Le 30 avril 2016, la CICAD (Coordination Intercommunautaire contre L’Antisémitisme et la Diffamation) a organisé une table ronde intitulée « Complotisme et conspirationisme », dans le cadre du Salon du Livre de Genève. Parmi les intervenants, on compte notamment Rudy Reichstadt, désigné par les médias institutionnels comme un expert des théories du complot ainsi que Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la CICAD. Une bonne partie du débat a été consacrée à Alain Soral et à Égalité et Réconciliation qui, comme c’est le cas habituellement, ne sont jamais invités pour apporter la contradiction.
Rudy Reichstad et Johanne Gurfinkiel, ou les représentants d’une police de la pensée qui ne sait plus comment délimiter l’esprit critique et la liberté d’expression des peuples. Une panique mêlée de condescendance et de diffamation, d’où ne subsisterait que la vacuité, si elle n’émanait pas directement du Pouvoir en place.
Une vidéo réalisée par LaPravda.ch.
Note sur le classement Alexa
Rappelons à l’attention de Rudy Reichstadt (et d’autres) que le classement Alexa est un classement comparatif des positions dans un espace, et non un indicateur de l’évolution de la fréquentation des sites. Cela signifie que la fréquentation d’un site peut augmenter, tout en voyant son classement dans un espace donné – la France par exemple – baisser : il suffit pour cela que la fréquentation d’autres sites ait augmenté davantage. De même, quand la fréquentation d’un site baisse, son classement Alexa peut s’améliorer si les autres baissent plus vite que lui.
De la même manière, la courbe d’un site donné reflète son positionnement par rapport aux autres sites, en l’occurrence à l’échelle mondiale, et non sa fréquentation. Ainsi, pour analyser correctement l’évolution du classement d’un site à partir de cette courbe, il convient de la comparer à celles des autres sites du même genre – les sites d’information par exemple – dans le même sous-espace – la France par exemple – afin de vérifier s’il s’agit d’une tendance individuelle ou collective. On observe donc que dans la dernière année, tous les sites d’information français ont perdu du terrain à l’échelle mondiale, et ce à peu près en même temps et dans les mêmes proportions : lemonde.fr, liberation.fr, nouvelobs.com, mediapart.fr, etc. Cela n’indique pas que leur fréquentation a baissé, mais simplement que, à l’échelle mondiale, ils ont été dépassés par un certains nombres de sites (tous types confondus) sur cette période.