Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (UMP) a estimé samedi soir que l’État devait « assumer » les dégâts occasionnés à des commerces par des « voyous » lors d’une manifestation pour les zadistes samedi après-midi.
Sous le titre « Ce soir, les Zadistes sont à nouveau des casseurs », le maire souligne qu’il avait pris acte du choix de la préfecture d’autoriser la manifestation qui parcourait les principaux quartiers du centre ville. Il ajoute que la municipalité avait « fait le nécessaire pour alerter les Toulousains, en particulier les commerçants, concernés par le cortège autorisé ». Le ministère de l’Intérieur a ensuite répondu dans un communiqué comme que « comme la loi le prévoit les dégradations commises seront prises en charge par l’État ».
Plusieurs vitrines ont été entièrement cassées à coup de burin ou de masse et de nombreuses autres endommagées dans le centre ville, dans la confusion qui a suivi des jets de projectiles de manifestants et de grenades lacrymogènes par la police. La police a fait état de 17 interpellations, dont huit au moment même des dégradations et les autres lors de la dispersion musclée des derniers récalcitrants vers 18h00.
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