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Terreur occidentale : Poutine va-t-il employer l’arme nucléaire tactique ?

Psychoses occidentales : mieux que les virus de Bill Gates,
les têtes nucléaires de Vladimir Poutine

 

Le 4 octobre 2022, le Nouvel Obs sort un article sur les quatre scénarios – comme les quatre cavaliers de l’Apocalypse ? – du spécialiste américain du nucléaire militaire Joe Cirincione.

Scénario 1 : simple démonstration de force, charge nucléaire faible (inférieure à 10 kt – dix kilotonnes) sur une zone inhabitée, pas de morts ni de dégâts matériels, soit un message envoyé à l’Occident : attention, c’est la première marche. Probabilité de ce scénario selon Cirincione : faible.

Scénario 2 : un missile Iskander équipé d’une tête nucléaire de 10 kt envoyé sur cible militaire. Pas de réponse nucléaire des États-Unis mais des attaques conjointes OTAN-USA contre des unités russes. Probabilité plus importante, selon Cirincione.

Scénario 3 : utilisation d’une arme nucléaire massive 50 kt (3 fois Hiroshima) qui causerait des milliers morts et d’énormes dégâts matériels. Réponse occidentaux : entrée en guerre de l’OTAN et des USA, avec une possible riposte riposte nucléaire. Voici la réponse complète de l’Américain :

Cirincione  ; Le troisième scénario, ce serait une bombe de 50 kilotonnes lancée contre l’Ukraine. Trois ou quatre fois Hiroshima, des dizaines, voire des centaines de milliers de morts. Un niveau de destruction jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais là encore, cela resterait localisé. On ne sentirait rien à Paris ou Bruxelles. La réponse de l’Occident passerait par tout ce qu’on a évoqué pour les deux premiers scénarios, mais sans doute aussi par l’entrée en guerre de pays de l’OTAN. Ce ne serait pas l’objectif de Poutine, bien sûr, qui veut au contraire que les pays de l’OTAN s’écartent de cette guerre. Son intention serait de faire croire qu’il peut devenir fou et qu’il vaut mieux sortir de ce conflit. Beaucoup de gens dans nos capitales diraient : « Stop, laissons tomber, le jeu n’en vaut pas la chandelle, l’Ukraine ne vaut pas qu’on risque notre propre sécurité… » Il pourrait y avoir des divisions sérieuses au sein des membres de l’OTAN. Mais du côté américain, on opterait sans nul doute pour l’intervention. Car si l’on croit à la dissuasion nucléaire, il faut être conséquent. Tout repose là-dessus. Si vous renoncez, vous êtes foutus, vous n’êtes plus crédible lors des futures confrontations. C’est le piège de la dissuasion.

L’Obs  : Si l’on suit la logique de la dissuasion, la riposte américaine serait nucléaire…

Cirincione : Certains experts aux Etats-Unis considèrent en effet qu’une réponse conventionnelle à une attaque nucléaire ne serait pas suffisante. Pour « restaurer la dissuasion », il faut selon eux répondre de la même manière que la frappe. Mais d’autres – dans la hiérarchie militaire, notamment – prônent une réponse conventionnelle massive. Parce qu’à la différence de la Russie, nous avons passé les dernières décennies à développer des armements conventionnels précis et puissants, qui peuvent fournir une réponse catastrophique. Cela prendrait plusieurs jours, mais ce serait une opération « choc et stupeur » sous stéroïde.

L’unité qui a lancé la frappe nucléaire serait certainement pulvérisée. La question compliquée serait de savoir jusqu’où aller. On frapperait en Russie, mais ensuite, comment contrôler l’escalade ? Comment éviter la contre-contre-frappe ? Car le but reste de mettre fin à la guerre.

Scénario 4 : Poutine lance une attaque sur une cible de l’OTAN, par exemple une base aérienne en Pologne d’où partent les transports militaires vers l’Ukraine, avec d’énormes dégâts humains et matériels. Une riposte nucléaire américaine serait alors très plausible.

***

Deux semaines plus tard très exactement, David Pujadas, sur LCI, s’empare de cet article et invite quatre spécialistes à en analyser le contenu. Après quelques informations intéressantes, emportés par leur antipoutinisme primaire, les quatre cavaliers de Pujadas vont alors franchir les frontières de la connosphère, pour finir sur un extatique point Godwin.

« Le risque est faible », nous rassure la chroniqueuse Aurélie, « mais il est réel ». On croirait entendre une resucée des vieux éléments de langage covidiens : vous n’allez pas forcément mourir, mais vous pouvez mourir...

 

 

On apprend, de la bouche de Daphné, spécialiste elle aussi du nucléaire de défense, que les armes d’une puissance de celle d’Hiroshima (en dessous de 15 kt) sont aujourd’hui considérées comme des armes nucléaires tactiques, c’est-à-dire qu’elles échappent à la surveillance et aux lois internationales sur la prolifération et l’emploi. Car ces lois focalisent sur les bombes de 150 kt, soit 10 fois la puissance d’un « Hiroshima ». Il y a un vide « juridique » qui permet donc d’utiliser, à des fins militaires, une frappe nucléaire tactique.

Pujadas à 7’37 : « Personne ne peut attester avec certitude que ces armes nucléaires tactiques de champ de bataille existent dans l’arsenal russe. C’est pris comme une évidence parce que il n’a jamais été démontré qu’elles n’existaient pas, mais il n’y a jamais eu d’essais répertoriés, documentés, de ces armes-là, alors qu’il y en aurait eus aux États-Unis dans les années 70 avant qu’ils abandonnent cette arme. Est-ce que vous, vous pensez vraiment qu’elles figurent dans l’arsenal russe ? »

En réalité, les Américains disposent d’armes tactiques, en quelque sorte intermédiaires, qui échapperaient donc au tabou de l’utilisation massive, finale, apocalyptique, d’armes stratégiques. ce que confirme Daphné Benoît, la correspondante défense de l’AFP.

Daphné à 8’14 : « Ce qui est plus difficile dans leur recensement finalement, c’est que ce sont des armes qui sortent des traités de maîtrise des armements. Les traités de maîtrise des armements ne concernent que les armes dites nucléaire stratégiques, c’est-à-dire avec une portée intercontinentale, supérieure à 5 500 kilomètres je crois. (...) La Russie est censée disposer de 200 de ces armes tactiques. »

Intervient alors le général Dominique Trinquand, l’ancien chef de la mission militaire française à l’ONU, qui évoque la mission de ce type d’arme en Russie.

 

Trinquand à 9’29 : « Dans la stratégie russe, l’utilisation de l’arme tactique, on l’oublie un petit peu, c’est ce qu’on appelait “l’escalade pour provoquer la désescalade”. C’est-à-dire on utilise l’arme tactique – c’est une escalade pour dire “bon maintenant on s’arrête”. »

Daphné rappelle à ce sujet la sortie de Borrell, le chef de la diplomatie européenne, à propos d’une frappe tactique russe en Ukraine.

Daphné à 11’21 : « Il est intéressant de voir que le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell est allé parfaitement dans le sens de ce scénario jeudi dernier en disant qu’un emploi de l’arme nucléaire par les Russes, tactique, appellerait des représailles pour anéantir l’armée russe et la flotte en mer Noire. »

 

Daphné, surexcitée par la perspective d’un anéantissement des forces russes, finit sur une note presque comique, si on ne parlait pas d’escalade nucléaire.

Daphné  : « Et c’est intéressant de voir que les Européens, qui sont quand même assez prudents sur ces questions, sont alignés avec les États-Unis dans le message. »

Quelle surprise, cet alignement ! Le débat surréaliste sur la santé mentale de Poutine commence après ces intéressantes informations. Alexandre Melnik, l’ancien diplomate soviétique, donne le top du delirium collectif.

Melnik à 13’37 : « Je poserais la question qui me semble primordiale. Poutine est-il rationnel ? C’est une question qui a été soulevée. Moi je dirais que Poutine a la rationalité du délire, la rationalité du délire : il reste rationnel dans son logiciel mental, dans son raisonnement qui relève d’un déni de réalité. Mais surtout, il est jusqu’au-boutiste. C’est-à-dire il ne s’arrêtera jamais, il n’a pas de garde-fou, il ira jusqu’au bout de ce que j’appelle la démarche meurtrière suicidaire, suicidaire pour l’ensemble de nos pays. »

 

Melnik en remet une couche : « L’histoire de la Russie, il y a beaucoup d’exemples qui prouvent cette irrationalité dans la rationalité. »

Pour lui, un tabou a sauté avec l’introduction du mot nucléaire dans le débat. Et les mots conditionnent les actes. Il n’en fallait pas plus pour que les invités se lâchent furieusement, devenant les psychiatres de Poutine, dont les longs discours anti-impérialistes devant la majorité de l’humanité sonnent pourtant comme ceux de de Gaulle, quand il s’opposa aux Américains dans les années 60... Un de Gaulle diplomatique que tous les Français et les peuples non-alignés chérissent aujourd’hui !

Pujadas à 15’32 : « Pardonnez-moi mais vu la capacité de mensonge disons le mot, d’écriture de l’histoire telle qu’elle se déroule qu’on dénote à Moscou, est-ce qu’il y a pas pour un dictateur, parce qu’on dit beaucoup un dictateur peut pas perdre la guerre, mais il peut tout à fait inventer une histoire qui consisterait à dire « je l’ai perdue mais en fait je l’ai gagnée », même si il devait rendre tous les territoires, même si il devait revenir à la case départ. »

Trinquand : « C’est un peu ce qu’il dit tous les jours en disant le plan se déroule conformément à ce qui était prévu, il l’annonce à chaque fois. Vous savez, c’est toujours la question : il ment, mais sait-il qu’on sait qu’il ment ? Et ça c’est le sujet sur lequel on est, c’est vis-à-vis des radicaux pour garder son pouvoir quelle est sa porte de sortie vis-à-vis des radicaux, je crois pas à l’utilisation de l’arme nucléaire mais je crois à une sortie pour essayer de faire exactement ce que vous avez dit ! »

Vincent Hugeux, grand reporter et essayiste : « La question qui se pose pour moi, c’est l’implacable cohérence des déments. Pour avoir beaucoup travaillé sur la trajectoire de despotes d’hier il y a quelque chose qui s’appelle l’instinct de survie, alors la question est de savoir s’il reste une sorte d’ultime immunité rationnelle à l’instant t, à l’instant de la décision, ou si on cède à ce qu’on pourrait appeler le syndrome du pharaon ou du roi aztèque qui se fait enterrer avec ses femmes, ses esclaves et ses bijoux, ce n’est pas après moi le chaos dans ce cas-là, c’est après moi le néant. »

Pujadas  : Hitler a fait à peu près la même chose, enfin, a fait le même choix.

 

On rappelle, à toutes fins utiles, à ces quatre cavaliers de l’apocalypse en plateau, que le tabou de l’emploi de l’arme atomique est déjà tombé, il y a 77 ans, et c’était par le fait des Américains, qui ont anéanti deux villes japonaises, donc des cibles purement civiles, dans une optique de terreur, alors que le Japon était déjà à genoux. Mais il fallait effrayer le nouvelle ennemi, le Soviétique.

On peut penser que l’utilisation par Poutine d’une arme nucléaire tactique sur une cible militaire en Ukraine effacera, dans l’esprit des Occidentaux borgnes, le crime impardonnable des Américains.

Ci-joint, pour mémoire, la photo d’un garçon japonais de Nagasaki
qui porte son petit frère mort sur le dos

Ne manquez pas l’analyse globale de la situation internationale

L’« irrationalité » de Poutine, sur E&R :

 






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58 Commentaires

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  • #3050974

    Si une bombe pète, ils diront que c’est les russes alors que les USA en sont capable.

    Ayez des comprimés d’iodes chez vous ça va mal finir tout ça.

     

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    • Merci pour le conseil

       
    • Effectivement ! Comme pour les sabotages de Nord Stream ils accuseront les russes ! La vraie menace nucléaire (sous faux drapeau) c’est les USA !

       
    • #3052132

      A ces détails près que :
      - Un engin atomique est un peu plus compliqué à planquer qu’une bombe conventionnelle dans une voiture, il dégage toujours des radiations qui peuvent être détectées par satellite. Comme la plupart des lanceurs sont planqués, il n’est possible de les détecter qu’une fois à la surface.
      - Pour faire le plus de dégâts, la bombe doit exploser en altitude, donc il faut un lancement par les airs
      - Il est difficile d’accuser les russes du lancement d’un missile dont la trajectoire indique l’origine
      - Vu le contexte, le moindre truc volant au delà de la vitesse d’un pigeon est suivi à la loupe des deux côtés.
      - Poutine à bien parlé de la détection d’un lancement comme condition de riposte, il n’attendra pas que les dégâts soient faits, donc il aura le temps d’identifier la source, de l’atomiser ainsi que ceux qui en seront probablement les responsables.

      PS : Vous voulez vous faire peur, vous pouvez simuler une frappe nucléaire n’importe où dans le monde, c’est par ici

       
    • #3052311

      Cher ami,
      les pastilles d’iode, pour peu que vous ayez le temps de les prendre préventivement, protègent uniquement des retombées radioactives (poussières, principalement) en saturant la thyroïde d’iode stable afin que l’iode radioactive ne puisse s’y fixer et entraîner, à terme, des pathologies cancéreuses (cf. Tchernobyl ou Fukushima) ! En fait, cet outil préventif n’est utile que pour prévenir les éventuels effets d’un incident nucléaire dans une centrale de production électrique ... et c’est pour cela que des plans de distribution préfectoraux (plan Iode) ne sont prévus que pour les riverains de ces centrales jusque 20km.
      Parler de protection par pastilles d’iode dans le cas de l’explosion d’une arme nucléaire est tout simplement hors sujet. En effet, si d’aventure, et malheureusement, vous deviez être témoin de l’explosion d’une AN, et être exposée aux radiations directes, vous grillerez comme si vous mettiez la tête simultanément dans un haut-fourneau et dans un micro-onde ... et je ne parle même pas de l’effet mécanique, le plus dévastateur, qui vous transformera instantanément en frisbee humain (enfin en myriades de frisbee) ! Prendre une pastille d’iode aura donc autant d’effet, pour votre survie, qu’uriner dans une contrebasse !
      Une seule chose peut permettre de se protéger efficacement d’une explosion nucléaire : en être le plus loin possible, au minimum entre 5 et 10 km au regard des puissances des armes, pour le stratégique, mises en œuvre aujourd’hui !
      En cas de conflit impliquant la mise en œuvre d’AN, je souhaite donc bonne chance aux parisiens, lyonnais, marseillais, toulousains et autres habitants des grandes métropoles concentrant souvent les sites stratégiques qu’ils soient politiques, industriels ou économiques, aux brestois et aux toulonnais, pour leurs bases navales, etc...comme dirait l’autre, dans cette hypothèse, ils se mettront vite à un mode de vie précaire ! Fini, au moins pour un bon moment, les gays pride, les grèves de la SNCF, les manifs d’étudiants analphabètes, les émissions dominicales de Drucker et les "classicos" PSG-OM !

       
    • #3052519

      Les vents où j’habite viennent à 90 % de l’océan, de l’ouest. 100 km à vol d’oiseau d’une centrale...

      Vous savez que Périgueux bien qu’à +100 km des feux de forêts de Gironde s’est retrouvé enfumé pendant 24h... Ok ?

      Oui ça parait beaucoup mais les vents portent vers l’ouest.

      Et si ça dégénère les belligérants taperont où ça peut faire mal donc les centrales nucléaires sont des cibles appétissantes. Les barrages hydrauliques sont aussi des cibles permettant à moindre coût de faire dégâts gigantesques.

      Donc j’ai le doute pascalien. Si ça dégénère comme je le crois, personne ne viendra vous donner des comprimés pour saturer la tyroïde.

      Et ça me semble aussi évident que d’avoir une embarcation quand on habite dans une zone inondable au bord d’un océan. C’est de la prudence.

       
    • #3052950

      Cher périgourdin,
      ce que vous dites est tout à fait juste, en valeur absolue, dans la mesure où des retombées radioactives (poussières, ...) seraient à craindre !
      Or, ces retombées ne seront significatives qu’en cas d’explosions terrestres qui, de fait, soulèvent des milliers de tonnes de débris lesquelles, immanquablement, retombent effectivement en fonction des vents dominants.
      Néanmoins, l’usage de l’armement nucléaire, hors suicide collectif dont les "maîtres du monde" ne sont probablement des adeptes du simple fait qu’ils compteraient également parmi les victimes, est tourné exclusivement vers l’utilisation d’explosions aériennes qui présentent cet avantage décisif de maximiser les dégâts matériels, l’objectif principal sur les infrastructures, et humains, objectif secondaire collatéral, liés au souffle et au rayonnement thermique tout en se préservant d’une pollution radioactive problématique pour le futur. C’est pourquoi, en fonction de la puissance des armes mises en œuvre, il est généralement admis que les altitudes d’explosions sont comprises en 2000 et 4000 m. Altitudes qui préservent quasi totalement la zone frappée et la ou les zones dites"sous le vent" de toutes retombées problématiques.
      Ceci explique, comme je le soulignais dans une réaction supra, pourquoi vous pouvez aujourd’hui aller faire du tourisme sur les sites d’Hiroshima et de Nagasaki, qui furent toutes deux des explosions aériennes, sans prendre le moindre risque pour votre santé.
      En effet, les armes nucléaires restent avant tout des armes ! C’est-à-dire des outils conçus pour atteindre des objectifs tactiques et/ou stratégiques. Lorsque l’on parle de "rayer" un pays de la carte, il ne s’agit pas de l’anéantir physiquement, avec la totalité de sa population, comme le répètent les imbéciles qui officient sur les chaînes d’information continue pour faire peur aux crétins qui les écoutent fébrilement. Il s’agit juste d’anéantir, pour le pays frappant, la liberté d’action du pays frappé, en détruisant durablement tout ce qui lui permet de fonctionner mais en évitant de détruire ce qui pourrait, par effet rebond ou collatéral, nuire gravement au pays frappant !
      Si cela peut vous rassurer, l’hypothèse d’une frappe sur une centrale nucléaire est donc hautement improbable car, l’exemple des retombées de l’accident de Tchernobyl en attestant, les conséquences pour le pays frappant pourraient être potentiellement catastrophiques et non maîtrisables ... ce qui n’est pas le but !

       
    • #3055143

      Et du P.Q, beaucoup de P.Q.......

       
  • #3051070

    C’est le dilemme du nucléaire : c’est trés dissuasif mais en même temps tout le monde sait que l’on ne va pas l’utiliser parce qu’après c’est l’enchaînement fatal et la fin de tout. Donc si le nucléaire militaire n’existait pas, il ne faudrait pas l’inventer.

     

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    • #3051309

      Cette situation n’existe plus. On parlait de dissuasion nucléaire quant on partait de bombe du type Hiroshima, Nagasaki, et qu’on fabriquait des bombes dix fois plus puissantes ou plus.
      Donc l’argument était une riposte simultané holocaustienne. Depuis plusieurs années, et les russes maitrisent cette technologies, on parle de missiles nucléaires à charge limitée pour des frappes ponctuelles. L’aspect nucléaire suicidaire reste une menace et avant cette étape, il peut y avoir des frappes nucléaires ciblées.
      Parallèlement il y a aussi, hyper destructrice, utilisée par les USA en Afghanistan, Air Blast Bomb .

      https://www.bing.com/videos/search?...

       
  • #3051160

    Hiroshima et Nagasaki, deux villes avec les plus grandes communautés catholiques du Japon. C’est signé qui ?

     

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  • L’objectif de ces articles de merde est de susciter chez les gens l’idée que Vladimir est quelqu’un d’irrationnel.

     

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  • Ça ne peut pas finir par le feu nucléaire, sinon ce serait écrit dans le Coran, il reste beaucoup d’étapes avant la fin. Dieu est le plus savant !

     

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    • Ce serait écrit dans le Coran !!! Arrêtez d’écouter des " imams" analphabètes et lisez honnêtement ce livre en entier puis tout aussi honnêtement lisez les Évangiles. Pas l’ancien testament mais le nouveau. Les Évangiles. Et honnêtement posez vous les bonnes questions. Bonne lecture

       
    • C’est grave ce que vous dites. Après " le passeport doit être renouvelé car c’est écrit dans le Coran ", puis, assistant à cette scène stratosphérique dans une commune bruxelloise il y a deux semaines : Non, Louis ! Je ne peux pas signer ta pétition car je suis musulman. C’est écrit dans le Coran que les échevins élus* ne peuvent pas être contestés. Constatant qu’il était en face d’un fou qui se révèle, il n’a pas insisté.

      * Élus par vote secret... Et des élus écolos avec deux Arabes de service, dont une brouteuse. La pétition portait sur le rejet d’un plan de réaménagement... qui pour une personne qui voit un peu plus loin que le bout de son nez, y voit une étape vers la gentrification, l’imposition de conditions d’existence qui dérivent des valeurs écolo-bobo-LGBT.

       
    • #3052850

      C’est Zeus le patron !

       
  • Les US seraient capables d’envoyer un missile nucléaire sur l’Ukraine ou ailleurs en accusant la Russie ! Comme pour le sabotage de Nord Stream 2 ! C’est ce quils préparent et attendent le bon moment...

     

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  • Halte au feu Mon lieutenant !

    Pour les Russes, l’arme nucléaire est une arme de non emploi. Sa force repose sur la menace qu’elle fait peser. La doctrine d’emploi par la Russie de l’arme nucléaire a été définie en 2010 : si les intérêts vitaux de la Russie sont menacés, l’utilisation d’une frappe nucléaire est envisagée comme arme de RUPTURE STRATÉGIQUE DÉFENSIVE.

    Contrairement au concept soviétique de la guerre froide, il n’y a pas de notion « tactique » d’emploi. La bombe atomique relève totalement de la dissuasion nucléaire !

    Qu’en est-il du concept américain actuel ?

     

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    • Bonjour, pour vous mettre à jour je vous conseille la lecture de l’oukase présidentielle russe 355 du 2 juin 2020 concernant la doctrine nucléaire russe et les concepts d’ emploi de l arme nucléaire en premier et de "désescalade par l’ escalade".
      Pour les américains bien que formulée différemment leur doctrine est grossièrement identique.
      L’ emploi de l’ arme nucléaire en premier est envisagé pour les deux pays en cas de menace conventionnelle vitale contre eux ou un allié. Une frappe tactique est donc envisagée en réponse à une menace à laquelle la Russie ne pourrait faire face avec ses moyens conventionnels. Par exemple une invasion conventionnelle de la Russie par les forces de l’ Otan.
      D’ ou la présence de telles armes dans leurs arsenaux respectifs.
      En tout état de cause ; l’ Ukraine même surarmée n’ est pas en mesure de représenter une menace vitale contre la Fédération de Russie.
      Cependant , pour les Etats Unis comme pour la Russie, le flou est sur la définition de menace vitale qu’ont ces deux pays.

       
    • Merci Marcel pour cet éclairage qui complète mon commentaire. Remarques très intérressantes.

      La différence entre tactique et stratégique n’est pas définie clairement en terme de puissance de frappe. On pourrait identifier une frappe nucléaire tactique comme étant appliquée sur le champ de bataille pour obtenir un effet sur l’ennemi. Avec toujours malgré tout un risque de représaille massive en retour. À manier avec précaution donc en dernier recours et ce de manière clairement identifiée comme défensive...Pas simple.

      Les matériels blindés OTAN sont adaptés pour évoluer en milieu radiologique (filtration des particules-surpression des caisses et des tourelles) à condition bien sûr de ne pas y stationner. Seule l’infanterie débarquée subirait la frappe "tactique". Bien sûr, il y a également la bombe à neutrons qui pénètre les blindages et atteint les servants mais bizarement, ce n’est plus à l’ordre du jour.

      Donc je pense que l’atome relève malgré tout de la dissuasion sur le mode d’action défensif. Avec la guerre en Ukraine, l’arme atomique est une forme de menace russe pour empécher l’OTAN de rentrée en guerre au côté de l’Ukraine. Poutine :"je fais la guerre à l’Occident et je suis une puissance nucléaire". A bon entendeur...

      Quand aux USA, je ne les vois pas "déléguer" à Zelinsky l’utilisation d’une Arme atomique fournie par eux et encore moins frapper les Russes directement sur le champ de bataille !

       
  • False flag en vue, aurait on fourni a l’Ukraine une bombe ?

     

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  • Donc en gros, si la Russie est assez déterminée pour entrer dans un bras de fer à coup de bombes nucléaires tactiques ou stratégiques, alors nos élites sont prêtes à nous sacrifier et à se sacrifier pour sauver l’Ukraine ? C’est ça ? Qui est irrationnel au final : Poutine qui veut gagner une guerre qui met en jeu des intérêts vitaux pour sa nation ou son Empire admettons, ou l’Europe qui n’a aucun intérêt en Ukraine et qui est prête à se sacrifier pour les intérêts américains ?

    Parce que c’est bien de dire que Poutine est fou mais lui au moins défend ses intérêts, nous depuis le début on se sacrifie pour les américains, notre allié tellement soucieux de notre bien être qu’il détruit les infrastructures énergétiques sensées nous protéger pour l’hiver… Il faut noter tous les noms de ses salopards qui sont assez fous ou assez traîtres pour penser que la France a un rôle à jouer dans cette folie, et que ce serait juste de ne pas désescalader face à une escalade de la Russie. Car si on se prend une bombe nucléaire à un moment donné à cause de leur délire d’adolescent en manque de sensation forte, il faudra leur régler leur compte s’ils ont la malchance de survivre aux bombes qui nous tomberaient dessus.

    Il est temps qu’ils aient un peu de « skin in the game » à force de dire et faire n’importe quoi par rapport à une guerre qui les dépasse tous, et de considérer une fois trop tard que nous le peuple, sommes la variable d’ajustement. Marre qu’ils soldent leur incompétence sur nous.

    Comme l’avait justement noté Michel Drac dans une vidéo récente, il y a beaucoup de similitudes entre cette élite déconnectée et corrompue et l’élite russe de 1917 qui s’est prise la révolution d’Octobre dans la tronche à force de toujours considérer sa propre population pour de la chair à canon.

     

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  • #3052134

    Ils sont comiques sur LCI , c’est un ’’amour gloire et beauté sur les évènements en ukraine . A les ecouter , les russes sont en déroute, leur armée est démoralisée , les soldats ont faim , ils désertent , se rendent , et dès que poutine monte la puissance de feu d ’un cran , les chroniqueurs deviennent tout penauds .
    Et ils recommencent , en assurant que la Russie serait KO en un temps record si les etats unis decidaient de les combattre ! Il est clair qu ’ils n’ont aucune conscience de l’ampleur de la puissance de feu dont dispose les russes ! La claque à venir sera fatale .

     

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