Officiellement, Trump joue le regime change en Iran, en se servant de la folie belliqueuse israélienne. Il veut par la force faire revenir les Iraniens à la table des négociations. Le camp occidental s’enfonce dans la répression et l’erreur. Ce 18 juin 2025, sauf revirement de dernière minute, Trump valide Netanyahou et ses deux putains allemandes, Leyen et Merz.
WHAT A CLOWN pic.twitter.com/7jH1uKiiXm
— The Resonance (@Partisan_12) June 16, 2025
Malgré la catastrophe de l’épisode irakien, l’Amérique refait le coup du dirigeant marionnette avec le fils Pahlavi, qui n’a pas une once de légitimité. Si les Iraniens ne sont pas tous pro-mollahs, ils sont patriotes, et il n’est pas certain que l’Oncle Sam arrive à neutraliser le sentiment anti-américain, qui date de 1958 avec le coup d’État fomenté par la CIA.
Cette marionnette de Tel-Aviv se fera immédiatement lyncher si il fout un pied en Iran…
— (@IIFBS_) June 17, 2025
Trump contaminé par Netanyahou ?
France info, dans ce simple paragraphe, nous fait penser que Trump est en train de vriller, moralement et politiquement.
Donald Trump affirme que les États-Unis savent où « se cache » Ali Khamenei. Le président américain a précisé sur son réseau Truth Social, que les États-Unis ne comptaient pas « l’éliminer (le tuer !), du moins pour le moment ». « Mais nous ne voulons pas que des missiles soient tirés sur des civils ou des soldats américains », a ajouté le président américain. Dans un autre message lapidaire, le président américain appelle également à une « capitulation sans conditions », sans plus de précision sur ce qu’il entend.

L’espoir « Trump » de revoir l’ordre du monde, en prenant en compte le Sud, c’est-à-dire les BRICS, s’envole. Le 47e président des USA, du moins en paroles – on attend les actes, comme toujours avec ce roi de l’écran de fumée – rejoint apparemment le club des ordures. De nombreux trumpistes s’estiment trahis, qui le voyaient en président de la paix, avec une image et une crédibilité entamées. Trump risque de cimenter l’Amérique pacifique et anti-israélienne contre lui.
Du côté de Merz, l’ordure allemande, les propos oscillent entre désinformation absolue et haine rabique. Il y a du mauvais Hitler dans cet homme-là :
Israël fait « le sale boulot pour nous tous » en Iran, estime le chancelier allemand. Israël a « le courage » d’attaquer l’Iran, dont le pouvoir « a apporté la mort et la destruction dans le monde », juge Friedrich Merz. Sans ces frappes israéliennes, « nous aurions peut-être continué à subir pendant des mois et des années le terrorisme de ce régime, qui aurait peut-être même fini par se doter de l’arme atomique », a-t-il ajouté sur la chaîne ZDF, en marge du sommet du G7.
Macron sauve l’honneur
Ce pays qui vit sous le couperet d’Israël depuis l’après-guerre tombe encore plus bas que l’Amérique de Trump. Heureusement que les peuples ne ressemblent pas aux salopards qui les représentent.
Curieusement, c’est Macron qui fait figure de dirigeant raisonnable, avec sa proposition de cessez-le-feu. Trump s’est moqué de lui, se positionnant derrière Netanyahou. La révolte des nations, si elle a lieu, se fera contre l’axe israélo-américain, mais de quelle Amérique parle-t-on ?
Après l’attentat prétendument islamiste du 11 septembre 2001, de vrais attentats Sud-Nord sont à prévoir, dans le sens de guerres asymétriques. Il y a désormais deux mondes, et on se retrouve dans le mauvais.
Un G7 antirusse, antichinois et anti-iranien
Pourtant, en marge du G7, Trump a annoncé des négociations avec les Iraniens et les Israéliens, le signe d’une double diplomatie, ou d’une diplomatie cachée.
Selon le New York Times, le président américain Donald Trump a chargé son vice-président JD Vance et son envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, de proposer une rencontre aux responsables iraniens cette semaine. Axios croit savoir qu’un cessez-le-feu et un accord sur le nucléaire iranien seraient au cœur des discussions avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi. (Le Figaro)
Certains pensent encore à un miracle. S’il y arrive, ce sera le roi du pétrole, mais officiellement, on n’en prend pas le chemin : ce 18 juin au matin, Trump annonçait que l’Amérique pourrait se joindre aux frappes israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes. Ce qui est déjà le cas, matériellement parlant, depuis six jours : les avions (F-35) sont américains, les bombes (GPU) sont américaines. Alors, technique de négo trumpienne ou engagement dans la guerre israélienne ?
La théorie du piège trumpien
Et si le “deal du siècle”, c’était ça ?
L’hypothèse que soulève l’analyste Alex Krainer : Trump aurait tendu un piège magistral à Israël l’attirer dans une guerre contre l’Iran, l’exposer, le laisser se brûler les ailes — puis se retirer.Résultat : Israël se prend une… pic.twitter.com/PpXQpHSBY4
— Camille Moscow (@camille_moscow) June 15, 2025