Ce lundi 3 avril 2017 est dominé par une déflagration culturelle : 100 artistes de gauche lancent un appel dans Libé contre le FN.
Résultat : le bas peuple qui déteste les donneurs de leçons subventionnés va encore plus voter FN pour les contrarier. C’est comme ça, aujourd’hui. Une pétition contre le populisme, c’est pas le truc à faire : c’est impopulaire par définition. Mais ces andouilles continuent à pétitionner (ce qui ne leur coûte rien et leur fait de la pub) comme si on était encore en 1968. Hélas, mesdames et messieurs les subventionnés (par le CNC ou le service public audiovisuel), on est en 2017, les Français souffrent, beaucoup du chômage, certains de la faim, tous de la trahison de leurs dirigeants et de l’ignorance crasse de « leurs » artistes.
Encore un exemple de lutte anti-FN contre-productive. Cela prouve bien que ces ânes manquent d’imagination. Ce sont donc pour la plupart de faux artistes, car un artiste crée avec son imagination, et là, avec cet appel débile – qu’on soit pour ou contre le FN c’est débile – ils montrent qu’ils n’ont pas le niveau. En vérité, ils ont juste peur pour leurs subventions, avec ce que le FN a fait dans les villes qu’il gère dans le Sud, en zappant les assoces qui vivaient sur le dos des habitants sous prétexte de « culture ». Un gros parasitisme social pour un art totalement dégénéré, mais oui, on ose reprendre l’expression allemande des années 30, pas parce qu’on serait des nazis, mais parce que l’écrasante majorité de ces artistes et associations ne produit que de la misère ou de l’insignifiance culturelle. Quand c’est pas du foutage de gueule.
Démonstration :
Hollande rend visite à un "artiste" qui couve des œufs. Les policiers brûlés vifs peuvent bien attendre ! pic.twitter.com/p1JTkfapek
— Lady Arie (@justefrancaise) 3 avril 2017
François 4% Hollande, la bonne transition que voilà. Pour une fois qu’il est utile. Pendant le quinquennat du gros dindon des buissons [1], les Français se sont fait matraquer méchamment par le fisc. Cependant, ces deux dernières années, comme le rapporte Le Figaro, la moitié des ménages a été épargnée par le ratissage socialiste. Payer des impôts est devenu un signe extérieur de richesse, et le deviendra de plus en plus.
Chez les salariés, on paye directement, on ne peut rien cacher à l’État. Et bientôt, la retenue se fera en amont, ou en Hamon.
Nobles et ignobles
Un Français sur deux qui ne paye plus d’impôt, c’est la pauvreté ou la semi-pauvreté institutionnalisée. Il ne manque plus que le revenu universel pour accomplir cette transition sociale : la moitié de la population sera pauvre de la naissance à la mort, leurs enfants seront pauvres parce qu’ils iront dans les écoles de l’égalitarisme destructeur, tandis que l’autre France – la sur-France – pourra profiter des avantages d’un travail, d’un salaire, tout en payant des impôts pour faire survivre la partie ignoble (moins noble) du pays, la sous-France. Allez hop, un peu de culture avec Le Figaro :
Le statut social de prolétaire n’a certes rien d’infamant et sa portée est parfaitement codifiée depuis l’Antiquité romaine. Le proletarius est « le citoyen de la dernière classe qui ne fournit à la cité d’autre ressource que sa progéniture », selon le dictionnaire étymologique du latin d’Ernout et Meillet. Proles veut dire « descendance », « enfant ». C’est évidemment fondamental pour la pérennité d’un pays et on ne saurait sous-estimer la dignité des parents. « Le père de famille est le dernier aventurier des temps modernes », disait au début du siècle passé Charles Péguy. Dont acte.
- De plaisir ?
Un père de famille qui s’est bien fait ratiboiser à tous points de vue par le gauchisme oligarchique depuis Mai 68... On rappelle la définition du prolo de Marx :
« Par prolétaire, au sens économique, il faut entendre le travailleur salarié qui produit du capital et le met en valeur (sans en être le propriétaire) »
Revenons au XXIe siècle avec Hollande et son fils caché Macron. L’idée du candidat de la Banque et du Média consiste à exonérer 80% des ménages de la taxe d’habitation. C’est l’acceptation d’une hiérarchie sociale figée, comme à Rome ou Athènes, la fin de la justice sociale. En même temps, on sait qu’il y a des pauvres, qu’il y en aura toujours (dixit le Christ), mais rien ne sera fait pour les faire changer de camp. Si le but de la vie n’est pas forcément de devenir riche, la nouvelle caste des 20% d’imposés ou de riches se verra reproduite par le sang seul, et pas par le talent. Tout s’héritera, comme les charges autrefois. Il y aura les héritages positifs et les héritages négatifs. Vous aurez intérêt à naître du bon côté de la barrière sociale !
Tenez, pendant qu’on parle de néo-prolos, on va s’intéresser un peu aux écolos de Grenoble qui se sont opposés à la construction d’un Center Parcs, cet espace de loisirs pour ménages aisés. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un espace en pleine nature, coupé du monde (des Morlocks), où les familles bourgeoises viennent passer leur week-end pour décompresser. Papa bosse dans la finance, maman dans le marketing, et les deux enfants fréquentent un bon lycée parisien. C’est pour ça que les six « cottages » sont disséminés tout autour de l’Île-de-France. Chambres tout confort, TV 16/9e, cuisine équipée, terrasse privée, vélo, pistoche ou plan d’eau, wifi… c’est comme à la maison mais c’est pas à la maison. On y mange au resto, on peut faire ses courses dans un supermarché maison, ou commander de « chez soi ». Voilà, c’est le bonheur.
C’est pour s’opposer à l’installation d’un tel « parc » à Roybon, en Isère, que des activistes écolos ont créé une ZAD (zone à défendre). Une bonne illustration de la guerre des pauvres contre les riches.
Le résultat n’est pas super écolo, et les gens du coin ont besoin de boulot. C’est la France qui veut faire la révolution contre la France qui veut bosser. Où l’on comprend que ce ne sont pas les chômeurs qui veulent forcément faire la révolution… La révolution, c’est un truc de prolos ou de quart-mondistes manipulés par l’oligarchie. C’est pour ça que la révolution mélenchonnienne sent le pâté. Hénaff, pas le foie gras.