Une nouvelle est passée inaperçue au milieu du boucan infernal de l’Information mondiale : Pascale Clark annonce sur Twitter qu’elle quitte France Inter. Son QI incertain, sa voix crispante, son agressivité pathologique nous manqueront, et manqueront aux profs qui écoutent Radio PLNC (Patrick Liste Noire Cohen).
Une grosse Clark dans la gueule
Une question se pose : comment cette créature du Démon a-t-elle pu rester si longtemps en poste ? On a beau être pistonné, ça ne suffit pas pour durer. C’est le mystère des petits soldats de la gauche culturelle de bas étage. Ils ont des jobs réservés, comme nos amis guadeloupéens à La Poste. Pascale Clark était allée si loin dans l’invective ignoble contre tout ce qui était patriote (voir ici son interview de Marine Le Pen), qu’elle faisait fuir les gens de gauche… intelligents. C’est pas bon signe, ça, quand tu commences à sentir mauvais dans ton propre camp. Après, qui veut de toi ?
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Une Pascale Clark de perdue, dix de retrouvées
C’est le problème. À peine la Clark disparaissait-elle des radars, qu’on découvrait, atterrés, la Cahen. Qui c’est, « la Cahen » ?
Françoise Cahen est cette prof de français d’un lycée d’Alfortville qui a lancé une pétition pour « obtenir que les auteures trouvent place dans le programme de littérature de terminale L ». On a laissé la faute d’orthographe à « auteur », mais on suppose que c’est fait exprès. Et figurez-vous que la Cahen a réussi à émouvoir la ministre de l’Éducation nationale socialiste, Najat en personne, la première collégienne-ministre de l’Histoire de France ! Voici le communiqué pondu par le ministère : « La ministre souhaite que désormais la place respective des auteures et des auteurs soit ajoutée (aux critères de choix des œuvres) afin que les œuvres des auteures femmes puissent être étudiées. Un travail de sensibilisation sera par ailleurs mené afin que ce critère soit aussi retenu dans le choix des textes sélectionnés pour les sujets d’examens. »
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Adieu Céline, bonjour Delphine
Les amis de la syntaxe, de l’esthétique et du sens apprécieront le passage « les œuvres des auteures femmes », comme s’il était besoin d’en rajouter une couche, d’ovaires. Vous pouvez être sûrs qu’à cause de la Cahen les élèves des classes littéraires (déjà en voie de raréfaction, on comprend hélas pourquoi) vont devoir se taper des textes de l’abominable Delphine de Vigan. Adieu le Céline du Voyage au bout de la nuit, et bonjour la Delphine du voyage au bout de l’ennui. C’est lourd mais on s’en fout : devant l’Irréparable, tout est permis. Les cloportes ont gagné.
Nous voilà donc en plein 1984 féminisé, avec la victoire des blairottes sur les blaireaux. Il suffit qu’une femme demande un truc, pour qu’elle l’obtienne. Ce que gonzesse veut, Dieu le veut, dit le proverbe. Politiquement, c’est devenu vrai. Conséquence, on se met à trembler, et imaginer le pire, si on n’y est pas déjà : si jamais une blairotte réclame la mixité dans les équipes de foot masculines, qui seraient « trop masculines et donc antiféministes », on risque de se retrouver avec des équipes à cinq mecs, cinq gonzesses, plus un gardien transsexuel, pour pas que la balance penche trop d’un côté (à l’image des testicules).
Ça tombe bien, c’est la journée de lutte contre l’homophobite.
Les homos contre-attaquent
De partout surgissent affiches, slogans, photos, vidéos (un homo se recueille devant un monument aux homos déportés – oui, ils en ont trouvé quelques uns) qui vantent aux couleurs de l’arc-en-ciel la victoire symbolique du lobby LGBT. Il manque juste la tendance « pédo », relativement discrète, on se demande pourquoi. Avant, ces malades manifestaient avec les pédés et les travelos de Libé, aujourd’hui ils se cachent. Pour éviter d’être amalgamés avec les grands noms qui souillent la Politique et la Culture ?
Pour lancer leur campagne, la dircom des homos (vérifier si Pipo & Pompo ne sont pas dans le coup) a lancé l’idée de l’Homophobiol, le médicament destiné à « aider ceux qui souffrent d’homophobie ». C’est rigolo, sauf que c’est faux : ceux qui sont anti-homos, et il y en a, eh oui malheureusement madame, se sentent très bien comme ça, et font de leur hétérosexualité non seulement une fierté, mais un bouclier contre les agressions du prosélytisme homosexuel. Et puis, fondamentalement, les premiers à souffrir d’homophobie, ce sont les homosexuels eux-mêmes : les homos sont homophobes.
Auto-homophobie
L’homosexuel dit souffrir de la très vague et très fantasmée (sauf en Arabie saoudite et dans certaines cités) homophobie environnementale, en fait, il souffre de sa propre homophobie, du rejet moral de sa propre différence. Les psychanalystes vous le diront : ceux qui se vantent d’être homos en souffrent autant que ceux qui admettent en souffrir. Aller contre une nature (un corps sexué), une culture (une famille), ça ne va pas de soi. On peut fanfaronner, établir des lois, imposer le gay mariage, criminaliser les anti-homos ou stigmatiser les non-homos, ça ne change rien au fond du problème : être homo, assumé ou pas, est une souffrance. C’est justement pour ça que le prosélytisme gay est aussi fort : il rassemble toutes ces souffrances pour les projeter au dehors, sur un ennemi de plus en plus imaginaire. Les homos ont besoin d’homophobie.
L’antisémitisme, c’est pareil.