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Justin Trudeau, symbole d’un Occident moribond, s’est ridiculisé en Inde

Les historiens de demain auront besoin d’illustrations pour caractériser l’irénisme occidental du début du XXIe siècle. Ils s’interrogeront sur ce moment de folie rempli de bons sentiments émollients et de désirs masochistes, baignant dans une douce naïveté mêlée d’extrême contrition. Pour ce faire, nul doute qu’ils utiliseront une photo de l’amène et bienveillant Justin Trudeau.

 

 

Notre cher et (très) tendre Premier ministre canadien sera, en effet, passé maître dans l’incarnation de la fragilité sûre d’elle-même que figure la majeure partie des élites d’Occident depuis au moins trois décennies. Libéral, dans son sens le plus pauvre, c’est-à-dire croyant en la toute-puissance et la seule mesure de l’individu ; multiculturaliste, c’est-à-dire neutre, neutralisant, croyant que les nations ne sont que des open spaces en location ; féministe, homophile, surfant sur toutes les modes, du moment qu’elles s’opposent au monde ancien et classique, et, bien entendu, islamophile en diable, voyant dans le visage du musulman sa seule condition d’étranger vis-à-vis duquel la tolérance oblative ne saurait être que l’unique attitude morale à adopter. Justin Trudeau, le moderne par excellence, l’homme bon, le dernier homme, celui qui cligne des yeux et s’essuie une larme, jouissant d’être si bon, les bras ouverts comme son esprit, et s’endormant la fatuité pleine d’un Occident libéral et libéré de lui-même.

Mais cet homme parfait aux yeux des égalitaires, des moralistes et des progressistes ne serait-il pas qu’un tartuffe, au fond ?

Quelques siècles plus tard, nous rions volontiers des prêtres et des bons bourgeois qui, en leur temps, vivaient, ressentaient et pensaient de la sorte. Eux aussi étaient pleins d’eux-mêmes, sûrs et certains de délivrer la bonne parole en accord avec les chimères et les idéaux de leur temps. Eux aussi prenaient plaisir à leur contrition. Ils exprimaient celle-ci devant l’autel et se pâmaient de plaisir en se battant la coulpe devant Dieu. Qu’est-ce qui a véritablement changé ? L’autel, uniquement.

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Les talents de danseuse de Justin en Inde :

 

 

 

En 2015 déjà, Justin dansait le bhangra (et pas le mia) :

Rions du mondialisme trudeauesque
avec Kontre Kulture

 

Justin ou les malheurs de la vertu, sur E&R :

 






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