plaisante pas : Libération nous apprend que le ministère des Sports a redéfini les « règles techniques et de sécurité applicables aux manifestations publiques de sports de combat ». On résume la chose : pas de coups sur un adversaire à terre, des combats uniquement sur tapis ou ring (judo ou boxe), et zéro coup de coude. En creux se dessine un blocage du MMA, ce sport déclaré ultra-violent, qui prend les fédérations officielles à contre-pied et une dimension inattendue dans le monde.
Cependant, d’autres politiques ne l’entendent pas de cette oreille, car la base gronde, et le MMA devient très populaire, au détriment de la boxe pro. Deux députes, un de droite et un de gauche, ont tenté de créer une fédération de MMA en France. C’est apparemment contre leur initiative que le ministère a balancé son direct du gauche au JO.
En réalité, ce que vise cet arrêté est, non pas l’interdiction du MMA pour raisons bourgeoises et soi-disant « morales » et « de dignité » (« on ne frappe pas un homme à terre »), mais la récupération d’un segment de marché inéluctable par les pontes inamovibles des fédérations de judo et de karaté en bisbille avec leurs « frères » du ministère de la Jeunesse et des Sports.
Le développement du MMA en France est fatal, pour des raisons sportives, sociologiques et spectaculaires ; de fait, la coalition anti-MMA n’en est pas une, les « sensei » au pouvoir essayent simplement de gagner du temps (en en faisant perdre aux 40 000 combattants français) pour s’assurer – en gérant la transition – la main-mise sur ce juteux marché qui s’annonce.
La preuve :
« Des compétitions de MMA pourraient néanmoins être ouvertes au public. À condition qu’elles soient organisées par des fédérations délégataires du ministère des Sports, comme la fédération française de judo et celle de karaté. »
Les revendications aux vernis patriotiques et quasi-humanitaristes quant à « notre culture » et la « violence » n’ont finalement que peu à voir avec les préoccupations sportives, tant elles sont malhonnêtes quant à la réalité pratique de ce sport (les séquelles sont bien plus courantes dans les sports de percussion pure).
En attendant, voici les 20 KO d’UFC (l’organisation américaine des combats de MMA) les plus spectaculaires :
Un qui aurait besoin de popularité – si seulement ça pouvait s’acheter – c’est notre président bien-aimé, François Confessions Intimes Hollande. Il est descendu aujourd’hui à 4% d’opinions favorables. Le mystère n’est pas de savoir pourquoi 96% des Français (interrogés) n’approuvent pas son action, mais comment il peut encore y avoir 4% de pro-Hollande. Peut-être que le sondage Cevipof-Le Monde a eu lieu dans la rue, près d’un HP, ou d’un centre de déradicalisation, ou, mieux, près d’une cellule du PS encore debout.
C’est dur de déconner sur le socialisme, qui fut une grande idée. Noble, généreuse, elle a fini dans la trahison et le sang. Le socialisme est aujourd’hui la bonniche (il y avait un autre mot mais on reste dans les politesses) du capitalisme. La grosse vanne ce sont les 1% de « très satisfaits » (les ministres PS qui toucheront une grasse retraite quoi qu’il arrive), qui ont fait rigoler toutes les rédactions. Au moins, avec Monsieur Gayet, on se marre.
Revoir l’entretien entre Alain Soral et Éric Sancery, sur E&R :