La liberté d’expression est sauve ! Le journaliste polémiste écrivain Éric Zemmour, qui était poursuivi pour incitation à la race haineuse – ou à la haine raciale – a été relaxé ce jour. Il avait tenu sur RTL des propos choquants pour la bien-pensance il y a deux ans, le 6 mai 2014 :
« Les Normands, les Huns, les Arabes, les grandes invasions d’après la chute de Rome sont désormais remplacés par les bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent. »
- Vous avez pas vu Zemmour ?
Quand on tend l’oreille dans la rue, les bistrots, les transports ou chez les gens, ça se lâche beaucoup plus, mais là, sur la première radio de France, ça n’a pas le même impact. D’honnêtes citoyens français de couleur peuvent se sentir visés ou amalgamés aux racailles, là réside l’erreur. Zemmour joue sur du velours car il sait qu’une grande partie du pays pense comme lui, et qu’il joue « l’opinion » contre les juges. C’est l’avantage du populisme. Ceci étant dit, si tout le monde devrait avoir le droit de dire ce qu’il pense, si c’est plutôt sensé, pas délirant, injuste ou faux, on se rend compte que la liberté de parole accordée à Zemmour ne bénéficie pas à d’autres.
Pour avoir simplement dit « Je me sens Charlie Coulibaly », l’humoriste français numéro un toutes catégories, le Teddy Riner de la vanne non autorisée, polémiste à ses heures, pacifiste à d’autres, vient de prendre des jours-amendes de prison. En gros, si Dieudonné ne verse pas son obole à la justice du lobby, il va en zonzon. Bel exemple du 2P2M, deux poids deux mesures, auquel les Français sont désormais habitués. Justice double, comme la langue du serpent. Dure avec les uns, tendre avec les autres. Elle n’a donc plus aucune valeur, car c’est son impartialité qui fait sa force.
Mais bon, ne jouons pas aux cons, ça, on le savait depuis longtemps !
Le clip trop cool des étudiants juifs de France :
Un autre gars qui peut dire toutes les conneries qu’il veut, car il a touché la panoplie de SuperShoah, c’est Yann Moix, invité spécial du 35e congrès de l’UEJF. Un type brillant, qui a décidé de basculer dans le sionisme intersidéral, où même certains sionistes n’arrivent pas à le suivre. Du coup, il a pris un poste médiatique envié, celui d’assesseur de tata Ruquier dans ONPC. Pas la peine d’ajouter sioniste à assesseur, c’est compris dedans (lire les deux premiers paragraphes). On se demande pourquoi cet écrivain, qui n’avait pas besoin de ça, s’est mis à bosser pour Netanyahou et sa bande de voleurs de terres. Serait-ce son passé antisioniste virulent qui servirait de dossier contre lui ? Et qui, dans un renversement chaloupé à 180 degrés, en fait aujourd’hui l’exact opposé de ce qu’il fut ? Un joli cas de yin/yang politique.
On sait que certains éminents représentants du système médiatico-politique sont tenus par des dossiers, qui les rendent obéissants. En devenant siono-compatible, Yann purge-t-il une peine qu’un jury secret lui aurait infligée ? Franchement, on ne voit pas d’autre solution, à part peut-être la révélation divine, poum, Yahvé qui cueille Yann au petit matin après une partouze foireuse et qui le morigène. Surtout que c’est arrivé à d’autres, et pas des moindres. Emmanuel Ratier avait prouvé que notre Premier ministre, un Bibi Netanyahou au petit pied mais au menton plus haut que le front, avait lui aussi effectué sa « bar mitzvah » – son « virage politique » en hébreu –, transformant comme par magie son antisionisme, ou son propalestinisme, en sionisme le plus éclatant. Au bout de la conversion, des postes, du pouvoir, une reconnaissance inespérée. Une montée ultrarapide dans la hiérarchie médiatico-politique.
Le sionisme serait-il le moteur de l’ascenseur social, en panne pour tous les autres ?
Mélenchon se paye celui qui a vendu son âme au lobby :
Oui mais voilà, tout a un prix. La montée aussi rapide qu’injuste dans le Système provoque du remous populaire, et parfois, un violent rejet. Valls, qui n’était déjà pas bien populaire en 2011 avant de vendre ses voix à Hollande, en passant ministre de l’Intérieur, a gagné de nombreux points dans l’opinion parce qu’il jouait au Monsieur Sécurité, le rôle de Sarkozy sept ans plus tôt, avant de tout perdre en devenant le Premier ministre de la censure, des attentats, et de l’insécurité sociale généralisée. Le crash complet, sur toute la ligne, avec boîte noire désagréable.
Moralité : quand tu prends l’ascenseur social sioniste, tu montes très vite, mais tu te casses la gueule de beaucoup plus haut. Des candidats au rejet du peuple ?