On ne peut pas voter pour Marine Le Pen pour des raisons évidentes, qu’il n’est pas utile de développer ici. Mais ceux qui pensent voter Macron avec la bonne conscience de s’opposer à un quelconque « fascisme » se trompent lourdement. Ce ne sont pas les rêveries pseudo révolutionnaires qui font le fascisme, c’est la volonté de l’oligarchie financière de commander sans partage. Le représentant, aujourd’hui, sous nos yeux, de cette oligarchie financière s’appelle Emmanuel Macron.
Comment peut-on s’apercevoir qu’il est l’homme de l’oligarchie ? Simplement en ouvrant les yeux sur ceux qui le soutiennent. La presse, qui est gérée par l’oligarchie, et ses principaux éditorialistes, n’ont que des mots d’amour à son égard tout en listant soigneusement ses ralliements. Pis, ils s’offusquent de ce que certains, tels Jean-Luc Mélenchon, osent ne pas se soumettre.
Macron se voit entouré de tout ce que la politique anti populaire, depuis cinquante ans, a pu créer comme dirigeants réactionnaires, c’est-à-dire toute la droite, toute la gauche, tout le centre ! On peut ajouter des « antifascistes » bien connus comme Gattaz, président du Medef ou Laurence Parisot, qui en est l’ancienne présidente. Bonjour le progrès social !
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Macron représente non seulement l’oligarchie en France mais aussi l’oligarchie mondialisée : il est allé faire allégeance à Berlin, à New-York, à Tel-Aviv, à l’Otan. Il a aussi déclaré qu’il interviendrait en Syrie, même sans mandat de l’ONU, tout en affirmant son hostilité à la Russie.