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Tradition et civilisation helléno-chrétienne – Conférence de Laurent Guyénot à Lille

E&R Nord-Pas-de-Calais recevra Laurent Guyénot à Lille le samedi 18 janvier 2025 à 14 h 30 pour une conférence intitulée « Tradition et civilisation helléno-chrétienne ».

 

La présentation de l’événement :

L’hellénisme et le christianisme se disputent l’âme de l’Occident depuis deux mille ans. Une lutte féconde, mais jamais achevée, puisqu’elle oppose deux idées contraires : d’un côté la primauté de la raison gréco-romaine, de l’autre la primauté de la révélation judéo-chrétienne. La Cité des hommes contre la Cité de Dieu, selon le point de vue chrétien. Le Moyen Âge nous apparaît comme le triomphe du christianisme, et la Renaissance comme celui de l’hellénisme. En analysant les entrelacements historiques de ces deux courants qui irriguent notre civilisation, nous pourrons savoir qui nous sommes, d’où nous venons et où nous pouvons aller.

 

Informations importantes

- Entrée : 10 euros

- Inscription obligatoire sur le site ladll.fr

- Présence d’un stand Kontre Kulture et séance de dédicace

- Présence d’une buvette

 

 

Racines européennes

 






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22 Commentaires

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  • C’est sûr que c’est autre chose que les deux civilisations qui viennent nous parasiter et qui nous squattent et dont d’ailleurs pas un peuple européen ne veut.
    On attend avec impatience depuis longtemps des représentants dignes de la volonté du peuple et de notre civilisation helléno-chrétienne pour fermer le clapet et faire rentrer chez eux les indésirables.
    Je défends la chrétienté,et uniquement la chrétienté.

     

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    • N’abordez pas le sujet ainsi. C’est d’un niveau Tik Tok, votre commentaire... Un sujet pour spécialistes ou une jeunesse qui n’a peur d’ouvrir de nouvelles portes.

      Nietzsche n’avait pas peur d’écrire :

      La merveilleuse civilisation (Kultur) maure de l’Espagne, plus voisine en somme de nos sens et de nos goûts que Rome et la Grèce, cette civilisation (Kultur) fut foulée aux pieds — je ne dis pas par quels pieds

       
  • Bonjour,
    Aurons-nous la même en île de France svp ?

     

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  • Visiblement , c’est couillu !

     

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  • Certains partisans de Pierre Hillard accusent LG d’être un néo-païen. Ils se réfèrent à l’appellation Hélèno-Chrétiens, mais, en raison des remises en question du rôle de l’Ancien Testament et des écritures comme authentique Parole ou Inspiration divine, ils cherchent à semer le doute en lançant des accusations d’anti-christianisme à cause de l’évocation de l’héritage hellénique...

    En réalité, ils n’ont jamais pris le temps de lire le livre de LG, ni écouté les arguments et préfèrent "prêcher" plutôt que d’ouvrir un véritable dialogue car ils refusent d’avoir un avis/une opinion sur la question... Labête noire de ces censeurs : c’est d’avoir un avis informé !! Tout simplement pathologique....
    Prendre part au débat c’est prendre le risque de changer d’avis disait Raymond Aron. La Loi Gayssot c’est interdire les discussions. Ça joue les hommes viriles mais c’est des petits être apeurés ?

     

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    • Certains partisans de Pierre Hillard accusent LG d’être un néo-païen.




      Nul besoin d’être un « partisan de Pierre Hillard » pour le constater. Cela dit il est heureux que M. Guyénot ait abandonné les sornettes “récentistes”, il ne semble plus douter que forteresse Antonia fût romaine comme il le faisait de la Porta Nigra de Trêves.

       
    • ils l’accusent surtout d’être marcioniste et pro orthodoxie).

       
    • Soyez aimables de ne pas déplacer le débat sur le terrain personnel.
      Bien que je considère que Laurent Guyenot se fourvoie totalement, je n’ai pas fait d’attaque personnelle envers lui. Je vous respecte et je n’ai pas la prétention de vous amener à la foi catholique, y étant venu moi-même de façon libre et sans contrainte. Je témoigne simplement de la joie qui m’est donnée par l’Eucharistie.

      Les hérésies anti-chrétiennes sont vieilles comme l’Eglise.
      Je reçois la paix du Christ qui est Dieu à chaque Messe, et je vous la propose.

       
  • Merci à M.Guyénot de m’avoir fait comprendre, à moi le catho de base avec très peu de connaissance théologie, que les chrétiens étaient dépendants de l’ancien testament, moi qui croyais que le nouveau testament annulait l’ancien pour des raisons universalistes.
    J’ai cherché à savoir si des églises rejetaient cet ancien testament, et j’ai découvert que oui, par le passé, mais ils ont été déclaré hérétiques.
    Donc étant assis sur mes convictions, entre autre le rejet de l’ancien testament et les racines judaïques de la religion chrétienne, je me retrouve sans église, et je sens que j’ai perdu ma chrétienté, je ne veux être assimilé ni de près ni de loin à ces tribus qui sont l’antithèse de ce que le message supposé de JC nous a apporté.
    Décidément, on s’est fait balader comme des fétus de paille pendant des siècles
    J’attends une autre offre, qui ne sera pas issu des 3 religions du livre ni d’un projet blue beam et consorts.

     

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    • La formation théologique, c’est l’Eglise qui vous la donne.
      Si vous avez apostasié, les offres lucifériennes ne manqueront pas de passer sous vos yeux.
      De deux choses l’une : soit vous êtes chrétien par la foi ( et non seulement par la culture ) et vous récitez le Notre Père et le Credo, soit vous pouvez vous promener où vous voulez parmi les propositions de Satan.

       
    • Ma perspective de musulman pourrait vous intéresser.

      Je ne considère ni l’Ancien Testament ni le Nouveau Testament comme contenant de manière certaine la parole de Dieu ou une inspiration divine. Cet avis est conforté par les nombreuses contradictions présentes dans ces textes, qui, selon moi, ne peuvent provenir de Dieu ou du Saint-Esprit. Cependant, je crois en les prophètes Jésus et Moïse ainsi qu’en leurs révélations, que la paix et le salut soient sur eux.

      Voyez-vous, j’ai la possibilité de me marier avec une juive ou une chrétienne (et qu’elles soient la mère de mes enfants !), car elles croient en Dieu. Comme le dit Jésus, il y a la loi et l’Esprit de la Loi…

      Le Qur’an affirme que la vérité est distincte de l’erreur. C’est pourquoi, même si nous ne sommes pas toujours d’accord sur les dogmes, nous pouvons au moins nous accorder lorsque les croyants sont sincères pour faire la distinction entre le bien et le mal !

      Lorsqu’une chose dans l’Ancien Testament vous semble inacceptable, ceux qui ne partagent pas votre avis affirmeront qu’ils n’ont pas d’opinion personnelle sur le sujet et qu’ils se conforment à l’enseignement de l’Église. En réalité, le désaccord ne porte pas sur la distinction entre le bien et le mal…

       
    • @Telecaster, Désolé de vous faire perdre votre temps mais votre vision de soumission sémitique ne marche plus sur moi, bon courage à vous pour la suite !

      @ÀQuel, merci pour votre offre mais elle ne m’intéresse pas non plus, la religion du Halal et du Haram n’est pas adaptée à ma vie, à mes racines gauloises et au chemin spirituel auquel j’aspire !
      Bonne année à vous !

       
    • @fredo,
      Il ne s’agissait pas d’une offre visant à vous inciter à vous intéresser davantage à ma religion. Vous évoquiez le message « présumé » de Jésus, et je voulais souligner qu’on pourrait se mettre d’accord sur la promotion du bien et le rejet du mal puisque Jésus parle de l’Esprit de la Loi. Pour nous, ce qui compte avant tout, c’est la sincérité de la démarche, car ceux qui rejettent le bien devront rendre des comptes au Jugement Dernier. On ne peut jamais connaître les intentions réelles des gens mais ont.peut se mettre d’accord sur la promotion du bien ? Comprenez-vous l’idée derrière la rivalité pour faire le bien ?

       
  • Sur l’affiche, on voit la sculpture du David de Michel-Ange. David, roi hébreu et prophète. Intéressant…

     

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  • Il est temps de mettre Onfray à nu avec son "judéo-christianisme" de foutaise qu’il nous sert à chaque intervention sur C News.

     

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  • Jésus-Christ a fondé une seule Eglise, indestructible, et infaillible sur le plan de la doctrine. Les hérésies passeront, les systèmes humanistes de droite et de gauche se succèderont. Les traditions païennes et pagano-chrétiennes séduiront. Les auteurs spécialisés en ‘’christianologie’’ se feront concurrence.
    L’Eglise restera.

     

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  • #3473794

    Les Grecs acceptaient la réincarnation. Au VIè siècle de l’Empereur Justinien l’Eglise avait condamné conciliairement les propositions d’Origène, mort trois siècles auparavant en 253, sur la réincarnation.

    C’est certainement un tour de force de parler de civilisation héléno-chrétienne, avec un pareil hiatus au sujet d’un aspect fondamental de leur cosmogonies.

    Les vies antérieures n’ont pas été perdues pour tout le monde. En cacher la conscience dans une amnésie forcée soustrait de la conscience tout l’impact trans-générationnel des vies antérieures sur les vie présente et futures, fait souvent d’envoûtements liant l’âme dans l’ensemble de ses réincarnations à venir. Une façon subtile pour Satan de faire croire qu’il n’existe pas, quand on croit exclusivement à l’immortalité future de l’âme.

    Pourtant, le texte même du premier chapitre de l’Evangile de Jean (1:21), dans la question posée à Jean le Baptiste, afin de savoir qui il était, et s’il n’était pas Élie (le Prophète), — à laquelle il répond par la négative—, montre à l’évidence que le Baptiste et ses interrogateurs parlaient de la réincarnation d’Élie, et de la possibilité du corps du Baptiste d’héberger l’âme d’Élie.

    Un mémoricide parmi d’autres.

     

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    • Non, il n’y a pas de réincarnation dans l’évangile de Jean. Elie est une exception, car les livres des rois disent qu’il n’est pas mort mais monté au ciel, et les juifs ont toujours attendu son retour. Erreur logique : prendre un cas particulier pour une généralité, l’exception pour la règle.

       
    • #3474224

      @ Laurent Guyénot

      Si Élie n’était pas mort, son âme serait restée liée à son corps, pourquoi alors, les prêtres et les lévites interrogèrent-ils le Baptiste, âgé de la trentaine environ, afin de savoir s’il était Élie, ne s’étant pas aperçus qu’ils ne parlaient pas à un pluri-centenaire, comme le vieillard Siméon le traducteur des Septante, par exemple, qui vécut trois siècles avant la présentation au temple, et qui traduisit le texte d’Isaïe sur l’île de Pharos à Alexandrie en 271 avant notre ère, des siècles après la vie d’Élie sur terre ?

      Votre péremptoire formulation de ce que les Evangiles ne parlent pas de réincarnation, évite soigneusement Origène, qui vécut avant l’impérialisation de l’Eglise du IVè siècle, et bien avant la définition conciliaire des livres dits canoniques du corpus des Écritures Saintes, au Vé siècle, rejettant les apocryphes qui circulaient librement auparavant, comme, par exemple, les manuscrits de Nag Hammadi récemment découverts, dans ce skite kopte près de la 6è cataracte l’attestent. Comme une normalisation... et si l’on brûla alors la bibliothèque d’Alexandrie, on imagine les raisons qui poussèrent les moines de Nag-Hammadi à cacher leurs rouleaux manuscrits.

      Plus généralement, si l’on ne se contenterait pas d’une exception qui confirmerait une règle, c’est bel et bien en son âme humaine que le Christ fracassa les portes des enfers pour en délivrer les âmes des justes du Sein d’Abraham, avant de rencontrer Madeleine, dans le célèbre nolli me tangere, et de regagner la maison céleste de Son Père. La résurrection pouvait bien être envisagée comme une singularité de la réincarnation, sa réincorporation au corps de gloire. Faut l’ savoir ! sous l’apparence des accidents du vin et du pain, c’est encore au vrais sang et corps du Christ vivant, que l’on communie à chaque liturgie. Le cycle liturgique récapitulant la durée qui sépare l’alpha de l’omèga. Il y a là des extensions temporelles bien supérieures à celles d’une amnésique qui recouvre la mémoire, ou d’un comateux qui redevient conscient.

      Pour de rapprocher des généralités, environ deux tiers de l’humanité contemporaine reconnaît la réalité de la réincarnation, sans pour autant s’éloigner de la compassion.

      Tout le monde aura noté le chaos ambiant et l’imprévisibilité qu’il suppose et qui pourrait fort surprendre les planificateurs de tous bords.

      Et de plenitudine ejus nos omnes accepimus, & gratiam pro gratia.