Effectivement, chacun est libre de croire ou pas (en général d’ailleurs ce n’est pas un choix, ça nous "tombe dessus", un beau jour quelque chose se passe et on croit, ou ça se transmet de génération en génération...), et ça n’empêche pas de travailler sur l’Histoire ni rien. Sauf qu’on est dans un niveau de paradigme complètement différent, entre le niveau terrestre et le niveau spirituel. Tu dis :
je ne suis pas sûre que, si nous devions attendre auprès des croyants, nous aurions, comme le dit Soral, une chance de gagner...
Alors là il faut définir "nous", et quel est le combat que "nous" mène et doit "gagner". Le croyant que je suis défini "nous" comme l’humanité recherchant le Bien et se plaçant du côté de son Créateur (qu’importe les mots et la doctrine spirituelle observée, certes c’est l’action du Christ sur la croix qui sauve les hommes, mais des milliards d’entre eux, d’avant et d’après, n’en auront pas entendu parlé ou auront eu une autre croyance et choisiront tout de même le bon camp, y compris des athées). Et le combat, c’est celui contre la rébellion luciférienne, on sait qu’il est déjà gagné, depuis le début.
Vraiment, je suis sur E&R, j’aime beaucoup suivre de près les "signes des temps", je me prends au jeu de militer et tout, mais effectivement en tant que croyant je ne vais pas non plus me jeter entier dans un combat terrestre et temporel entre mal et mal alors que ça n’a aucun sens et on risque de s’y perdre.
Tu me fais penser (sans offense) à Judas dans la Bible, connu pour avoir trahi Jésus : son intention n’était pas de trahir mais de forcer les choses, il faisait partie de ceux qui pensait que le Messie n’était qu’un superhomme qui allait libérer les Juifs des Romains et devenir leur Roi. Alors il s’est dit, bon ça ne vient pas, je vais mettre Jésus en difficulté et il devra bien user de ses pouvoirs pour s’en sortir et faire avancer le schmilblick par la même occasion. Il a donc tenté d’instrumentaliser politiquement... Dieu. Il n’a rien compris, a regretté amèrement et s’est finalement pendu...
Et du mal, a jailli beaucoup de bien. Dès lors, sans te souhaiter de finir comme Judas ni rien, fait comme il te sent, du bien en sortira tout de même.