Mercredi après-midi, des employés d’une association d’insertion viennent débroussailler un terrain situé près de l’église Saint-Hilaire-des-Grottes, à la sortie de Saint-Hilaire-Saint-Florent sur la route de Gennes.
La clé qui doit ouvrir le portail ne fonctionne pas. Ils empruntent une autre entrée et voient un camion blanc banalisé qui quitte alors les lieux.
Comme ils trouvent cela étrange, ils alertent la police nationale. Sur place, celle-ci découvre du matériel pour le moins suspect : un drapeau de Daesh, du matériel audio et vidéo, un groupe électrogène, des journaux en langue arabe… Bref, des objets qui peuvent faire penser à une planque terroriste.
Branle-bas de combat. La police nationale, la police municipale et la gendarmerie sont rapidement sur place, mais aussi le sous-préfet de Saumur, le procureur de la République, l’identité judiciaire, la direction départementale de la sécurité publique, la police scientifique… Les riverains s’inquiètent de ce déploiement de forces.
Un coup de fil du sous-préfet au général commandant les Écoles militaires de Saumur (EMS) permet de pousser un ouf de soulagement. Le matériel a été déposé par les militaires du Centre interarmées de la défense nucléaire, radiologique, biologique et chimique qui sont en formation. Ils utilisent en effet ces grottes comme terrain d’exercice. Mais la police n’était pas au courant, pas plus que les autorités qui se sont rendues sur place…