« Nos activités diplomatiques devraient être concentrées et redirigées sur la maîtrise des États-Unis, notre plus grand ennemi et principal obstacle à notre développement innovant », a dit Kim Jong-un lors du congrès du Parti des travailleurs, au pouvoir à Pyongyang, moins de deux semaines avant l’investiture du prochain président des États-Unis Joe Biden.
« Peu importe qui est au pouvoir aux États-Unis, la véritable nature des États-Unis et leurs politiques fondamentales à l’égard de la Corée du Nord ne changent jamais », a-t-il poursuivi, en promettant de renforcer les liens avec les « forces anti-impérialistes, indépendantes ».
Le dirigeant nord-coréen a aussi appelé à développer des armes nucléaires plus performantes. La Corée du Nord ne ferait pas de « mésusage » de ses armes nucléaires, a déclaré Kim Jong-un, mais le pays cherche à étendre son arsenal nucléaire, notamment des capacités de frappe « préventives » et « de représailles » et des ogives de différentes tailles.
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Un porte-parole de la campagne de Joe Biden a refusé de commenter ces déclarations. Mais l’ancien vice-président de Barack Obama avait qualifié Kim Jong-un de « voyou » durant sa campagne électorale. En 2019, la Corée du Nord avait de son côté déclaré que Joe Biden était un « chien enragé » qu’il fallait « battre à mort avec un bâton ».