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Le laboratoire Sanofi est à nouveau mis en examen, pour « homicides involontaires », dans le cadre de la procédure pénale en cours liée au scandale de la Dépakine.
Ce médicament antiépileptique, commercialisé depuis plus de cinquante ans par le groupe pharmaceutique, a été prescrit à des femmes enceintes malgré les risques connus pour la santé du fœtus.
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Selon Le Monde, « l’information judiciaire vise désormais à déterminer si le laboratoire peut être tenu responsable de la mort en 1990, 1996, 2011 et 2014, de quatre bébés âgés de quelques semaines ou quelques mois, dont les mères, au cours de leurs grossesses, avaient pris de la Dépakine ».
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Mais lorsqu’une femme enceinte prend ce médicament, son enfant présente un risque élevé – de l’ordre de 10 % – de malformations congénitales mais également un risque accru d’autisme et de retards intellectuels et/ou de la marche, pouvant atteindre jusqu’à 40 % des enfants exposés.
Quelque 14 322 femmes enceintes ont consommé ce médicament entre 2007 et 2014, selon les chiffres du ministère de la Santé. Plus de 12 000 enfants en France pourraient souffrir de ces séquelles, selon l’épidémiologiste Catherine Hill, qui a établi une estimation « prudente » à partir des ventes du médicament et du nombre de femmes enceintes traitées.
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