Paradoxalement, dans notre société scientifiquement et technologiquement avancée, alors que la connaissance du corps et de sa biologie augmente jour après jour, on se coltine des maladies de plus en plus complexes et pénibles. En 1750, un enfant sur deux mourait avant 10 ans et l’espérance de vie ne dépassait pas 25 ans. En 1900, elle n’est encore que de 45 ans. C’est mieux, mais c’est pas vieux.
C’est la quasi-victoire dans la lutte contre la mortalité infantile qui va faire monter l’EDV en flèche au XXe siècle, et particulièrement à partir des années 1950. Aujourd’hui, une femme meurt en moyenne à 85 ans et un homme à 80. Mais si la famine, la variole et la guerre décimaient nos ancêtres (2 millions de morts de faim sous Louis XIV, quand même), aujourd’hui, ce sont les maladies cardio-vasculaires et le cancer qui tiennent la corde, si l’on peut dire, celle du pendu.
Et qu’est-ce qui provoque ces maladies « modernes » ? Essentiellement, selon les médecins et chercheurs, le stress et la mauvaise bouffe. La nourriture est un des rares domaines qui ne n’est pas amélioré, qualitativement, parce que quantitativement y a rien à dire : les années 1950 sont celles de l’industrialisation de l’agriculture, de l’utilisation massive des produits phytosanitaires, de la surproduction et de la naissance des hypermarchés (une invention française). Tout cela a permis de nourrir des millions de bouches supplémentaires, mais au détriment d’une santé relativement « naturelle ».
En quittant sa saine campagne ou montagne pour la ville, avec sa concentration humaine, sa circulation automobile, son bruit permanent, ses emplois de bureau-prison, sa nouvelle pauvreté, son air vicié, son béton généralisé, sa saleté endémique, son indifférence interindividuelle, le fils du paysan français gagne en confort intérieur au prix d’un stress grandissant. Il ne maîtrise plus grand chose, mais il a la télé dans son trois pièces cuisine avec sanitaires. À l’intérieur, dans son corps, de grands changements se profilent. Le stress produit des lésions organiques, la dépression se répand, et le chômage n’arrange rien. Voilà pour le tableau un peu bateau de notre époque.
Maintenant que les homosexuels ont obtenu le mariage gay, les hommes devraient exiger une durée de vie égale à celle des femmes.
— Renaud Camus (@RenaudCamus) 8 septembre 2017
La science a donc permis aux hommes de mourir moins vite, de manger à leur faim, mais aussi de souffrir de maux nouveaux. Une ONG, Générations Futures (on espère qu’il y en aura), vient de déterminer que 7 céréales de petit-déjeuner sur 8 contiennent du Glyphosate, la substance toxique à la mode, qui est en outre probablement cancérigène.
Le Glyphosate, c’est quoi au fait ? Un herbicide produit par Monsanto et qui génère 40% de son chiffre d’affaires. Les chercheurs se déchirent sur sa toxicité, mais aux États-Unis, il est carrément partout : dans l’air comme dans l’eau (de pluie). Chez nous, le glypho a été autorisé pour 10 ans par les autorités sanitaires de l’Union européenne, capable de toutes les trahisons devant la puissance et le lobbying des multinationales de l’agro-alimentaire.
- Image antimonsantiste primaire
Si les produits phytosanitaires sont remis en question aujourd’hui par les écologistes et les consommateurs informés, les médicaments eux-mêmes sont touchés par la vague de doute : est-ce qu’on nous soigne bien ou est-ce qu’on fait du business avec les malad(i)es ? Pire : est-ce qu’on ne crée pas des maladies de toutes pièces pour nous vendre de la « guérison » ?
Dernier cas en date, tout frais, celui du Lévothyrox, un antithyroïdien dont la formule a changé en mars 2017 (le laboratoire Merck n’a pas averti ses 3 millions de patients !), et qui a mis 9 000 personnes dans les affres des effets secondaies indésirables : maux de tête, vertiges, crampes, perte de cheveux. Personne n’est mort comme dans les affaires du Distilbène ou du Médiator, mais là encore, la voix des consommateurs a du mal à se faire entendre des marchands. Du coup, une action collective regroupant 50 malades s’est déclenchée ce jeudi 14 septembre 2017.
Témoignage dans Libé du 4 septembre 2017 :
« Depuis dix jours, changement de dosage. Je souffre énormément de la jambe droite jusqu’aux reins, des douleurs lombaire et musculaire atroces, étant sportive et adorant marcher, c’est devenu un supplice ! Au bout de dix minutes de marche, les douleurs empirent. Assise, j’ai mal, debout idem. Mon médecin, s’inquiétant de cette douleur qui commence à l’aine droite et monte dans les reins, m’a fait faire des échographies abdominales et de la vésicule biliaire. Rien dans le foie, pancréas, rate, vessie, utérus, aucuns calculs rénaux. Je désespère ! Mercredi, pas le choix, je pars avec mon fiston faire des achats pour la rentrée scolaire. Impossible de continuer à marcher, j’ai fait demi-tour, j’ai cru que j’allais faire un malaise. Arrivant chez moi en pleurs car je ne peux plus faire des choses banales ou des balades avec mes enfants. Je déprime et je m’isole chez moi et le symptôme de la perte de mes cheveux m’affole. J’ai fait un signalement sur santé.gouv.fr. Et j’ai rempli le formulaire. Ils devaient me téléphoner sur mon portable, rien. Je suis très en colère car personne nous prend au sérieux. »
On a l’impression que le bras de fer entre consommateurs et producteurs ne fait que commencer, et que ça touche tous les domaines : consommateurs/producteurs de médicaments, de nourriture, d’info... La confiance aveugle est rompue entre ces deux groupes humains.
"La fin des Temps approche...."#Vomir pic.twitter.com/k0my93Grh8
— Stalker (@_Stalker_69_) 10 septembre 2017
La science permet beaucoup de choses, mais certains abusent de ses possibilités. Une morale est nécessaire, on le sait tous. En France, un couple de femmes peut désormais avoir un enfant par PMA (procréation médicalement assistée). Le père, lui, est dégagé en corner, même si les psychologues savent qu’un père est indispensable dans la structuration de l’enfant.
#GPA : "on aura le remboursement par la sécurité sociale, les pauvres paieront les caprices des riches", Eric Zemmour dans #RTLMatin pic.twitter.com/dmFLU4FAIW
— RTL France (@RTLFrance) 14 septembre 2017
Mais les lesbiennes s’en foutent, c’est pas leur problème et en plus, elles sont contre le patriarcat.
Le Système veut détruire la Famille, soit. Mais il disparaîtra avec elle. Peut-être devrons-nous nous sacrifier pour détruire le virus du progressisme, qui est en train de grignoter tous les piliers de la civilisation : la famille, l’amour, le couple, l’enfant, la beauté, l’art.
Heureusement, il reste l’humour (c’est quand on a tout perdu).
- Le conisme