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Dieu jaloux, peuple élu, terre promise : on n’y croit plus, c’est terminé !

Le monde catholique souffre depuis sa naissance de schizophrénie, à un degré que n’a pas connu le monde orthodoxe : une sorte de choc des civilisations interne entre l’hellénisme et le christianisme, entre la raison gréco-romaine et la révélation judéo-chrétienne. Cela remonte à Tertullien de Carthage et ses fameuses déclarations : « Qu’y a-t-il de commun entre Athènes et Jérusalem ? » ; « Quel lien pourrait-il bien y avoir entre l’Académie [platonicienne] et l’Église ? » Ce qui signifie le rejet de l’autorité de la raison : « Je crois parce que c’est absurde ». Position absurde en elle-même, pitoyable de bêtise et d’arrogance aux yeux d’un philosophe.

 

Dans l’Orient chrétien, il y a eu tension mais non pas guerre entre l’hellénisme et le christianisme, parce que les Byzantins chérissaient autant Athènes que Jérusalem, et n’avaient pas renoncé à leur mission de préserver le miracle grec. La position orthodoxe s’est officialisée au IVe siècle avec le traité de Basile de Césarée, Sur la manière de tirer profit des lettres grecques.

Il y a une autre position idéologique qui, je crois, distingue l’Orient chrétien de l’Occident. On la doit à un autre Carthaginois, le grand saint Augustin, dont l’autorité dans le monde latin est aussi imposante qu’elle est insignifiante dans le monde grec. Il s’agit de la doctrine du « peuple témoin », qui fait de la préservation du peuple juif une mission de l’Église.

« Et ainsi, par leurs propres Écritures, ils nous rendent ce témoignage, que nous n’avons pas inventé les prophéties qui parlent de Jésus-Christ. [...] Ainsi, par cela même qu’ils n’ajoutent point foi à nos Écritures, les leurs s’accomplissent en eux, encore qu’ils soient assez aveugles pour ne le pas voir. [...] Nous nous contentons [de leurs Écritures] que nos ennemis nous fournissent malgré eux, et dont ils sont eux-mêmes les dépositaires ; d’autant mieux que nous y trouvons prédite cette dispersion même dont les Juifs nous fournissent le témoignage éclatant. [...] Dieu donc a fait voir sa miséricorde à l’Église dans les Juifs ses ennemis, parce que, comme dit l’Apôtre : "Leur crime est le salut des Gentils." [Romains 11,11] » (La Cité de Dieu, XVIII, 46)

Cette doctrine du peuple témoin est en soi un témoignage rendu par l’Église aux juifs, l’aveu qu’elle reconnaît leur élection divine – perdue, certes, mais néanmoins vraie, unique, miraculeuse, indispensable, etc. Soyons honnêtes : nous, le monde chrétien, n’avons pas aidé les juifs à sortir de leur délire narcissique et paranoïaque. Nous les y avons enfermés. Interdit à tout juif de renier sa judéité sans se faire chrétien, c’est-à-dire sans rester à demi-juif ! Nous leur avons dit que nous les croyions quand ils nous disaient que Dieu les avait choisis. Nous leur avons accordé une position privilégiée, en tant que seule religion non chrétienne autorisée. Jean Juster confirme dans Les Juifs dans l’Empire romain que, « parmi toutes les religions non officielles, la religion juive fut la mieux traitée et, en somme, la mieux tolérée » [1]. Nous les avons même laissés pratiquer leurs mutilations rituelles des parties génitales des nourrissons, ce que les Romains leur avait interdit sous Hadrien. Il est largement admis que c’est le christianisme qui a assuré la survie du judaïsme [2]. Sans l’antagonisme du christianisme, les juifs de la Torah se seraient fondus entièrement dans les civilisations qui les abritaient, ou bien seraient restés un peuple fossile marginal. L’islam ne serait jamais apparu.

Les anciens Égyptiens, Grecs et Romains ne prenaient pas au sérieux la prétention des juifs d’avoir été choisis par Dieu. Ils attribuaient le comportement antisocial des juifs à la méchanceté de leur dieu, et Plutarque (v. 45-125 ap. J.-C.) rapporte dans Isis et Osiris la rumeur égyptienne selon laquelle le dieu d’Israël était Seth, le méchant dieu à tête d’âne, meurtrier d’Osiris, banni par la communauté des dieux et réfugié dans le désert de Judée.

Lorsqu’ils sont devenus chrétiens, les Romains ont reçu l’ordre de croire que les juifs avaient été les premiers à adorer le vrai Dieu. La méchanceté des juifs ne pouvait donc plus être attribuée à la méchanceté de leur dieu. Au contraire, elle était expliquée comme une conséquence du fait que les juifs s’étaient détournés du vrai Dieu. Alors que les anciens pensaient que les juifs étaient un peuple maudit parce qu’ils haïssaient tous les dieux sauf Yahvé, les chrétiens croient que les juifs étaient un peuple saint aussi longtemps qu’ils haïssaient tous les dieux sauf Yahvé. Nous avons religieusement préservé leur livre, alors que l’immense majorité des livres grecs et romains ont été perdus, et cela inclut la totalité de ceux qui critiquaient les juifs : on ne connaît Apion, Celse ou Marcion que par leurs réfutations juives ou chrétienne.

Voilà pourquoi, deux millénaires après la destruction du Temple par Titus (70 ap. J.-C.) et l’effacement des noms de Jérusalem et d’Israël par Hadrien (135 ap. J.-C.), les nations chrétiennes ont rendu la Palestine aux juifs, qui l’ont renommé Israël et prévoient maintenant de reconstruire leur Temple et de (re)créer l’empire imaginaire de Salomon, dès qu’ils auront exterminé une nouvelle fois Amalek.

Voilà à quoi a mené la doctrine du « peuple témoin », surenchère dans l’anti-marcionisme : non seulement nous préservons et révérons les livres dans lesquels les juifs ont déclaré que Dieu avait choisi les juifs, mais en plus nous préservons, dans une position humiliante, l’auteur collectif de ce livre, comme témoin de la vérité de leur livre. Verrouillage à double tour. Nous avons allumé nous-mêmes le feu pour nous cuire.

C’était il y a longtemps. L’eau de l’histoire a coulé sous les ponts. Nous vivons, à nouveau, des temps historiques. Non pas des temps eschatologiques : arrêtons avec ce concept magico-biblique ! L’histoire a une sens, Hegel n’a pas eu besoin de la Bible pour le penser. Il y a des époques charnières où se présentent l’opportunité ou la nécessité d’un saut de conscience collectif. Des rendez-vous à ne pas manquer. Je crois que nous vivons une telle époque. L’histoire nous demande de trancher une fois pour toute la racine pourrie qui nous rattache à Israël et son dieu psychopathe, et puiser de nouvelles forces dans notre racine hellénique gréco-romaine. Celle-ci est saine : aussi saine et vigoureuse que l’est la tradition confucéenne pour les Chinois.

Nous devons reconnaître la responsabilité collective de la chrétienté dans la préservation et finalement le triomphe d’un Israël plus monstrueux encore qu’il y a trois mille ans. Il n’y a plus d’excuse pour ne pas dénoncer le dieu jaloux, le peuple élu et la terre promise comme les mensonges les plus toxiques de l’histoire de l’humanité. Bas les masques, Israël ! Ton nom signifie « menteur », puisque c’est en mentant trois fois (à ton frère, à ton père et à ton oncle) que tu as pris ce nom. Ta fausse histoire sainte est un tissu d’horreurs. Ton dieu est une abomination. Arrière, Satan !

Mais – je le répéterai toujours – nous garderons le Jésus historique, figure héroïque du combat contre Israël : Jésus est le Palestinien. Et nous garderons aussi l’enfant Jésus, personnification mythique du « nouveau soleil » (noio hel), une tradition européenne qui, comme le culte de la Vierge Marie, ne doit strictement rien à l’héritage hébraïque.

Laurent Guyénot

 

Ne manquez pas Laurent Guyénot en conférence le samedi 15 février !

 

(Cliquez pour tout savoir)

Notes

[1] Jean Juster, Les Juifs dans l’Empire romain. Leur condition juridique, économique et sociale, I, 1914, p. 229.

[2] Jacob Neusner, Judaism and Christianity in the Age of Constantine : History, Messiah, Israel, and the Initial Confrontation, University of Chicago Press, 1987, p. ix-xi : « Le judaïsme tel que nous le connaissons [c’est-à-dire le talmudisme] est né de la rencontre avec le christianisme triomphant. »

Laurent Guyénot et la Bible hébraïque, sur E&R

 
 






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26 Commentaires

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  • #3491718

    C’est intéressant mais il me semble que le sionisme a surtout eu le coup de pouce du protestantisme anglo-saxon comme pour tout ce qui concerne les déviances libérales qui leur ont permis de se hisser au sommet de la société moderne.
    C’est surtout la réforme qui a été un marche-pied pour eux en fin de compte, bien plus que le catholicisme pour qui leur élection ne fût qu’un moyen et non une consécration éternelle.

     

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  • Bonjour M. Guyénot,
    A un point de vue, on peut par les mots tordent tous les concepts, pour qu’il sonne juste. Je vais faire un parallèle qui peut surprendre. Youssef Indi qui réfléchit beaucoup à la situation au Moyen-Orient, a, semble-t-il pris le parti de défendre Trump. Son argumentaire récent est d’édulcorer la parole de Trump en lui prêtant des actes futurs qui ne seraient pas en accord avec ces déclarations. Des jeux de billard à plusieurs bandes. Ce qui excuserait à court terme la gestion du génocide et de la déportations des palestiniens. Un sioniste et un sionisme, acceptables.

    On peut donc avec le même mécanisme réfuter le christianisme en piochant dans son histoire les éléments que l’on souhaite retenir. Mon intention n’est pas de prendre la défense du Christianisme. N’ ayant pas la foi . Seulement de vous communiquer mon rapport avec le Christ.

    Jésus est né en Palestine.Il a suivi l’enseignement des rabbins. Il a rejeté cet enseignement. Il a renversé les tables de la loi. Il s’est opposé au sanhédrin. Il a été condamné à mort, torturé et exécuté par étouffement en crucifixion. Il a créé sa propre proposition. Il a quitté le judaïsme. Il est devenu le Christ. Il est l’homme des évangiles, du Nouveau Testament. Il a eu ses adeptes, ses disciples. Les propagateurs de son enseignement et de sa réflexion ont porté cette parole. Et c’est cet élément qui perdure dans de nombreux esprits qui se reconnaissent sous le terme de « Chrétiens ». Pour moi le catholicisme et la secte protestante, ne sont que des artifices historiques.

     

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  • (suite)

    En ces temps d’ultra-violence du judaïsme, il faut se proposer comme soldat du Christ. Il faut tordre le cou à un soit disant judéo-christianisme. Il y a le confort intellectuel d’un athéisme qui permettrait de ne pas être contredit et de ne pas avoir à se définir. Je vais à nouveau faire un parallèle qui peut surprendre. On retrouve une situation similaire au moment d’élections. Le chic d’une certaine élite engagée dans la dissidence est de rouler pour l’abstention. A nouveau : ne pas se définir, ne pas prêter le flanc, de ne pas avoir à choisir,de pas risquer de se trompe. Cordialement.

     

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  • Magistralement logique et comme toujours, un plaisir à lire. L’idée de Dieu oui, la charité (bien ordonnée) chrétienne aussi mais le destin du monde est l’extension de la raison. Extension qui impose d’arrêter de croire que Dieu est venu parler a qui que ce soit. Les lumières aveuglantes, les anges, les enfers etc c’est bon nous ne sommes plus des enfants camarades !

     

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  • L’Eglise a toujours cherché a convertir les juifs, c’est a dire a les protéger en tant que personnes, mais a réfuter leur foi issue du refus du Sauveur. Ils ne sont le peuple Elu que parce que le Christ est sorti de leur rang, parce que Dieu s’est servi d’eux comme phase préparatoire à son plan de Salut. Donc aucune contradiction la dedans.
    Vous rejetez les textes inconfortables pour vous fabriquer une réalité sur mesure.

    Mais n’est il pas plus fructueux de tenir d’abord pour vraies ou fausses certaines prémisses, et si on les tient pour vraies, de comprendre ce qui semblaient les opposer ?
    Vous vous devez, pour rester rigoureux, de réfuter les raisons pour lesquelles des foules entières et de grands esprits ont tenu l’Eglise catholique (saints, martyr, héritage, fruits divers, miracles par milliers, beauté intrinsèque)

     

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  • Il n’y a aucune schizophrénie. Il y a les traditionalistes catholiques qui ont pour beaucoup d’entre eux, déviés aussi, dans une certaine mesure notamment dans l’interprétation trop exotérique de la religion chrétienne.

    Surtout il n’y a plus les grands saints de la tradition catholique pour expliquer et vivifier le savoir ésotérique.
    C’est ça tout le problème, rien d’autre.

    Et comme les prêtres et toute la hiérarchie n’ont plus le niveau spirituel ça fait croire a certain qu’il y a un problème avec le catholicisme . C’est pas le chatholicisme en soi, le problème c’est qu’il n’y a plus le niveau suffisant chez les prêtres. Donc les rites, les cérémonies sont devenues mécaniques et ennuyeuses.
    Les vibrations supérieures sont parties.

    Il n’y a aucun combat entre la raison et le catholicisme.
    La raison c’est une faculté du mental, l’intuition intellectuelle c’est transcendantal, chaque chose est a sa place en fonction de sa nature.
    La philosophie grecque a commencée a dégénérer pour se tourner de plus en plus vers la raison pour finir quasiment par ne plus considérer que ça au détriment de l’intuition intellectuelle comme dirait Guénon.
    Croire c’est un mécanisme du mental. L’intuition intellectuelle c’est sentir avec tout son être la vérité, le beau, le vrai, Dieu....

     

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  • Je saisis le point de vue disant que nos lointains ancêtres n’auraient pas été assez radicaux, difficile de juger sur une longue période transitoire sur plusieurs siècles du christianisme primitif au Concile de Nicée (325), quoique des actes ont bien été posés, et voilà c’est ainsi.

    Mais est-ce que l’Empire romain déclinant polythéiste n’avait pas d’autre choix face à un autre polythéisme gaulois qu’il voulait s’annexer, que d’imposer un "saut qualitatif" avec le monothéisme chrétien en la personne de Jésus, proposé comme seul et unique Dieu pour tous, en quelque sorte pour simplifier les choses ? - on m’opposera que la Sainte-Trinité est aussi un polythéisme, pourquoi pas.

    Alors, est-ce que le point commun s’il devait y en avoir un entre judaïsme et christianisme n’est pas précisément cette (fausse ?) idée du monothéisme - comme pour l’islam ensuite ?

    Les paroles du Christ rapportées n’ont pu être inventées avec une telle rupture par rapport à l’Ancien testament, ni être relayées pendant aussi longtemps si elles n’avaient pas résonné dans les esprits, preuve d’un fond de vérité et d’une adhésion grandissante,
    mais au niveau de l’institution cléricale, aujourd’hui totalement judaïsée glissant d’un monothéisme à l’autre ou mélangeant les deux, l’erreur n’a-t-elle pas aussi été de simplifier la complexité du Ciel à une seule figure - le Christ en croix (nous savons que le culte de Marie n’arrive qu’au 12ème siècle) ?

    Au final, c’est bien notre compréhension de ce qu’est Dieu ou un dieu qui pose question dans l’étymologie ou bien que nos mots humains sont trop étriqués et mènent indifféremment à la manipulation de la part de gens de pouvoir.

    Le Christ aurait dit "à la fin des temps, vous connaîtrez la vérité", ce qui implique l’idée d’évolution, une adaptation de l’institution humaine selon les siècles, or celle-ci, dogmatique, a échoué.

    Alors soit nous avons suivi la mauvaise église (Pierre ou Jean ?), soit nous n’avons pas su subsumé les messages du Christ car nous n’en avons pas saisi la richesse.

    Messages qui me semble-t-il, trouvent un mystérieux écho dans la physique quantique (relations matière - énergie) ou les témoignages de ceux qui reviennent de l’autre côté !

    Donc la connaissance collective continue de grandir, avec ou sans l’institution, à nous de trouver la vérité de la simple ecclésia car plus l’homme veut contrôler, plus il complexifie les choses et perd pied... Or le Christ ne s’adressait qu’aux simples en esprit.

     

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  • Franchement, on a ici une analyse des plus brillante de la part d’un brillantissime intellectuel français. En voyant un Onfray ou un BHL pérorer médiocrement sur les écrans de tv français je me dis que l’ère du logos a déserté la France, mais je me ressaisis quand je tombe sur des penseurs comme Monsieur Guyénot et l’équipe de ER. le Kärsher (et non le Kascher) de la bêtise ambiante.

     

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  • Les nations chrétiennes n’ont pas attribué la Palestine parce qu’ils les considéraient comme un peuple élu, mais pour se débarrasser d’eux. Sykes était antisémite, il était convaincu que les juifs manipulait le cours des choses, et que la Russie étant tombée sous le joug des bolchévique le meilleur moyen de les convaincre de continuer à combattre l’Allemagne, était de donner aux juifs un lopin de terre en Orient.

    Le sionisme chrétien un phénomène très récent, qui n’a vraiment pris de l’ampleur dans les années 80, ironiquement, les principaux promoteurs de celui-ci, n’étaient pas connu pour avoir été de grand philosémites par le passé, tel que Billy Graham. Je pense que M.Guyenot se fourvoie en relisant tout les événements historiques à la lumière de la question Palestinenne. Toute l’histoire du monde occidentale n’a pas eu pour objectif final, la conquête de Gaza par Netanyahou.

     

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  • "Nous devons reconnaître la responsabilité collective de la chrétienté..."

    Non merci, la culpabilité collective, ce n’est pas pour moi.
    C’est un concept judaïque selon lequel les goyim sont tous coupables collectivement, et les juifs sont tous innocents collectivement.
    Je ne suis coupable que des fautes que j’ai commises, je n’ai pas de "pêché originel", et je n’ai jamais crû ni aidé les juifs à croire que leur(s) dieu(x) Yahweh, Hachem, El ou Satan, les avait choisi.
    Je suis coupable de beaucoup de choses, mais pas de ça.
    Certains chrétiens sont coupables d’avoir aidé (et de continuer à le faire) les juifs à persister à croire en leur lubie d’élection divine, je suis d’accord avec vous.

     

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