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Trop de pouvoir à la finance et aux médias, désir d’autorité : le sondage qui fait trembler la démocratie libérale

À en croire les résultats d’un sondage réalisé par l’Ifop pour Ouest-France, 41 % des Français admettent que le besoin de réformer le pays « en profondeur » et d’« éviter le déclin » exige parfois une forme de « pouvoir politique autoritaire », même si elle peut nuire à la démocratie.

 

Face à la défaillance politique en France, 41 % des Français seraient prêts à confier la direction de leur pays à un « pouvoir politique autoritaire quitte à alléger les mécanismes de contrôle démocratique », apprend-on d’un sondage Ifop pour Ouest-France.

Ainsi, 11 % des sondés sont « tout à fait d’accord » et 30 % sont « plutôt d’accord » avec l’idée qu’un tel pouvoir serait capable de réformer « en profondeur » le pays afin d’« éviter » son déclin.

Ceux qui partagent cette idée affirment être des sympathisants des Républicains (55 %) et du Rassemblement national (52 %).

Près de six Français sur 10 (59 %) seraient d’accord pour confier la direction de leur pays à « des experts non élus » capables de mener les réformes nécessaires.

Pour une majorité de Français (54 %), le pouvoir en France est aujourd’hui d’abord détenu par les marchés financiers, puis le Président de la République et le gouvernement (49 %), à égalité avec « les grandes entreprises multinationales ».

Pour 78 % des personnes interrogées, les marchés financiers ont « trop de pouvoir », comme les multinationales (74 %), les médias (52 %) et la Commission européenne (50 %).

85 % des sondés considèrent que « les citoyens, les électeurs » n’ont « pas assez de pouvoir ».

Le total dépasse les 100 % du fait que les personnes interrogées étaient autorisées à donner deux réponses.

Seuls 8 % des répondants considèrent que le pouvoir en France est détenu par les citoyens. 13 % d’entre eux pensent qu’il est actuellement aux mains des médias.

Ce sondage a été réalisé les 16 et 17 octobre, sur un échantillon de 1 006 personnes, selon la méthode des quotas, par questionnaire en ligne.

Voir aussi, sur E&R :

À lire chez Kontre Kulture :

 






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54 Commentaires

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  • Nous avions un prof qui avait coutume de déclamer : « Éduquons, éduquons, éduquons... »
    Rares furent ceux qui chopèrent, au premier coup de cervelle, la subtilité par l’entendement et l’on peut constater que cela dure.



    Près de six Français sur 10 (59 %) seraient d’accord pour confier la direction de leur pays à « des experts non élus » capables de mener les réformes nécessaires.



    C’est fait les copains ! Cela s’appelle la commission européenne et Sarko avait bien senti vos exigences en ralliant toute cette clique - et les autres - malgré votre « NON » du moment. Pourtant je ne me souviens pas l’avoir eu en classe...
    « Éduquons. »

    À moins que ce sondage ne soit qu’une « commande » des parrains qui gouvernent en sous main.

     

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  • Donner des pourcentages sur un total qui n est pas ramené à 100 n a strictement aucun sens.
    . Ce truc est une fumisterie

     

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  • les équations proposées par les sondages sont TOUJOURS des leurres (celui qui oserait les VRAIS questions...au trou)

    la donne est pourtant simple : la finance prête (vend) de l’ argent qui n’ existe pas à notre état qui finance des emplois qui ne servent à rien (fonction publique)...en échange de quoi, NOUS, on règle les intérêts avec du vrai argent produit par notre vrai labeur !

    quand à "plus d’ autorité"...on n’ a pas perdu assez de liberté en 30ans ?!!
    une génération de garçons souvent d’ origine d’ Africaine s’ autorise par contre, des comportements qu’ils n’ auraient qu’ à très grand risque sur les terres de leurs parents.

     

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    • "[...] des emplois qui ne servent à rien (fonction publique) ..."
      C’est quoi ton job utile, garçon ? Et je ne suis pas fonctionnaire, pour ta gouverne.

       
    • un emploi, c’est un service pour lequel des gens sont prêt à payer,
      un métier, c’est un savoir faire à degrés, allant de l’ apprentissage à la maîtrise....un peu comme la politesse somme toute.

       
    • Merci d’avoir répondu, de manière sibylline, mais répondu quand même.
      Et acceptez, si vous le voulez bien, les excuses que je vous présente, Alençon : la moutarde m’est trop rapidement montée au nez.

      J’en déduis que vous exercez peut-être un métier orienté vers l’artisanat, voire l’artisanat d’art, parmi lesquels des métiers du compagnonnage, par exemple ?

      "un métier, c’est un savoir faire à degrés, allant de l’ apprentissage à la maîtrise...." : ce n’est pas parce que des métiers ne sont pas assez anciens pour ne pas bénéficier du lustre de la hiérarchie des anciennes corporations qu’ils sont ig-nobles (non nobles) et inutiles.
      Le mien par exemple m’a permis d’accomplir en une semaine une tâche impensable si je n’avais pas eu 10 ans d’expérience et d’amour de ma pratique ; et ce n’est pas un métier d’art, même s’il touche au patrimoine.
      Je ne m’en gargarise pas, je n’ai pas été mieux payé, j’étais contractuel, mais je sais que j’ai rendu service au public, et à un prix défiant toute concurrence et toute intelligence artificielle.

      Je ne m’aventure donc même pas, par pudeur pour vous, sur les terrains régaliens de la fonction publique (pour commencer).

      Vous pouvez continuer de botter en touche, tant votre remarque qui a emporté mon premier ressentiment vous a emmené, et comme citoyen français en plus, sur un terrain extrêmement marécageux, même pour un Normand habitué à l’humidité.

       
  • Au secours ! Ne voyez-vous pas qu’ils sont à vouloir justifier notre accord pour un coup d’état de la commission de Bruxelles ? Pouvoir fort. dictatorial et non élu !!!!!!

     

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  • #2074236

    Rien sur les banques ?

     

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  • Sondage sur 1006 interrogés, selon la méthode des quotas ? Ça vaut donc que dalle, si ce n’est une sorte de prise de température comme les réseaux savent les fabriquer ou les commander.
    Mais quand bien même : petit rappel, "autorité", étymologiquement, c’est la capacité à faire grandir... Donc pourquoi pas...
    "85% considèrent que les citoyens, électeurs, n’ont pas assez de pouvoirs." Ils se trompent. Soit ils n’en ont pas du tout (ce qui est différent que d’en manquer), soit ils l’ont mal identifié (puisque c’est la carte bleue et non la carte d’électeur).

     

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  • On rappellera tout de même, comme pour le nouveau Président brésilien, que lorsqu’un parti ou une opinion dite "extrêmes" rassemblent la majorité d’un suffrage/sondage, ils deviennent, mécaniquement, le "centre" idéologique.

    Oh, c’est pas de moi, c’est Soral qui avait fait cette analyse il y des années, je me rappelle même plus si c’est 5 ou 10, c’est dire si ça fait longtemps.

    Mais c’est une thèse est , pour qui réfléchit avec un peu de logique, absolument incontestable. Où quand la dialectique rejoint les mathématiques.

    Alain a [presque] toujours raison. Et bien avant tout le monde. Merci de vos éclairages.

     

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  • Les formulations de la problématique de la dépossession du peuple de sa souveraineté évitent,par un tour de passe-passe trop visible,le fond du problème. Pourtant,il est évident qu’on peut s’y prendre sans détour. La question directe, par exemple, serait posée,vu l’ampleur de l’enjeu,en quatre temps :
    - existe-t-il en France,oui ou non,un pouvoir occulte,sans aucune légitimité populaire ?
    - à votre avis,un tel pouvoir,travaille t-il pour l’intérêt de la nation,ou plutôt pour l’enrichissement illégal d’une caste,via la finance et les banques ?
    - pensez-vous que,oui ou non, l’Euro,l’UE,l’OTAN sont liés exclusivement à cette caste,et qu’ils portent plus préjudice aux intérêts supérieurs de la France qu’ils ne lui apportent de réels bénéfices ?
    - pensez-vous qu’un référendum et une refonte de la constitution,par une assemblée constituante,constituent un impératif absolu pour rendre la souveraineté au peuple français ?
    Voici,schématiquement, comment on pourrait clarifier dans l’esprit des citoyens le processus de déclin de la nation et ses véritables causes.
    Notons que la pseudo solution d’un"pouvoir autoritaire"pourrait,soit disant,être la panacée aux graves problèmes dans lesquels se débat le
    pays,est pour le moins un véritable appel à la dictature,voire au fascisme. Et de surcroît,un tel régime fasciste ,qui serait vite soumis au pouvoir de l’oligarchie,enfoncerait encore le peuple dans une véritable tragédie...
    Démosthène disait,quatre siècles avant J.C. : Les impostures dévoilées, se détruisent elles-mêmes.

     

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    • le mythe du dictateur auquel les français auraient recours (attention préparez-vous à souffrir dans vos chaumières)...c’ est du bidon là encore !

      les français sont bien trop inciviques pour suivre un idéologue...ils soutiendront celui qui leur parait garantir le plus leur porte monnaies et le lâcheront à la moindre récession..(situation actuelle)

      Tout les grands sauveurs français ont été des militaires, propulsés aux affaires parce que les politiques avaient dissous la cohésion nationale !

       
  • Un sondage est par essence bidon. Sur une personne normalement constituée, cela donne : " bonjour vous avez 5 minutes pour un sondage ?"
    "Non"

     

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  • Tiens, tiens...la finance et les médias...
    Les gens sentent intuitivement ce qu’ils n’arrivent pas à formuler clairement ou plutôt qu’ils n’arrivent pas à s’avouer, empêcher en cela par un conditionnement mental de tous les instants.

     

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