François Hollande a estimé lundi que l’usage d’armes chimiques par le régime syrien serait une "cause légitime d’intervention directe" de la communauté internationale. Il a par ailleurs assuré que "la reconnaîtra le gouvernement provisoire de la nouvelle Syrie" dès sa formation.
Le président français François Hollande a en outre critiqué la Russie et la Chine, dont l’attitude "affaiblit" selon lui la capacité du Conseil de sécurité de l’ONU dans la crise syrienne.
"Je dis à la Russie et à la Chine que, dans la crise syrienne, leur attitude affaiblit notre capacité à accomplir le mandat que la charte des Nations unies nous a confié", a déclaré M. Hollande en présentant les grandes lignes de la diplomatie française à l’ouverture de la conférence des ambassadeurs.
Le président français a par ailleurs annoncé qu’il participerait au sommet en octobre de l’Organisation internationale de la Francophonie à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), soulignant sa volonté de "tout dire partout".
Plusieurs associations congolaises et françaises lui avaient explicitement demandé de "ne pas se rendre" à ce sommet, pour ne pas conforter le régime de Joseph Kabila.
Quelque 200 diplomates français se retrouvent à Paris pour la grand-messe annuelle de la Conférence des ambassadeurs, qui s’est ouverte avec une allocution du président et s’achèvera mercredi avec un discours du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
Guerre en Syrie, nucléaire iranien, Sahel... Les dossiers brûlants ne manquent pas sur lesquels le président est attendu.