C’est une info du Figaro en date du 26 septembre 2018 :
« La cour d’appel de Paris a confirmé la nullité du bail de location d’une salle à Saint-Denis, près de Paris, par la société qui gère les spectacles du polémiste Dieudonné, a-t-on appris auprès de l’avocate du propriétaire de la salle. "Cette décision confirme que l’attitude des Productions de la Plume de cacher intentionnellement le nom de Dieudonné était un motif pour résilier le bail", a déclaré à l’AFP Me Odile Cohen. »
Dieudonné avait donc signé un bail sous le nom des Productions de la Plume, la société gérée par sa compagne Noémie Montagne. Le motif de « trouble à l’ordre public » pour déchirer le contrat est plus que léger, mais quand il s’agit de Dieudonné, la « justice » saute sur la moindre occasion, fût-elle bidon. On l’a vue plus clémente avec des individus autrement plus dangereux pour l’ordre public...
« Dans sa décision, la cour d’appel confirme que le nom de Dieudonné était une information déterminante pour le bailleur en raison d’éventuels troubles à l’ordre public causés par la présence de l’humoriste. Sollicités par l’AFP, les avocats de Dieudonné n’ont pas souhaité commenter la décision. "Il n’en est pas à son coup d’essai, j’espère que cette fois-ci il aura compris qu’il ne peut pas se cacher derrière sa compagne ou derrière une société de production pour louer des salles de spectacles", a ajouté l’avocate du propriétaire. »
On rappelle qu’il n’y a jamais eu le moindre trouble à l’ordre public autour des spectacles de l’humoriste franco-camerounais, autres que ceux provoqués par ses adversaires à travers la force publique : Nantes en 2014, Châtillon en 2018.
Le « trouble à l’ordre public » potentiel est devenu une arme dont la justice use et abuse pour empêcher Dieudonné de se produire en permanence, et de gagner honnêtement son argent.
De l’autre côté de la barrière, des humoristes bien en cour continuent de jouer tranquillement dans toutes les salles – qu’ils n’arriveraient pas à remplir sans l’aide et le dumping de Billet Réduc –, alors qu’ils ont volé des sketches à des auteurs et des comédiens américains...
D’autres sont grassement subventionnés par nos impôts à travers le service public audiovisuel pour faire la retape du Système.
Le « deux poids deux mesures », on le voit, a de beaux jours devant lui. Mais il illustre une fissure dangereuse pour nos élites : si elles se félicitent de ces décisions ignobles, les Français, eux, ont perdu toute confiance dans la justice et dans la classe politique, deux institutions qui creusent chaque jour un peu plus leur tombe.