Si demain il prenait à un militant E&R d’aller jeter un coktail molotov sur une voiture de police – ce qu’il ne fera jamais, non pas parce qu’il serait complice de l’horrible État policier mais simplement parce qu’il n’est ni con ni lâche –, on vous raconte pas le lynchage médiatique ! 5 000 ans de prison, minimum. Et s’il est de basse extraction, la sentence pourra aller jusqu’a 10 000 ans. Le temps que met un sac plastique à disparaître dans la nature. Une forme d’éternité, quelque part...
Le procès des 9 incendiaires qui ont voulu se faire un flic, on rappelle leur slogan intelligent, « un flic une balle », a commencé ce mardi 19 septembre 2017. Le journal Le Monde commence en douceur avec une superbe inversion accusatoire en double salto arrière :
Se servir de leur procès comme d’une tribune pour sensibiliser aux luttes contre « la répression policière ». C’est ce que veulent faire les antifascistes et le collectif Libérons-les à l’occasion du procès de l’affaire de la voiture de police incendiée quai de Valmy, en 2016...
Déjà, on n’a pas affaire à des voyous normaux, enfin des vrais méchants, puisque leur lutte est « politique ». Ainsi, si on veut violer un enfant, on n’a qu’à dire que c’est « politique » et que l’État policier l’a bien mérité. Et on s’en tire avec un peu de sursis. Tandis que le facho prolo qui s’est défendu contre une agression préméditée d’antifa est renvoyé aux assises. Deux poids, deux mesures, on est habitués à cette justice à double face : juste avec les larbins de l’oligarchie, dure avec les vrais opposants.
Le défenseur du « filsde » Bernanos s’appel Arié Alimi, et il a des chances de sortir son client de la panade, puisque l’arbitre est avec eux. De plus, sa défense se planque derrière la « criminalisation du mouvement social », ce qui est pourtant objectivement la mission des antifa !
« La politique du maintien de l’ordre a été modifiée. Avant, on tenait les manifestants à distance en faisant le moins de victimes possible. Désormais, on rentre dans le rapport de forces. Il y a une volonté de décrédibilisation et de criminalisation du mouvement social. »
Un match truqué se profile, et toute la gauchosphère soutient les tueurs de flics : Obono, celle qui crache sur la France, Besancenot, le révolté de chez Drucker, Lordon, le concepteur-rédacteur publicitaire de Nuit debout, Bouteldja, miss Haine des Blancs, bref, toute la trotskosphère compatible avec l’oligarchie.
Bourvil incarnait à merveille ce bon Français bien naïf qui arrange tant le pouvoir :
Heureusement pour ces officines et employés de la dominance, le peuple n’y voit globalement que du feu. Les Français sont relativement naïfs dans leur ensemble, et ils ne comprennent pas qu’un pouvoir puisse leur être opposé. Le pouvoir est devenu un opposant, qu’on se le dise ! Cette structure oligarchique ne travaille que pour elle, enfin, « travaille » est un bien grand mot : totalement parasitaire et nuisible, elle pille, vole, ment, tue comme bon lui semble. Quand les Français commencent à comprendre la vape, il ne leur arrive que des malheurs, le ciel leur tombe sur la tête. Sacrée série de coïncidences, tout de même.
On dit les Français amnésiques, surtout en politique. Ce n’est pas vrai, les Français sont pour la paix civile, et donc acceptent beaucoup de choses – même la guerre qui leur est faite ! – pour avoir la paix. C’est une forme de résistance passive, mais aussi d’endormissement national. Les neurones deviennent paresseux, la lucidité devient un emmerdement, on pense à autre chose, on se divertit... Et on finit par oublier qu’on se fait entuber dans des largeurs intersidérales. Pas étonnant que la maladie d’Alzheimer, ce croisement entre les progrès de la médecine, le recul de l’espérance de vie, la dégénérescence culturelle et la tendance à l’oubli volontaire, se développe à ce point. La France compte un million de malades et en comptera 3 millions en 2050, si aucun remède n’est trouvé d’ici-là.
Il ne suffit pas de faire des mots croisés pour échapper à Alzheimer [1], mais beaucoup de spécialistes vous le diront, c’est quand même pas mal de réfléchir tant qu’on le peut, qu’on fasse travailler sa tronche, qu’on muscle ses schèmes spatio-temporels, qu’on lise des bouquins, et des bouquins ardus, pas du Angot ou du Marc Lévy, non, il faut des trucs qui font grandir verticalement. Après, on ne vous garantit pas que vous échapperez à Alzheimer mais c’est comme la clope, en fumant moins ou pas du tout, vous réduisez pas mal vos chances d’attraper un cancer des poumons.
Remarquez, c’est facile de donner des conseils, car dans l’immense tas de merde culturel qu’on nous propose, difficile de faire le tri. Des trésors se cachent pourtant au milieu de cette abondance, et seul votre instinct pourra vous guider. En ce moment, la socioculture nous bassine avec 120 Battements par minute, le film de propagande qui veut nous faire prendre des vessies homos pour des lanternes juives. C’est-à-dire qu’on nous rejoue la shoah des homos avec comme nazis ces salauds d’hétéros, coupables du crime d’indifférence.
120 Battements a été sélectionné pour représenter la France aux Oscars 2018. Gageons que la bienpensance hollywoodienne lui fera un accueil digne de ce nom.
Frédérique Bredin, Présidente du CNC, l’organe de subvention public des minorités agissantes victimaires :
C’est un film ambitieux, engagé, porté par l’interprétation remarquable d’une nouvelle génération d’acteurs, qui a bouleversé les festivaliers du monde entier, de Cannes à Toronto. Avec “120 Battements par minute”, Robin Campillo nous offre un film exceptionnel sur un sujet cruellement universel et toujours d’actualité.
« Universel » ? 95% des Français se foutent des problèmes existentiels des homos comme de leur première branlette. On voudrait les culpabiliser avec une « maladie » qui a touché les homosexuels qui ont joué avec leur vie. Le sida a été exploité par ses représentants non élus pour victimiser la communauté gay, culpabiliser le reste de la population, et en faire un avantage politique compétitif. Un ressort que les Français subissent avec d’autres minorités.
Alors qu’il suffisait de faire gaffe où on foutait son cul. Mais c’était trop demander aux activistes qui en plus, ne montraient pas le meilleur exemple en multipliant les partenaires et le danger épidémique ! Ah, le gouffre entre le discours et la réalité... Au moins l’énarque pédé trash Guillaume Dustan (à l’origine de la collection LGBT chez Balland) est-il mort en accord avec ses principes, ou son principe : baiser à mort. C’est un choix.
Il faut savoir qu’on peut baiser et vivre, c’est très bien aussi.